Un ancien officier de renseignement de l’armée de l’air a déclaré que le gouvernement américain avait récupéré des véhicules OVNI ainsi que les « produits biologiques » des pilotes lors d’une audition à la Chambre des représentants sur les objets volants non identifiés, désormais connus sous le nom de phénomènes anormaux non identifiés (PAN).
Le sous-comité de la Sécurité nationale, des frontières et des Affaires étrangères a tenu une audition le 26 juillet, au cours de laquelle ont témoigné le major à la retraite David Grusch, ancien officier de la United States Marine Corps Force Reconnaissance, représentant du groupe de travail sur les phénomènes anormaux non identifiés du ministère de la Défense, ainsi que d’autres témoins experts.
M. Grusch était l’un des trois témoins de l’audition intitulée « Phénomènes anormaux non identifiés : implications pour la sécurité nationale, la sécurité publique et la transparence du gouvernement ».
La députée Nancy Mace (Parti républicain – Caroline du Sud) a interrogé M. Grusch sur la récupération des « engins écrasés » et sur le fait de savoir si leurs pilotes avaient été retrouvés.
« Vous avez déclaré que le gouvernement était en possession d’engins spatiaux potentiellement non humains. Mais d’après votre expérience et vos nombreuses conversations avec des experts, croyez-vous que notre gouvernement a pris contact avec des extraterrestres intelligents ? » a demandé Mme Mace.
« Je ne peux pas en parler en public », a répondu M. Grusch.
« Si vous pensez que nous avons des vaisseaux qui se sont écrasés – comme nous l’avons dit plus tôt – avons-nous les corps des pilotes qui ont piloté les vaisseaux ? » a questionné Mme Mace, qui souhaitait en particulier savoir si les restes éventuellement retrouvés contenaient « des substances biologiques humaines ou non humaines ».
« Des produits biologiques ont été récupérés de certains de ces corps, oui », a répondu M. Grusch, précisant que les personnes impliquées dans le programme qui dirigeait les tentatives de récupération avaient déterminé que les organismes en question étaient « non-humains ».
« Non humain. C’est ce qu’ont affirmé les personnes ayant une connaissance directe du programme », a-t-il déclaré.
Il a également expliqué aux législateurs qu’il pensait que le gouvernement américain était probablement au courant des activités « non humaines » depuis près de 100 ans en affirmant à Mme Mace qu’il pensait qu’il y avait une « campagne de désinformation active au sein de notre gouvernement pour nier l’existence des phénomènes anormaux non identifiés ».
Un autre témoin, Ryan Graves, directeur exécutif d’Americans for Safe Aerospace, a déclaré qu’il pensait qu’environ 95 % des phénomènes anormaux non identifiés n’étaient pas signalés par les pilotes travaillant pour le gouvernement américain.
La rencontre d’un témoin
Un autre témoin, le commandant à la retraite David Fravor, ancien commandant de la marine américaine, a déclaré devant le comité qu’en 2004, lors d’une mission d’entraînement, il avait été chargé d’enquêter sur un phénomène aérien qui avait été détecté sur le radar du navire de manière persistante pendant des semaines.
Le pilote a déclaré avoir vu un « petit objet blanc en forme de Tic Tac » se déplaçant rapidement à la surface de l’eau, bien qu’il n’ait pas de rotors ou de moyens de propulsion visibles.
« Alors que nous nous approchions de l’objet à environ un demi-mille, l’objet se trouvant juste à gauche a rapidement accéléré et a disparu juste devant notre avion. Notre ailier, qui se trouvait à environ 8000 pieds au-dessus de nous, a également perdu le contact visuel », a expliqué M. Fravor.
Peu après, le navire de commandement a informé M. Fravor que l’objet était revenu sur son radar après avoir parcouru environ 60 miles en moins d’une minute.
Les législateurs estiment qu’en raison d’une grande quantité de preuves probablement non rapportées qui appuient la présence d’événements inexpliqués, deux problèmes se posent. Le premier est qu’il sape la confiance du public dans son gouvernement et que le secret sur la question nuit au processus politique.
« Les observations de PAN ont rarement été expliquées par les personnes qui ont des témoignages de première main sur ces situations », a indiqué Paulina Luna (Parti républicain – Floride) au cours de l’audition.
« Cela est dû en grande partie au manque de transparence de notre propre gouvernement et à l’incapacité de nos dirigeants élus à tenir leurs promesses de publier des explications, des images et les montagnes de documents surclassés qui continuent d’être cachés au peuple américain. »
Objet de l’audition
Dans son communiqué de presse annonçant l’audition, le comité a annoncé qu’il prévoyait d’explorer « des témoignages de première main sur des phénomènes anormaux non identifiés (PAN) et d’évaluer la transparence et la responsabilité du gouvernement fédéral en ce qui concerne les menaces éventuelles que les PAN font peser sur la sécurité nationale des États-Unis ».
Le communiqué de presse souligne également l’intention des membres du comité de mettre en lumière les efforts législatifs visant à favoriser la transparence des PAN et à garantir que le gouvernement fédéral fournisse aux Américains des informations sur les risques potentiels pour leur sécurité et la sécurité nationale.
Selon le communiqué de presse, le représentant Tim Burchett (Parti républicain – Tennessee) a commenté le sujet en déclarant : « Le Pentagone et les bureaucrates de Washington ont caché ces informations pendant des décennies, et nous allons enfin faire la lumière sur elles. Nous faisons appel à des témoins crédibles qui peuvent témoigner publiquement parce que le peuple américain mérite la vérité. Nous en avons fini avec les dissimulations ».
En outre, Mme Luna a affirmé : « Le statu quo de la part du gouvernement américain a consisté à laisser le public américain dans l’ignorance des informations sur les PAN, à refuser de répondre aux questions posées par les lanceurs d’alerte, à éviter les préoccupations des Américains concernant les menaces éventuelles que les PAN font peser sur notre sécurité nationale et la sécurité publique, et à opter pour une surclassification extrême et inutile ».
« Si les derniers mois m’ont appris quelque chose, c’est qu’il s’agit d’un problème qui préoccupe les Américains. Elle a également un impact sur la transparence et la responsabilité que notre gouvernement est censé accorder aux personnes qu’il sert. J’ai hâte de faire la lumière sur ce sujet. »
Lawrence Wilson a contribué à ce rapport.
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