Un mort et deux hospitalisés après intoxication aux champignons dans les Deux-Sèvres

Par Epoch Times avec AFP
2 novembre 2019 15:26 Mis à jour: 2 novembre 2019 18:34

Ils pensaient ramasser des bolets, mais après les avoir consommés, ils ont été pris de violents vomissements.

Une femme de 49 ans est morte dans les Deux-Sèvres, deux personnes ont été hospitalisées dans un état grave, victimes d’une intoxication après avoir mangé des champignons vénéneux, vraisemblablement des amanites phalloïdes, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

Le corps de la victime a été découvert vendredi matin par son mari, à leur domicile de La Chapelle-Saint-Laurent. L’homme, lui même très malade, tout comme sa sœur qui séjournait chez eux, a appelé les secours qui ont constaté le décès, a-t-on précisé auprès de la gendarmerie.

Le mari et la sœur ont été hospitalisés initialement à Faye-L’Abbesse, dans les Deux-Sèvres, puis au Centre anti-poison du CHU de Tours, où ils étaient samedi en réanimation, a confirmé à l’AFP l’Agence régionale de Santé Nouvelle Aquitaine.

Une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte, et une autopsie devait être pratiquée. Selon les premiers éléments, les trois personnes auraient ramassé mardi en forêt des champignons, qu’ils pensaient être des bolets, et les auraient consommés le soir même, avant d’être pris de violents vomissements, quelques heures plus tard, puis mercredi et jeudi.

Appel à la vigilance

L’ARS a dans un communiqué samedi rappelé à la vigilance « après une série de récentes intoxications et des conditions météo favorables » au ramassage des champignons.

Dans le moindre doute, l’ARS appelle « à ne pas consommer » un champignon avant de le faire « contrôler par un spécialiste », pharmaciens ou société de mycologie.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait publié une mise en garde la semaine dernière, après une « forte augmentation » des intoxications aux champignons : 493 cas (dont un grave) signalés en deux semaines en octobre aux centres antipoison, contre un total variant entre 4 et 90 cas par semaine pour les trois mois précédents.

Les symptômes, rappellent ARS et ANSES, apparaissent généralement dans les 12 heures suivant la consommation, et « l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement ».

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