Coronavirus : port du masque obligatoire à Marseille, fermeture des bars et restaurants à 23H dans toutes les Bouches-du-Rhône

Par Epoch Times avec AFP
25 août 2020 20:45 Mis à jour: 26 août 2020 12:41

À partir de ce 25 août, les bars et restaurants fermeront à 23H00 dans toutes les Bouches-du-Rhône, mesure applicable jusqu’au 30 septembre inclus, précise le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Ces mesures entreront en application ce mercredi à 23H00. Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur a annoncé le 24 août un renforcement des mesures de lutte contre le virus du PCC avec l’obligation du port du masque dans tout Marseille et la fermeture des bars et restaurants à 23H00 dans toutes les Bouches-du-Rhône.

Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

Le port du masque, désormais obligatoire dans l’ensemble de l’espace public marseillais pour toute personne de onze ans ou plus, était déjà requis dans les sept premiers des 16 arrondissements de la seconde ville de France, et ce depuis le 15 août. Une première mesure de ce type, le 8 août, avait imposé le port du masque dans certains quartiers de la cité phocéenne, autour du Vieux Port notamment.

La décision de fermeture des bars, restaurants et commerces d’alimentation générale concernera quant à elle l’ensemble du département, entre 23H00 et 06H00. Ces deux mesures sont applicables jusqu’au 30 septembre inclus, précise le communiqué de la Préfecture.

Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avait laissé entendre la prochaine mise en œuvre de nouvelles mesures dès lundi, lors d’une conférence de presse, en parlant d’une « situation préoccupante » de l’épidémie dans le département et spécifiquement à Marseille. « La situation est suffisamment alarmante pour que des mesures complémentaires puissent être envisagées », avait déclaré Christophe Mirmand, estimant nécessaire d’agir préventivement pour « éviter un retour à un état d’urgence sanitaire local qui serait particulièrement préjudiciable », notamment économiquement.

Pas de « coercition »

Ces mesures sont cependant moins sévères qu’envisagées par certains, le préfet ayant aussi évoqué lundi la possibilité de réviser à la baisse la jauge de 5 000 personnes autorisée pour les événements publics, voire l’interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public. « Nous sommes avant tout dans la prévention, dans une démarche qui doit reposer sur un principe de responsabilité individuelle », pas de « coercition », avait alors insisté Christophe Mirmand.

Évoquant ces nouvelles mesures attendues, la nouvelle maire de Marseille, l’écologiste Michèle Rubirola, avait estimé mardi matin qu’on ne pouvait « pas sérieusement empêcher la population de se retrouver ». Mme Rubirola s’était ainsi déclarée favorable à une fermeture des bars et restaurants « plutôt vers 23h00-minuit » : « Ça nous semble(rait) favoriser l’économie de tous ceux qui ont souffert du confinement ».

« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »

« On ne peut pas fermer tous les bars et tous les restaurants du département ! »

Si « la question de l’ouverture des lieux de convivialité se pose naturellement », avait aussi reconnu, mardi matin, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Renaud Muselier, celui-ci avait mis en garde contre une mesure trop stricte : « On ne peut pas fermer tous les bars et tous les restaurants du département ! », avait-il plaidé, appelant à prendre des « mesures de restriction » uniquement contre les établissements qui ne respectent pas les règles sanitaires.

Dans son communiqué, Christophe Mirmand précise que les forces de l’ordre « multiplieront les contrôles pour s’assurer que ces obligations sont bien respectées ». Les contrevenants seront passibles d’une amende de 135 euros, amende qui pourra aller jusqu’à 3 750 euros et six mois de prison en cas de verbalisation répétée dans un délai de quinze jours.

 

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