À Ceuta, plus d’une centaine de migrants ont à nouveau franchi violemment la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Ils sont parvenus à escalader une clôture de 6 mètres en jetant de l’acide, du sang, de la chaux vive et des excréments sur les forces de l’ordre.
L’histoire se répète : le 26 juillet, près de 600 migrants avaient déjà réussi à pénétrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, dans le nord du Maroc, en agressant les agents de la garde civile avec de la chaux vive et des excréments.
Mercredi dernier, le 22 août, la frontière a de nouveau cédé.
Les médias français indiquent que 115 migrants sont entrés en Espagne, mais pour les médias de langue espagnole comme Marca ou El Faro de Ceuta, ce sont plus de 200 immigrants clandestins qui ont pénétré de force sur le territoire espagnol.
Pour parvenir à franchir la frontière, les migrants ont attaqué des agents de la garde civile en leur jetant des « récipients en plastique remplis d’excréments, de sang, de chaux vive et d’acide ».
Selon la préfecture espagnole, sept garde-frontières ont été blessés à cause des brûlures provoquées par les projectiles.
Sur YouTube, des images des migrants fous de joie après avoir posé le pied en Espagne ont rapidement circulé.
Torses nus ou habillés de vêtements lacérés, plusieurs d’entre eux présentaient des blessures aux jambes ou aux mains après avoir escaladé la clôture hérissée de barbelés.
À la vue des caméras qui les filmaient, bon nombre ont remercié Dieu et hurlé leur bonheur d’être arrivés en Espagne, pays où ils pourront effectuer une demande d’asile comme le prévoit le dispositif européen connu sous le nom de « règlement de Dublin ».
Selon Le Figaro, plus de 3000 immigrants clandestins seraient arrivés en Espagne en passant par Ceuta et Melilla (la deuxième enclave espagnole en territoire marocain) depuis le début de l’année.
Le quotidien précise que 25 000 migrants auraient également débarqué dans le pays par la mer depuis le mois de janvier.
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