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Carburants : la grève pénalise « les Français qui bossent », déplore Aurore Bergé

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Photo: :Suzanne Durand/The EpochTimes

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Durée de lecture: 3 Min.

Aurore Bergé a déploré dimanche 9 octobre, que la grève dans plusieurs raffineries et dépôts de carburant pénalise d’abord « les Français qui bossent ». La cheffe de file des députés Renaissance appelle à mettre « la pression » à la fois sur les entreprises et syndicats pour trouver un accord.
« C’est pas surtout Total qui est pénalisé, c’est les Français qui bossent, c’est les Français (…) qui se lèvent plus tôt pour essayer de faire plusieurs stations-service le matin et pour pouvoir tout simplement avoir le droit de travailler », a déclaré Mme Bergé sur BFMTV.
Dénonçant une « grève préventive » menée par la CGT alors que des négociations sur les salaires devaient être menées mi-novembre, Aurore Bergé a estimé que « la pression doit être mise des deux côtés ».

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« Grèves préventives à la demande et à la contrainte de la CGT »
« Oui, on a une entreprise (TotalEnergies, ndlr) qui a réalisé des bénéfices exceptionnels. Il est légitime que les salariés demandent à bénéficier de ces résultats exceptionnels qui ont été réalisés aussi grâce à eux », a-t-elle déclaré.
« Ce qui est inacceptable c’est que ces mêmes salariés, à la demande et à la contrainte de la CGT, fassent encore une fois des grèves préventives qui ont un impact sur les français qui travaillent », a-t-elle insisté.
« Il faut ramener les deux à la raison », a souligné Mme Bergé qui a encore réfuté toute « pénurie » sur le territoire, alors même que de nombreuses stations-service connaissent des ruptures d’approvisionnement.
« Ce n’est pas généralisé sur l’ensemble du territoire », a-t-elle argué. « Et si vous dites le mot ‘pénurie’, il se passe une angoisse, une peur et tout le monde qui se précipite à la station-service », a-t-elle plaidé, craignant « un effet boule de neige ».
Amélioration prévue
Le mouvement de grève initié il y a une dizaine de jours a été reconduit dimanche chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, générant des ruptures de stocks d’essence et de diesel en particulier dans les Hauts-de-France et l’Ile-de-France.
La plus grande raffinerie du groupe TotalEnergies, basée en Normandie, celle de Feyzin dans le Rhône, la « bio-raffinerie » de La Mède dans les Bouches-du-Rhône et le dépôt de carburants de Flandres près de Dunkerque dans le Nord sont à l’arrêt, tout comme deux sites de l’américain Esso-ExxonMobil en Normandie et à Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône.
En visite en Algérie, la Première ministre Élisabeth Borne a assuré que la situation allait « s’améliorer tout au long de la semaine », à mesure de l’arrivée de livraisons issues notamment des « stocks stratégiques » français.