Alors que des experts en climatologie annoncent une catastrophe imminente, les mauvaises prédictions du passé nuisent à leur message

Par Petr Svab
28 mars 2023 12:30 Mis à jour: 28 mars 2023 12:30

L’humanité n’a que quelques années pour agir avant que le monde ne plonge de manière irréversible dans une catastrophe environnementale d’ampleur planétaire, ont prévenu des experts en climatologie dans un récent rapport. Leurs appels sont cependant assourdis par des dizaines de prédictions dramatiques qui ne se sont jamais vérifiées.

Depuis plusieurs décennies, les experts en environnement prédisent des catastrophes imminentes. La plupart des scénarios, mais pas tous, font état d’un cataclysme climatique qui semble être sur le point de se produire, mais qui disparaît à l’approche de la date butoir.

Au fur et à mesure que les échecs s’accumulent, les experts en climatologie semblent se montrer plus prudents dans leurs prévisions. Les partisans du changement climatique s’accordent généralement à dire que les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses et les tempêtes, se multiplieront ou deviendront plus intenses.

Le rapport succinct du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), récemment publié, prévient que si les émissions de carbone ne sont pas réduites rapidement et de manière drastique, la planète se réchauffera d’environ 1,1 à 2,4 degrés Celsius supplémentaires d’ici à 2100 (pdf). Ce réchauffement entraînerait un risque « élevé » ou « très élevé » de dégâts provoqués par des incendies de forêt, de dégradation du pergélisol, de perte de biodiversité, de pénurie d’eau dans les zones arides et de déforestation sur terre, ainsi que de disparition des coraux d’eau chaude dans les mers. La plupart des risques graves sont considérés comme modérément ou faiblement fiables, ce qui signifie que des preuves tangibles font défaut ou ne sont pas concluantes.

Le rapport complet du GIEC n’a pas encore été publié.

L’un des plus célèbres experts en climatologie, Michael Mann, a critiqué le GIEC pour avoir été « trop conservateur » dans ses prévisions des conséquences catastrophiques du changement climatique, « notamment l’effondrement des calottes glaciaires, l’élévation du niveau de la mer et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes », a rapporté Inside Climate News.

Mais c’est précisément ce type de prédictions audacieuses qui a mis à mal la crédibilité des experts par le passé.

L’écologiste Bjorn Lomborg a rassemblé certaines de ces prédictions ratées dans son livre « False Alarm : How Climate Change Panic Costs Us Trillions, Hurts the Poor, and Fails to Fix the Planet » [« Fausse alarme : comment la panique liée au changement climatique nous coûte des milliards, nuit aux pauvres et ne permet pas de sauver la planète »]. Le géologue et ingénieur électricien Tony Heller, qui critique fréquemment ce qu’il considère comme des escroqueries dans la recherche climatique dominante actuelle, a repris dans son blog sur la science du climat le thème récurrent des prédictions fausses et douteuses.

Les exemples sont nombreux et remontent loin dans le passé :

Décembre 1939

« Tous les glaciers présents à l’est du Groenland fondent rapidement », a rapporté le Sunday Courier de Harrisburg [Pennsylvanie].

« On peut dire sans exagérer que les glaciers, à l’instar de ceux de Norvège, sont confrontés au risque d’un effondrement catastrophique », a déclaré le professeur Hans Ahlmann, géologue suédois, dans un rapport présenté à la Société géographique au terme de son expédition dans l’Arctique.

En fait, la glace arctique recule depuis 1918, selon un article paru en 1923 dans le New York Times.

« L’hiver dernier, les océans n’ont pas gelé, même sur la côte nord du Spitzberg », précise l’article.

En comparaison, cet hiver, la glace de mer a atteint le rivage du Spitzberg, mais dans de faibles concentrations.

À l’époque, cependant, l’effondrement semblait loin d’être terminé.

Mai 1947

« La possibilité d’une élévation prodigieuse de la surface de l’océan et de l’inondation généralisée qui en résulterait, due à un phénomène climatique arctique [,] a été discutée hier par le Dr Hans Ahlmann, un géophysicien suédois réputé de l’Institut géophysique de l’Université de Californie », peut-on lire dans un article paru dans The West Australian.

« Le changement dans l’Arctique est si grave que j’espère qu’une agence internationale sera rapidement créée pour étudier les conditions à l’échelle mondiale », a déclaré M. Ahlmann.

Février 1952

« Les glaciers de Norvège et d’Alaska ont perdu la moitié de leur taille en 50 ans », a déclaré le Dr William Carlson, spécialiste de l’Arctique, selon une dépêche du Cairns Post, en Australie.

