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Covid-19 : Moderna va construire une « usine à vaccins » à ARN messager en Afrique

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Une femme masaï reçoit une injection du vaccin Moderna Covid-19 au dispensaire Oltepesi à Kajiado, au Kenya, le 9 septembre 2021.

Photo: : PATRICK MEINHARDT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

La société américaine de biotechnologie Moderna, qui commercialise un vaccin anti-Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), a annoncé jeudi la construction prochaine en Afrique d’une usine de vaccins à ARN messager avec l’objectif de fabriquer jusqu’à 500 millions de doses par an.
L’entreprise n’a pas précisé dans quel pays serait implantée cette unité de production. « Nous souhaitons produire sur ce site notre vaccin contre le Covid-19 ainsi que d’autres vaccins à ARN messager », a indiqué dans un communiqué Stéphane Bancel, le patron français de Moderna.
Moderna prévoit d’investir 500 millions de dollars dans son usine africaine, la première sur le continent, où elle compte également fabriquer des médicaments et disposer d’un système d’emballage des produits. « Cela peut aider, mais il y a une question de distribution avec toute une infrastructure qui n’est pas en place », a réagi auprès de Jean-Jacques Le Fur, analyste chez Bryan, Garnier & Co.

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« Investir dans l’avenir »
« Bien que nous nous efforcions toujours d’augmenter la capacité de notre réseau actuel afin de fournir des vaccins pour la pandémie en cours en 2022, nous pensons qu’il est important d’investir dans l’avenir. Nous prévoyons de fabriquer notre vaccin contre le COVID-19 ainsi que d’autres produits de notre portefeuille de vaccins à ARNm dans cette installation », a déclaré Stéphane Bancel, PDG de Moderna.
L’Afrique du Sud, le Rwanda ou le Sénégal ?
Le jeudi 7 octobre, le directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, John Nkengasong, a indiqué à Reuters que l’annonce l’avait surpris, car il n’avait pas été consulté par Moderna avant de prendre sa décision.
Des experts sanitaires anonymes ont aussi déclaré à Reuters que l’Afrique du Sud, le Rwanda et le Sénégal étaient des choix probables. Par ailleurs, les responsables sud-africains n’étaient manifestement pas au courant des plans de Moderna avant que l’annonce publique ne soit faite, selon les informations du site  BreitBart.
 

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