Aude : 4 jours après sa 1ere dose du vaccin Pfizer, son fils de 18 ans est victime d’une myocardite

Par Emmanuelle Bourdy
29 juillet 2021 08:22 Mis à jour: 29 juillet 2021 08:22

Il venait de recevoir sa première dose de vaccin Pfizer. Ce jeune de 18 ans a été victime d’une myocardite. Céline, sa mère, veut que cela se sache afin que « ça n’arrive pas à d’autres enfants ».

Depuis le 15 juin, les adolescents âgés de 12 à 17 ans peuvent se faire vacciner et seuls les moins de 15 ans doivent avoir une autorisation parentale ou celle d’un titulaire de l’autorité parentale. Céline Caron, enseignante à Narbonne et mère de trois enfants, n’était pas opposée à la vaccination et avait pris l’initiative de faire vacciner toute sa petite famille.

« Si on avait attendu le lendemain, il ne serait peut-être plus là »

Mais seulement quelques jours après sa première injection du vaccin Pfizer, Quentin Caron, un jeune de 18 ans, a été victime d’une myocardite, rapporte France 3 Occitanie. Après un séjour en réanimation, l’étudiant en BTS à Narbonne est rentré chez lui. Sa mère souhaite faire part de son témoignage.

Le 8 juillet, alors que Quentin avait reçu une injection du vaccin Pfizer 4 jours auparavant, il a été admis en réanimation. Juste après sa première injection, Quentin s’est plaint de maux de tête et avait également mal au thorax. « On nous avait dit que ça pouvait être des effets secondaires du vaccin », explique sa mère. Pourtant, voyant que ses douleurs ne diminuaient pas, elle l’avait alors emmené aux urgences de Narbonne. « Il jouait avec son frère quelques heures avant que je l’emmène aux urgences. Je crois que j’ai eu comme un sixième sens. Si on avait attendu le lendemain, il ne serait peut-être plus là », poursuit la mère de Quentin.

« Je me sens coupable d’avoir écouté le gouvernement sans m’être assez renseignée »

Durant ses huit jours d’hospitalisation, Céline Caron a cru que son fils, qui a passé trois jours en réanimation, allait mourir. « C’est moi qui ai pris rendez-vous pour la vaccination de mon fils, j’ai l’impression que j’ai failli le tuer… Je me sens coupable d’avoir écouté le gouvernement sans m’être assez renseignée », confesse la maman de Quentin.

Consulté par France 3 Occitanie, le compte rendu médical de Quentin stipule que l’adolescent souffre d’une inflammation du muscle cardiaque, à savoir une myocardie, et que « l’imputabilité du vaccin est fortement suspectée ».

Le jeune se remet tout doucement de cette terrible épreuve, mais est loin d’avoir retrouvé toute son autonomie à ce jour. Il a été mis sous traitement pendant trois mois et a interdiction de faire une activité qui lui demande trop d’efforts. « C’était un jeune en parfaite santé et très sportif. Aujourd’hui, il est très fatigué, et aussi très choqué. Quand on passe à côté de la mort à 18 ans, ça laisse des marques », confie la mère de Quentin, traumatisée par cette expérience elle aussi.

« La relation de cause à effet semble très probable »

« On nous dit que les jeunes doivent se faire vacciner, mais il faudrait être sûr qu’il y ait moins de risque dans le vaccin que dans le Covid lui-même pour cette classe d’âge. Et aujourd’hui, ce n’est pas le cas », se révolte-t-elle. Quentin devra effectuer un IRM de contrôle pour vérifier s’il aura des séquelles ou non.

De décembre 2020 à ce jour, à la suite de la vaccination, 81 cas de myocardie ont été recensés en France, dont 64 après l’injection du sérum Pfizer, 7 après une vaccination Moderna et 10 après de l’AstraZeneca, rapporte France 3. En général, cette maladie se déclare après la seconde injection. « Cet effet indésirable reste rare et son évolution sur le patient est favorable. Il ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque du vaccin », ont malgré tout déclaré les autorités de santé.

Le cas de Quentin est donc rare, néanmoins, ni Quentin ni son frère de 16 ans – qui a lui aussi reçu sa première dose de Pfizer le même jour que Quentin – ne se verront prescrire une seconde dose. L’ensemble de l’équipe de cardiologie de l’hôpital de Narbonne s’accorde d’ailleurs pour « conseiller d’éviter la deuxième dose, puisque la relation de cause à effet semble très probable », est-il également notifié sur le compte rendu médical de Quentin.

France 3 a contacté l’ARS Occitanie mais n’a obtenu aucune réponse à ses sollicitations pour le moment.

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