Elle consacre sa vie à sauver plus de 200 chiens devant être mangés – une âme bienveillante

17 juillet 2018 16:24 Mis à jour: 6 septembre 2019 08:27

Cet ange de miséricorde consacre affectueusement sa vie à sauver les chiens destinés à être tués et mangés dans le cadre du commerce de la viande canine en Corée du Sud. Elle a sauvé 200 chiots d’un sort terrible et le fait joyeusement à ses propres frais.

Jung Myoung Sook est une femme de 61 ans qui consacre sa propre vie à sauver les chiens de Corée du Sud qui sont en détresse – ceux qui font partie du commerce de la viande canine.

Jung vit seule dans une humble cabane à flanc de colline, loin de tout quartier. Elle travaille comme femme de ménage dans un magasin et collecte également des boîtes recyclables. Elle mène une vie frugale, ne pensant pas à son propre confort.

« Hé, mes bébés. Embrassez votre mère », dit Jung Myoung Sook, 61 ans.

Tout a commencé il y a 26 ans quand elle a rencontré des chiens dans les rizières qui étaient perdus et effrayés, alors elle a décidé de les ramener à la maison. Aujourd’hui, elle ramasse encore des chiens errants dans les rues.

Puis, Yung a décidé de visiter régulièrement des fermes canines où ils sont gardés dans de petites cages et préparés pour l’abattage. Elle les rachète avec son propre argent et les ramène chez elle.

Certains locaux la considèrent comme étrange et non conventionnelle – et elle a dû déménager plusieurs fois à cause des aboiements. Jung dit : « Certaines personnes parlent de moi en disant : ‘Pourquoi cette femme d’âge moyen, qui ressemble à une mendiante, sourit tout le temps ?’, mais je me concentre sur l’alimentation de mes bébés. Je suis heureuse et en bonne santé. »

Mais Jung Myoung Sook n’est pas seule. Les défenseurs des droits des animaux se battent depuis des années pour l’élimination des fermes canines, où les chiens sont souvent gardés dans des environnements cruels et vendus aux marchés de la viande et aux restaurants. En Corée du Sud, il n’y a pas de lois concernant l’élevage canin, de sorte que les animaux peuvent être maltraités ou victimes d’abus. Certains activistes affirment également que de nombreux chiens sont tués de façon inhumaine.

Les chiens de Jung ont l’air contents et en bonne santé avec des museaux humides et des queues qui remuent.

Jung est tenue en haute estime par beaucoup pour ses soins désintéressés pour les chiens. Mais elle ne se considère pas comme une héroïne.

Les autorités de la région connaissent le refuge de Jung, qui a ouvert ses portes en 2014, mais n’ont pas la responsabilité légale de l’inspecter, selon un fonctionnaire qui a refusé de donner son nom parce qu’il n’était pas autorisé à parler aux médias.

« Mes bébés n’ont pas faim, ils peuvent jouer et vivre librement ici. »

Beaucoup de gens en Corée du Sud se rendent compte que les chiens sont plus que de la viande et que les chiens sont affectueux et ont des personnalités individuelles. Un ménage sur cinq a un chat ou un chien. Mais la lutte pour l’éradication des élevages de chiens se poursuit.

Abandonner son propre confort et agir avec compassion envers ceux qui sont en détresse.

Elle sauve également les chiens errants ou perdus de l’euthanasie dans les refuges publics, bien que la situation s’y améliore légèrement. Environ 81 000 animaux errants ou abandonnés, principalement des chiens et des chats, ont été envoyés dans des refuges publics en 2014, contre 100 000 en 2010, selon le gouvernement sud-coréen.

Un grand nombre de chiens sont actuellement élevés dans des conditions insalubres où les maladies peuvent se propager. Jung dit que bien que certains de ses chiens meurent à cause des combats de chiens, elle voit qu’ils sont maintenus en bonne santé. Ses dépenses sont d’environ 1 300 € par mois. Cela comprend la nourriture et les soins médicaux. Elle compte sur les dons de lait de soja, de porc et de viande en conserve. À l’occasion, elle reçoit de l’argent de ses défenseurs.

Park Hye-soon, propriétaire d’un restaurant local, a donné des restes de porc à Jung pendant quatre ans. « Elle ne vit que pour ses chiens, dit-il, sans faire grand-chose pour elle-même. »

Jung Myoung Soon compte sur les dons de lait de soja.

Jung Myoung Soon est une femme incroyable, qui mène sa vie en soulageant les souffrances des chiens qu’elle rencontre, et fait preuve d’une grande vertu. Elle comprend le principe d’empathie et de compassion pour les êtres vivants – c’est pourquoi elle est si étonnamment heureuse !

Crédit photos : ©AP/Lee Jin-man

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