Alerte au tsunami au Japon après un violent séisme de magnitude 7,4

Par Epoch Times avec AFP
18 mars 2022 14:55 Mis à jour: 18 mars 2022 16:46

Le nord-est du Japon a été secoué mercredi 16 mars au soir par un violent séisme de magnitude 7,4 qui a aussi provoqué un petit tsunami sur une grande partie de la côte est, faisant au moins un mort et des dizaines de blessés.

Tôt jeudi matin, les autorités ont levé l’alerte au tsunami et l’électricité, coupée pendant la nuit dans plus de deux millions de foyers, était rétablie.

Au moins une personne a péri dans la ville côtière de Soma et des dizaines d’autres ont été blessées par le séisme, a indiqué l’agence japonais Kyodo, les autorités disant avoir reçu de nombreux appels d’urgence.

Une secousse de magnitude 7,4 sous l’océan

Selon l’Agence météorologique japonaise (JMA), l’hypocentre de la secousse survenue mercredi à 23H36 (14H36 GMT), réévaluée à 7,4 (contre 7,3 initialement), se trouvait à 60 km de profondeur sous l’océan Pacifique au large du département de Fukushima, où une centrale nucléaire avait été ravagée par un tsunami en 2011.

Cette agence avait émis dans la foulée un avertissement pour des vagues d’un mètre de hauteur. Des vagues de 30 cm ont finalement été mesurées à Ishinomaki, dans le département de Miyagi, au nord de celui de Fukushima, selon la JMA, qui avait appelé les habitants à rester à distance du front de mer.

« La police et les services de secours ont été submergés d’appels à Fukushima et Miyagi », a déclaré le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno lors d’un point presse.

Les autorités vérifiaient encore l’étendue des dégâts, a-t-il ajouté, invitant la population à rester vigilante au cours des prochains jours en prévision de possibles fortes répliques.

Pas de dégâts causés aux centrales nucléaires actives ou en sommeil

Aucune anomalie n’a été détectée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, sévèrement endommagée par un gigantesque tsunami provoqué par un séisme de magnitude 9, le 11 mars 2011, selon l’Agence japonaise de sûreté nucléaire (NRA).

Sur l’autre centrale nucléaire du département, Fukushima Daini, également arrêtée depuis 2011, ainsi que dans la centrale d’Onagawa (département de Miyagi), des pompes pour des piscines de refroidissement du combustible usagé ont brièvement cessé de fonctionner mais elles ont rapidement été remises en état de marche, a précisé ultérieurement la NRA.

Plus de deux millions de foyers privés d’électricité

Le tremblement de terre, longuement et fortement ressenti y compris à Tokyo, a initialement privé d’électricité plus de deux millions de foyers dans le Kanto, la grande région englobant la capitale et ses départements voisins, selon l’opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), mais le courant a été totalement rétabli dans cette zone quelques heures plus tard.

Quelque 157.000 foyers initialement ont également été privés d’électricité dans le nord-est du pays, selon la compagnie Tohoku Electric Power.

La compagnie ferroviaire JR East a signalé des perturbations significatives sur son réseau. Un shinkansen, le train à grande vitesse japonais, a notamment déraillé au nord de la ville de Fukushima, d’après JR East, qui n’a pas fait état de blessés dans l’immédiat.

Le Japon régulièrement touché par les tremblements de terre

Et dans la ville de Sendai (nord-est), une muraille du château historique d’Aoba s’est écroulée, selon des images de la télévision japonaise.

Situé au carrefour de plusieurs grandes plaques tectoniques sur la « ceinture de feu » du Pacifique, le Japon est régulièrement touché par des tremblements de terre et a de strictes normes de construction pour que ses bâtiments soient capables de résister à de fortes secousses.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.