Lorsqu’Aaron est né, le 6 septembre 2023 dans les Bouches-du-Rhône, il avait l’œil droit très gonflé. Les médecins lui ont diagnostiqué un sarcome orbitaire infantile, qui est un cancer très rare. Moins d’une centaine d’enfants en sont atteints dans le monde. Alors qu’il était condamné, les parents du bébé viennent d’annoncer sa rémission sur les réseaux sociaux.
« C’est un mot qu’on ne pensait jamais entendre, parce qu’il ne se prononce plus, parce que ce que ta maladie est trop rare, trop invasive, avec trop peu de recul », ont posté il y a une semaine les parents d’Aaron sur le compte Instagram sweetlike.aaron, accompagnant leur message d’une vidéo dont les premières images révèlent que le bébé est en « rémission ».
Le jour « le plus beau et en même temps le pire de notre vie »
Le cancer d’Aaron s’est développé in-utéro, derrière son œil droit. « Quand on l’a posé sur moi, on s’est rendu compte que son œil était très gonflé. On a compris tout de suite qu’il y avait un gros problème », raconte à La Provence Caroline Atlani, la maman d’Aaron. Elle et le père de l’enfant, Frédérick Bertrand, ont décrit ce jour comme « le plus beau et en même temps le pire de [leur] vie ».
Depuis sa naissance, le nourrisson lutte avec courage et sans relâche contre cette maladie extrêmement agressive nécessitant des traitements lourds. Transféré au service néonatal de l’hôpital Nord alors qu’il n’avait que quelques heures d’existence, l’enfant a eu sa première chimiothérapie à l’âge de trois semaines.
Voir cette publication sur Instagram
Une batterie d’examens et une lourde opération
Outre la chimiothérapie, le bébé a dû subir de nombreux autres examens et traitements. Sur le compte Instagram sweetlike.aaron, les parents expliquent en effet qu’Aaron a eu « des IRM, scanners, échographies cardiaques, 9 cures de chimiothérapie, 30 séances de radiothérapie, plus d’une centaine de jours cumulés d’hospitalisation, une quarantaine d’anesthésies générales, des dizaines et dizaines de bilans sanguin, deux staphylocoques dorés, un Covid, plusieurs aplasies profondes et fébriles, 4 opérations de voies centrales ».
On a dû par ailleurs lui enlever l’œil droit lors d’une lourde opération, alors que le bébé n’avait que deux mois. Et aucune reconstruction de son œil ne sera possible.
Mais dans tous ces malheurs, ce vendredi 17 mai, la bonne nouvelle est tombée. « On a été pris d’émotion, et c’est encore le cas aujourd’hui », confie Frédérick, même si son enfant doit encore avoir des examens courant juin.
La création d’une association pour faire avancer la recherche
« Auparavant, l’oncologue nous avait dit qu’elle n’emploierait jamais le terme rémission avec Aaron car c’était un cancer rare. Mais elle a finalement employé ce terme car les résultats étaient bons. On n’y croyait pas, on a halluciné ! » souligne encore le papa d’Aaron auprès de nos confrères. La petite famille, qui va pouvoir retrouver une vie normale, a « même eu l’autorisation de partir en vacances cet été », se réjouissent les parents d’Aaron.
Sur Instagram, le message annonçant la bonne nouvelle a été publié accompagné d’une vidéo. Les premières images montrent l’enfant, entouré de ses parents, tenant une pancarte sur laquelle on peut lire : « Je suis en rémission !! » On peut voir ensuite les proches, en larmes, à la suite de cette annonce inespérée. « On était loin d’imaginer qu’on entendrait ce mot magique un jour, et encore moins aujourd’hui. Les larmes qui montent, la joie, ces 9 mois intenses qui sortent et ruissellent sur nos joues », est-il écrit sur le post Instagram.
Le couple a par ailleurs créé l’association « Dans le regard d’Aaron ». L’objectif est de recueillir des dons afin d’aider les enfants atteints d’un cancer et de faire avancer la recherche.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