Mars 1955

« Il y a aujourd’hui six millions de kilomètres carrés de glace dans l’Arctique. Autrefois, cette superficie s’élevait à 12 millions de kilomètres carrés », a déclaré Donald McMillan, explorateur spécialiste de l’Arctique, selon le Democrat and Chronicle de Rochester, dans l’État de New York.

Octobre 1958

« Certains scientifiques estiment que la banquise polaire est plus fine de 40% et moins étendue de 12% qu’il y a un demi-siècle, et que même du vivant de nos enfants, l’océan Arctique pourrait s’ouvrir, permettant aux navires de naviguer au-dessus du pôle Nord », a rapporté le New York Times, notant qu’à l’époque, la calotte glaciaire de l’Arctique avait une épaisseur d’environ 2,5 mètres. Aujourd’hui, l’épaisseur de la glace est d’environ 2,5 mètres également.

Dans les années 1960, les inquiétudes concernant la fonte de l’Arctique sont devenues moins pressantes, avant d’être supplantées par d’autres préoccupations environnementales.

Novembre 1967

« Il est déjà trop tard pour que le monde échappe à une longue période de famine », a rapporté le Salt Lake Tribune, évoquant les prévisions de Paul Ehrlich qui annoncent des famines d’ici à 1975.

Selon le rapport, M. Ehrlich, biologiste à l’université de Stanford et auteur de « The Population Bomb », a proposé de stériliser les aliments de base et l’eau potable à l’aide d’agents stérilisants pour réduire le nombre croissant d’habitants aux États-Unis.

Avril 1970

« Un scientifique prédit une nouvelle ère glaciaire pour le 21e siècle », rapporte le Boston Globe, qui précise que l’expert en pollution James Lodge estime que « la pollution de l’air pourrait occulter le soleil et provoquer une nouvelle ère glaciaire au cours du premier tiers du nouveau siècle ».

Octobre 1970

M. Ehrlich a ensuite prédit que les États-Unis rationneraient l’eau en 1974 et la nourriture en 1980, a rapporté le journal californien Redlands Daily Facts.

Juillet 1971

« Le monde pourrait être à seulement 50 ou 60 ans d’une nouvelle ère glaciaire désastreuse », a déclaré le scientifique spécialiste de l’atmosphère S. I. Rasool, de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) et de l’université de Columbia, selon le Washington Post.

Janvier 1972

Selon le journal suédois Dagens Nyheter, Maurice Strong, alors secrétaire d’État à l’environnement des Nations unies, a déclaré: « Nous avons dix ans pour empêcher la catastrophe » en évoquant les problèmes environnementaux de la planète.

Décembre 1972

Deux géologues de l’université de Brown ont écrit une lettre au président Richard Nixon pour lui signaler qu’une conférence à laquelle ont participé « 42 chercheurs américains et européens de haut niveau » a conclu qu' »une détérioration globale du climat, d’un ordre de grandeur supérieur à tout ce que l’humanité civilisée a connu jusqu’à présent, pourrait se produire très prochainement et constitue une probabilité bien réelle ».

« Le rythme actuel du refroidissement », ont-ils déclaré, « semble suffisamment rapide pour ramener les températures glaciaires dans un siècle environ, s’il se poursuit à la vitesse actuelle ».

Janvier 1974

« Les satellites spatiaux montrent qu’une nouvelle ère glaciaire se profile à l’horizon », rapporte The Guardian.

Juin 1974

« Une nouvelle ère glaciaire ? », titrait le Time Magazine.

« Les signes révélateurs sont partout, de la persistance et de l’épaisseur inattendues de la banquise dans les eaux autour de l’Islande à la migration vers le sud d’une créature aimant la chaleur, comme le tatou du Midwest », indique l’article.

Janvier 1978

« Une équipe internationale de spécialistes a conclu, sur la base de huit indices climatiques, que la tendance au refroidissement des 30 dernières années n’est pas près de s’arrêter, du moins dans l’hémisphère nord », a rapporté le New York Times.

Un an plus tard, le journal rapportait le contraire.

Février 1979

« Il existe une réelle probabilité que certaines personnes aujourd’hui en bas âge vivront jusqu’à ce que la glace du pôle Nord ait fondu, ce qui entraînera des changements climatiques rapides et peut-être catastrophiques », a déclaré le New York Times.

Mai 1982

Selon le New York Times, Mostafa Tolba, alors directeur exécutif du programme environnemental des Nations unies, a déclaré que si le monde ne changeait pas de cap, il ferait face à « une catastrophe environnementale qui entraînerait une destruction totale, aussi irréversible que n’importe quel holocauste nucléaire » d’ici à l’an 2000.

