Logo Epoch Times

Ardennes: deux personnes plongent dans la Meuse pour sauver un chien de la noyade

top-article-image

Illustration Pixabay

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

À Charleville-Mézières, deux personnes ont mis leur vie en péril afin de venir en aide à un berger allemand, tombé dans la Meuse.
Alors que la Meuse était en crue, une femme de 31 ans puis un jeune homme de 19 ans, n’ont pas hésité à sauter dans les eaux hivernales afin de sauver un malheureux chien qui dérivait dans la Meuse.
Vers 16h30, le 13 décembre dernier, le berger allemand est tombé du haut de la passerelle du Mont-Olympe, à Charleville-Mézières.
Selon BFM TV, la jeune femme a d’abord plongé, mais a finalement abandonné le sauvetage et a été d’ailleurs aidée par un jeune lycéen de 17 ans qui, alerté par des cris, s’est « précipité » et s’est « accroché à un arbre » pour attraper la main de la dame en difficulté.
Celle-ci, épuisée et en hypothermie, « a été prise en charge et transportée au centre hospitalier de Manchester pour examen », ont expliqué les pompiers des Ardennes.
Nager à contre-courant sur au moins 30 mètres
Alors que le malheureux berger allemand tentait de survivre aux eaux vives de la Meuse, un jeune homme de 19 ans est intervenu à son tour.  Thomas Saidoun est un ancien jeune sapeur-pompier adepte de la natation, il n’a donc pas hésité à plonger puis nager à contre-courant sur au moins 30 mètres afin de rejoindre le chien qui commençait à se laisser couler.
Thomas a chargé le chien sur son dos, comprenant que celui-ci était presque inconscient. « Quand il s’est réveillé, il m’a griffé le torse avant de m’aider à nager », se souvient le jeune homme.
À l’arrivée des secours, tous avaient regagné la berge. Le chien a pu être remis à son propriétaire et Thomas Saidoun a refusé de se rendre à l’hôpital.
Face à cet acte héroïque, les eaux étant déchainées et la température proche de 0 °C, quelques internautes ont même plaidé pour que le jeune héros soit récompensé : « Ils mériteraient une récompense » ou encore « Bravo, très belle action, il y a encore de l’humanité dans ce monde ! Bravo aux sauveteurs ».
De son côté, Thomas Saidoun a confié avoir lui-même perdu un chien dans une noyade. « Que ça soit un animal ou un être humain, c’est pareil. Je n’ai pas réfléchi, je n’ai pas hésité une seconde. »