Logo Epoch Times

Cyclone Freddy: le Malawi en appelle à l’aide internationale face à une «tragédie»

top-article-image

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera (à g.), rend un dernier hommage aux victimes d'une coulée de boue lors de funérailles collectives et appelle à l'aide internationale face à cette "tragédie", le 15 mars 2023.

Photo: AMOS GUMULIRA/AFP via Getty Images

Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, en a appelé mercredi à l’aide internationale pour faire face aux ravages du cyclone Freddy, « une tragédie nationale », qui a fait au moins 225 morts dans ce pays d’Afrique australe.
Le chef de l’État a décrété deux semaines de deuil national, avec les drapeaux mis en berne pendant la première semaine. « Ce cyclone est le troisième en 13 mois à frapper notre pays. Une preuve des réalités du changement climatique », a-t-il estimé lors d’un discours télévisé. En déplacement plus tôt à Blantyre (sud), capitale économique et épicentre de la catastrophe, il a assisté à une cérémonie pour les victimes. « C’est une tragédie nationale », a-t-il déclaré.
« Je lance un appel aux partenaires internationaux et aux donateurs pour qu’ils apportent une aide supplémentaire face aux destructions et aux dégâts causés par le cyclone tropical Freddy », a-t-il poursuivi. Une réunion ministérielle d’urgence a autorisé le déblocage d’1,6 milliard de kwacha (1,5 million de dollars) pour les populations affectées. « Mais je peux déjà vous dire que cet argent ne suffira pas », a souligné M. Chakwera dans son discours.
Réparer les infrastructures détruites
Les destructions sont « énormes », a expliqué à l’AFP Felix Washon, porte-parole de la Croix-Rouge du Malawi. Et les ponts effondrés et le niveau des eaux encore élevé à certains endroits compliquent les opérations de sauvetage. Des survivants ont été retrouvés sur des arbres et des toits. À Chilobwe, les habitations vulnérables faites de briques et de terre ont été ravagées par d’impressionnantes coulées de boue. « Il y a des morts ici, tout autour », affirme Fadila Njolomole, 19 ans.
Le président Filipe Nyusi s’est rendu mercredi dans la province la plus touchée lors de cette seconde vague, Zambezia (centre), limitrophe du Malawi. « Nous déplorons 53 morts dans cette province », a souligné M. Nyusi dans une déclaration télévisée après cette visite, appelant à une mobilisation « d’urgence » de l’aide nationale et internationale pour « réparer les infrastructures détruites ».