Septembre 1988

La petite nation insulaire des Maldives est menacée d’être complètement recouverte par « une élévation progressive du niveau moyen de la mer » d’ici 30 ans, a rapporté l’Agence France-Presse, notant que « la fin des Maldives et de ses habitants pourrait survenir plus tôt si les réserves d’eau potable s’assèchent d’ici 1992, comme prévu ».

Des touristes posent pour des photos à l’aéroport international de Velana, aux Maldives, le 14 juillet 2022. (AFP via Getty Images)

Les Maldives sont encore loin d’être sous l’eau. En fait, malgré la disparition du tourisme causée par la pandémie de Covid-19, l’archipel continue d’attirer de nouveaux projets. La semaine dernière, une société de développement émiratie a passé un contrat de 148 millions de dollars pour la construction de 120 luxueuses villas en bord de mer et de plage sur l’atoll de Malé Sud, a rapporté Hotelier Maledives.

Juin 1989

« Noel Brown, haut fonctionnaire des Nations unies chargé de l’environnement, affirme que des nations entières pourraient être rayées de la surface de la terre en raison de l’élévation du niveau des mers si le réchauffement climatique n’est pas inversé d’ici à l’an 2000 », rapporte le San Jose Mercury News (Californie).

« Les inondations côtières et les mauvaises récoltes provoqueraient un exode d’éco-réfugiés, qui menacerait de provoquer un chaos politique », a déclaré M. Brown, alors directeur du bureau new-yorkais du programme des Nations unies pour l’environnement.

Mars 2000

Un bonhomme de neige au restaurant bar High Plains à Dinner Plains at Mount Hotham, en Australie, le 17 juin 2005. (Mark Dadswell/Getty Images).

« Les chutes de neige appartiennent désormais au passé », écrit The Independent. « Les enfants ne sauront plus ce qu’est la neige », a déclaré David Viner, chercheur en chef de l’unité de recherche climatique à l’université d’East Anglia, en Angleterre, soulignant que d’ici quelques années, les chutes de neige en hiver deviendraient « un événement très rare et très exaltant ».

Si la neige est rare dans le sud de l’Angleterre, elle est tout de même présente chaque hiver ou presque.

Décembre 2001

« Les changements climatiques pourraient potentiellement faire disparaître l’industrie de l’érable à sucre en Nouvelle-Angleterre » d’ici 20 ans, estime George Hurtt, co-auteur d’un rapport sur le réchauffement climatique commandé en 2001 par le Congrès américain, selon l’Albuquerque Journal.

Aujourd’hui, la Nouvelle-Angleterre produit toujours beaucoup de sirop d’érable.

Février 2004

The Guardian a fait état d’un rapport secret du Pentagone qui prévoit que le changement climatique conduira à une guerre nucléaire. Les grandes villes européennes s’enfonceront dans l’océan et la Grande-Bretagne connaîtra un climat « sibérien » d’ici à 2020.

Janvier 2006

« Si des mesures drastiques de réduction des gaz à effet de serre ne sont pas prises dans les dix prochaines années, le monde atteindra un point de non-retour », a écrit l’Associated Press, paraphrasant Al Gore, un éminent défenseur du réchauffement climatique.

Novembre 2007

Selon Rajendra Pachauri, qui dirigeait alors le groupe d’experts des Nations unies sur le climat, cette année a été déterminante dans la lutte contre le changement climatique. « Si aucune action n’est entreprise avant 2012, il sera trop tard », a déclaré ce responsable, selon le New York Times.

Novembre 2007

« L’océan Arctique pourrait être libre de glace en été dès 2010 ou 2015, ce qui ne s’est pas produit depuis plus d’un million d’années », a rapporté le Canwest News Service canadien, en paraphrasant le chercheur polaire Louis Fortier.

Décembre 2007

« La glace de mer de l’Arctique aura disparu l’été d’ici cinq ans », titrait l’agence de presse Associated Press.

« À ce rythme, l’océan Arctique pourrait être presque libre de glace à la fin de l’été 2012 », a déclaré Jay Zwally, climatologue à la NASA, selon l’article.

Décembre 2007

« Les étés de l’Arctique seront libres de glace d’ici 2013 », a rapporté la BBC.

« Notre projection pour 2013 concernant la disparition de la glace en été ne tient pas compte des deux derniers minima, en 2005 et 2007 », a déclaré à la BBC un chercheur de la Naval Postgraduate School, à Monterey, en Californie.

« Compte tenu de ce fait, on peut dire que nos prévisions pour 2013 sont peut-être déjà trop prudentes.

Mars 2008

« Si la température moyenne en Norvège cette année est identique à la température moyenne enregistrée en 2007, la calotte glaciaire de l’Arctique va fondre, ce qui est hautement possible au vu des conditions actuelles », a déclaré Olav Orheim, chef du secrétariat norvégien de l’Année polaire internationale, selon Xinhua, l’organe officiel de propagande chinoise.

