Agression d’Éric Zemmour : Emmanuel Macron a appelé le chroniqueur pour lui apporter son soutien

Par Paul Tourège
3 mai 2020 01:12 Mis à jour: 3 mai 2020 13:58

Près de 24 heures après l’agression dont il a fait l’objet en pleine rue, Éric Zemmour se serait longuement entretenu avec le chef de l’État selon les journalistes de Valeurs actuelles

Le jeudi 30 avril, Éric Zemmour a été violemment injurié par un individu dans les rues de Paris. L’auteur de l’agression a filmé la scène avec son téléphone portable avant de la diffuser sur les réseaux sociaux.

« Éric Zemmour, comment tu vas gros fils de p*** ? Ça va gros fils de p*** ? Nique bien ta mère ! » vocifère l’auteur de la vidéo. Impassible, Éric Zemmour continue sa route tandis que son agresseur le suit et continue de le harceler.

À la fin de la séquence, l’auteur, qui porte un masque de protection, dévoile son visage et affirme qu’il a craché sur l’éditorialiste du Figaro : « Je peux vous dire, il a goûté un mollard ! »

À la suite de son agression, Éric Zemmour a reçu le soutien de nombreux internautes et de plusieurs personnalités publiques, scandalisés par l’agression dont il a fait l’objet.

Le soutien de Marlène Schiappa…

La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations a également témoigné son soutien à l’éditorialiste dans un billet publié sur Twitter le soir du 1er mai.

« Les injures publiques et les menaces d’agressions sexuelles sont injustifiables, qu’elles visent une femme ou un homme, Éric Zemmour ou nos amies, dans la rue ou sur Twitter ! Ce n’est pas une question de personnes, c’est une question de principes. Un principe n’est pas variable », a écrit Mme Schiappa, qui avait débattu avec l’intellectuel sur C-News le 10 février.

Et celui du chef de l’État

Selon les journalistes de Valeurs actuelles, Éric Zemmour aurait également reçu un coup de téléphone du chef de l’État dans la soirée du vendredi 1er mai. Un échange de 45 minutes au cours duquel Emmanuel Macron l’aurait assuré de son soutien.

Ouverture d’une enquête préliminaire

Ce samedi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour violences et menaces après la diffusion de la vidéo de l’agression de l’essayiste. L’enquête a été confiée à la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Une initiative saluée par Maître Olivier Pardo, l’avocat d’Éric Zemmour.

L’auteur présumé de l’agression fait son mea culpa

Dans une nouvelle séquence diffusée le 2 mai sur les réseaux sociaux, l’agresseur présumé d’Éric Zemmour, peut-être dépassé par l’ampleur prise par la diffusion de la vidéo de l’agression, a fait « amende honorable ».

« […] En le voyant, je me suis laissé emporter. Je tiens à préciser plusieurs choses. La première, c’est que je ne l’ai pas touché, j’ai toujours gardé une bonne distance entre lui et moi. Je n’avais ni l’intention ni l’envie de l’agresser physiquement. La seconde, c’est que je ne lui ai pas craché dessus. On peut me voir dans une vidéo que j’ai publiée par la suite me vanter de lui avoir craché dessus, mais c’est complètement faux. Je sais que j’ai mal agi, je n’aurais pas dû agir de cette façon. J’ai pu le blesser et choquer beaucoup de monde, et je regrette vraiment mon geste », explique celui qui se fait appeler « Haram La Gratuité » sur Snapchat.

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