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Auteurs de violences : Bruno Retailleau les qualifie de « barbares », Olivier Faure y voit du racisme

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Photo: SAKUTIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Olivier Faure s’en est pris à Bruno Retailleau, mardi sur TF1, l’accusant de banaliser « un racisme d’atmosphère ».
Le ministre de l’Intérieur a qualifié de « barbares » les auteurs de violences ce week-end en marge des célébrations de la victoire du PSG en Ligue des champions, une expression dénoncée à gauche comme visant les étrangers.
M. Retailleau « cherche a minima à créer une forme de racisme d’atmosphère, en tout cas à le laisser perdurer, à laisser penser que ce n’est pas une pensée absurde », a-t-il estimé. « Il participe dans le débat public avec ceux qui, à l’extrême droite, cherchent à banaliser le racisme, à expliquer qu’il y a une forme de menace qui serait créée par nos concitoyens d’origine étrangère », a-t-il jugé.
Certes, le ministre a fermement dénoncé lundi comme un « crime raciste » le meurtre samedi dans le Var d’un homme de nationalité tunisienne, a reconnu le Premier secrétaire du PS, mardi sur TF1.
Le racisme, « un poison qui tue »
Le meurtre d’un Tunisien dans le Var est un crime « raciste » et « prémédité », a dénoncé lundi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ajoutant que « chaque acte raciste est un acte antifrançais ». »Ce que je veux dire, c’est que le racisme en France et ailleurs, c’est un poison et on le voit bien, c’est un poison qui tue », a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon, ajoutant s’être entretenu au téléphone avec l’ambassadeur de Tunise en France à propos de ce meurtre qui a eu lieu samedi à Puget-sur-Argens.
Bruno Retailleau est accusé régulièrement par la gauche de racisme.