Comment cuisiner des repas sains et agréables alors qu’on a une famille difficile

Quelques stratégies pour que votre famille collabore à adopter une alimentation plus saine

Par Leo Babauta
18 décembre 2019 21:53 Mis à jour: 18 décembre 2019 21:55

Passer d’une alimentation pratique, mais malsaine à une alimentation saine et délicieuse peut être un défi lorsque vous vivez seul, mais vous serez confronté à un tout nouveau niveau de défi si vous faites partie d’une famille.

Voici le problème : même si vous souhaitez peut-être adopter une alimentation saine, les personnes difficiles (les enfants, mais aussi les conjoints) peuvent être réfractaires face à ce changement.

Qui veut manger du chou frisé quand le poulet frit et la pizza sont les aliments de base ? Qui veut manger de l’avoine et des fruits alors que les grillardises et les saucisses sont les aliments habituels du petit-déjeuner ?

Eh bien, moi. Et peut-être vous. Cependant, comment faire face à une famille composée de personnes exigeantes sur le plan alimentaire ?

Une lectrice m’a envoyé ce message :

« J’ai deux enfants difficiles et un mari qui n’aime généralement pas les légumes et qui déteste vraiment prendre le même repas deux soirs de suite. Je sais que vous avez une grande famille et je me demande s’il y a des membre de votre famille qui se comportent aussi de la même manière ? ? En quoi cela a-t-il eu une incidence sur la façon dont vous ou votre femme planifiez vos repas ? Je veux vraiment simplifier ma liste de courses, et j’aimerais vraiment que ma famille commence à manger plus sainement. »

Je ne prétends pas avoir une solution à tout, mais nous avons quand même eu un certain succès ici (avec notre famille de 8 personnes). Cela nous a pris du temps, et en vérité, nous avons encore beaucoup de personnes exigeantes dans la famille.

Ceci dit, je vais vous faire part des choses qui ont bien fonctionné pour nous :

1. Nous essayons de trouver des aliments que toute la famille aime, qui sont sains et savoureux. Il peut s’agir de tacos végétariens, de spaghettis végétariens (de nouilles de blé entier), de bols de sushi ou de tout autre plat qu’ils aiment tous.

2. D’autres fois, nous cuisinons quelque chose de moins sain que ces membres plus exigeants aiment bien, ou alors chacun prépare son propre repas – en quantité suffisante si nous voulons nous en servir encore pendant quelques jours.

3. Nous préparons souvent beaucoup de nourriture pour le souper de famille, puis nous conservons les restes pour le déjeuner, et possiblement même pour un autre dîner ou deux. Par exemple, nous faisons une grande marmite de soupe ou de chili. Si un membre de la famille n’aime pas prendre le même repas deux fois de suite, il sera peut-être tout de même prêt à en reprendre quelques jours plus tard.

4. Nous parlons avec les enfants et essayons de les amener à essayer des aliments qu’ils n’aiment pas encore. Ça ne marche pas toujours, mais il est bon de revenir sur le sujet régulièrement. Vous pourriez aussi tenter ça avec votre conjoint. Il peut être attractif de les apprêter de différentes façons de sorte qu’ils soient plus savoureux, juste pour amener les membres plus réticents de votre famille à s’ouvrir à les essayer. Par exemple, s’il n’aime pas le chou frisé, il pourrait apprécier les croustilles de chou frisé cuites avec de l’huile d’olive et des assaisonnements.

(Shutterstock)

5. Parfois, nous cuisinons des plats avec un ingrédient qu’un enfant n’aime pas, des champignons par exemple. Dans ce cas, nous les préparons à part et permettons à l’enfant de ne pas les manger. Cela peut devenir compliqué, mais parfois ce n’est pas si difficile.

6. Si quelqu’un n’aime pas le dîner, il peut simplement en prendre un peu et se faire un sandwich au beurre de cacahuète et à la confiture, ou du fromage grillé, ou autre chose, pour manger à côté. Nos enfants peuvent cuisiner des choses simples pour eux-mêmes.

7. Enfin, nous faisons participer tout le monde à la planification des repas. Tout le monde cherche des idées de repas en ligne. Ils votent sur ce qu’il faut manger. Ils prennent en charge un repas par semaine à cuisiner. S’ils le préparent eux-mêmes, il y a de fortes chances qu’ils en mangent.

Vous n’avez pas à faire tout cela, mais il y a peut-être quelques idées qui pourraient vous être utiles.

En fin de compte, adoptez une philosophie d’habitudes Zen, par de petits changements graduels. Vous n’avez pas à faire tout ça du jour au lendemain. Mais il y a aussi une philosophie d’habitudes Zen qui consiste à aimer le changement que vous créez. Essayez de trouver comment vous pouvez leur montrer qu’il s’agit d’un changement plaisant et délicieusement nutritif.

Leo Babauta est l’auteur de six livres, dont L’Art d’aller à l’essentiel, et le créateur de plusieurs programmes en ligne pour vous aider à maîtriser vos habitudes. Visitez ZenHabits.net.

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