Deux nouveau soldats israéliens tué, l’hommage de l’ONU à ses morts…: un point sur le conflit entre Israël et Hamas

Par Epoch Times avec AFP
13 novembre 2023 12:20 Mis à jour: 13 novembre 2023 18:04

L’armée israélienne a annoncé lundi la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 44 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec l’organisation terroriste Hamas.

Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l’attaque meurtrière menée sur son sol par le Hamas le 7 octobre, et mène en parallèle depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but « d’anéantir » le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans le territoire.

Ce bilan de 44 concerne les soldats tués « dans la bande de Gaza pendant la guerre », a précisé un porte-parole de l’armée israélienne contacté par l’AFP. L’organisation terroriste Hamas a lancé une attaque sans précédent sur Israël, le 7 octobre, au cours de laquelle au moins 1200 personnes sont mortes en Israël, en grande majorité des civils tués le jour de l’attaque, selon les autorités israéliennes.

Dans le nord d’Israël, à la frontière libanaise, où les échanges de tirs entre l’armée israélienne et des groupes armés au Liban sont presque quotidiens depuis des semaines, au moins six soldats et deux civils sont morts côté israélien. Les tirs israéliens, dont certains visent des cibles en Syrie, ont tué au moins 70 combattants du Hezbollah libanais depuis le début des hostilités, selon un décompte de l’AFP basé sur des déclarations du groupe libanais pro-iranien.

Minute de silence et drapeaux en berne de l’ONU

Minute de silence et drapeaux en berne, l’ONU a rendu lundi un hommage mondial en mémoire de ses dizaines de collaborateurs tués dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé qu’une minute de silence soit observée à 9h30 heure locale dans chaque pays où l’organisation dispose d’une représentation.

Le drapeau bleu et blanc des Nations unies a également été baissé à Bangkok, Tokyo et Pékin. À Genève, deuxième plus grand centre des Nations unies après celui de New York, les drapeaux de l’ONU ont également été mis en berne dans la matinée. L’organisation n’a ailleurs hissé aucun des drapeaux de ses 193 pays membres, bordant l’allée principale se trouvant devant l’imposant bâtiment.

Le personnel de l’organisation était également invité à observer une minute de silence « en privé », selon un porte-parole de l’ONU à Genève, Rolando Gomez. Cet hommage, annoncé la semaine dernière, intervient au lendemain de l’annonce par l’ONU « d’un nombre important de morts et de blessés » dans le « bombardement » du siège du programme onusien pour le développement (PNUD) à Gaza.

Des images de l’AFPTV ont également montré dimanche un cratère au milieu de la cour d’une école gérée par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza. L’Unrwa avait, elle, annoncé vendredi que plus de 100 de ses employés étaient morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

National Review et Foxnews entre autres, pointent la responsabilité de l’organisation terroriste Hamas dans le bilan des morts à Gaza du fait qu’il se sert des habitants comme « boucliers humains ». D’une part, le Hamas les a empêchés de fuir les combats et de se déplacer vers le sud dans les premiers jours où Israël l’avait requis. D’autre part, il utilise les abords des lieux de vie civils – les écoles, mosquées, les hôptaux et parfois même les lieux eux-même – pour installer des infrastructures terroristes qui sont ainsi ciblées par Israël.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.