La température moyenne en Norvège a légèrement augmenté entre 2007 et 2008. La glace n’a pas fondu.

Avril 2008

« Le pôle Nord pourrait être libre de glace en 2008 », rapporte le New Scientist.

Selon l’article, Mark Serreze, directeur du Centre national de données sur la neige et la glace, a déclaré : « La glace présente une faible épaisseur pour la première fois au pôle Nord actuellement ». « Il est donc possible que la glace disparaisse du pôle Nord cette année ».

Juin 2008

« Nous prévoyons cette année la disparition de la glace au pôle Nord pour la première fois [de l’histoire] », a déclaré David Barber, de l’université du Manitoba, selon le National Geographic News.

Juin 2008

« D’ici cinq à dix ans, l’Arctique sera libre de glace en été », a rapporté l’Associated Press, paraphrasant James Hansen, directeur de l’Institut Goddard des sciences spatiales de la NASA.

Décembre 2009

L’ancien vice-président américain Al Gore prononce un discours lors du sommet climatique COP24 de l’ONU à Katowice, en Pologne, le 12 décembre 2018. (AP Photo/Czarek Sokolowski)

« L’océan Arctique pourrait être libre de glace en été dès 2014 », a déclaré Al Gore, selon USA Today.

Septembre 2012

« Profitez de la neige aujourd’hui … d’ici 2020, elle aura disparu », a rapporté The Australian. Il neige toujours en Australie. L’année dernière, les chutes de neige ont été nettement supérieures à la moyenne.

Juillet 2013

« L’absence de glace dans l’Arctique d’ici deux ans annonce une catastrophe causée par le méthane, selon un scientifique », rapporte The Guardian.

Février 2014

« La fin de la neige ? », s’interrogeait un éditorial du New York Times à propos de la diminution du manteau neigeux dans l’ouest des États-Unis. Dans l’ensemble, la dernière décennie n’a pas été marquée par une baisse significative des chutes de neige dans la région.

Juillet 2017

Suite au départ du président américain de l’époque, Donald Trump, qui a retiré les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat des Nations unies, le physicien Stephen Hawking a déclaré, d’après la BBC : « Nous sommes proches du point de basculement, où le réchauffement climatique deviendra irréversible. L’action de Trump pourrait pousser la Terre au bord du gouffre, pour devenir comme Vénus, dont la température est de 250 degrés [Celsius] et où il pleut de l’acide sulfurique. »

Août 2017

« Recul de la neige : Le changement climatique met l’industrie du ski australienne sur une pente descendante », rapporte le Sydney Morning Herald. Les données météorologiques indiquent qu’il a neigé comme d’habitude en Australie ces dernières années.

Janvier 2018

« Selon James Anderson, professeur de chimie atmosphérique à l’université de Harvard, la probabilité de voir subsister de la glace en permanence dans l’Arctique après 2022 serait pratiquement nulle », a déclaré Forbes.

Des élèves du primaire, du secondaire et des étudiants se sont rassemblés devant le bâtiment du Parlement à Oslo, le 22 mars 2019, pour manifester en faveur du climat et contre les politiciens qui, selon eux, n’en font pas assez pour freiner le changement climatique. (TOM HANSEN/AFP/Getty Images)

Juillet 2020

« La fin de la neige », titrait l’Australian Geographic. « Le réchauffement climatique pourrait-il mettre en péril les magnifiques paysages alpins australiens ? »

La neige n’a pas particulièrement fait défaut en Australie, que ce soit en 2021 ou en 2022.

Décembre 2021

Le Los Angeles Times a publié un article intitulé « Une Californie sans neige pourrait voir le jour plus tôt que prévu ».

Quelques semaines plus tard, le Central Sierra Snow Lab de l’université de Berkeley a annoncé que la Californie venait de connaître le mois de décembre le plus enneigé jamais enregistré.

Août 2022

« La fin de la neige menace de bouleverser la vie de 76 millions d’Américains », a rapporté Bloomberg, faisant référence aux prévisions sur la disparition de la neige dans l’ouest des États-Unis.

Quelques mois plus tard, les montagnes de la Sierra Nevada ont connu le deuxième hiver le plus enneigé jamais enregistré.

mars 2023

Les glaces de l’Arctique ont subi un amincissement « irréversible » depuis 2007, selon une étude », rapporte le Washington Post.

La glace ne s’est pas beaucoup amincie au cours de la dernière décennie.

Depuis 1979, les minima estivaux ont connu une baisse record tous les 5 à 7 ans. Toutefois, depuis 2012, il n’y a pas eu de nouveau record, selon les données.

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