Deux syndicats de police appellent à « ne plus faire de contrôles d’identité » après les propos d’Emmanuel Macron

Par Epoch Times avec AFP
5 décembre 2020 10:03 Mis à jour: 5 décembre 2020 13:11

Alliance et Unité SGP protestent contre les accusations du chef de l’État concernant la question des contrôles au faciès et les discriminations.

Alors que près de 90 manifestations sont prévues ce samedi dans toute la France pour protester contre la proposition de loi sécurité globale, deux principaux syndicats de gardiens de la paix, Alliance et Unité SGP désapprouvent les propos d’Emmanuel Macron concernant la question des contrôles au faciès et les discriminations, l’un d’eux appelant les policiers à « ne plus faire de contrôles d’identité » et à ne plus mener d’interpellations.

« Non, la police n’est pas raciste et elle ne choisit pas sa délinquance », a lancé le syndicat Alliance dans un tract et une vidéo diffusés sur les réseaux sociaux.

Il y dénonce « la défiance de l’État vis-à-vis des policiers », des « allusions douteuses sur les actions des policiers ». « La présomption de culpabilité de racisme ou de contrôle au faciès n’aura pas lieu », assure-t-il, mettant en garde « C’est honteux. Le président aura la police qu’il mérite », s’insurge la section Grand Est du syndicat Alliance.

« Ça ne se passera pas comme ça »

De son côté, Unité SGP se demande « sur quelle statistique ethnique, interdite et inexistante en France est basée » l’affirmation du chef de l’État sur la question des contrôles au faciès, dans un tract diffusé sur Twitter.

« Emmanuel Macron accuse les policiers d’être responsables des décisions des politiques des 50 dernières années.Vous décidez de discriminer et de cloîtrer en banlieue des populations puis nous le faites payer ? Non. Ça ne se passera pas comme ça », ajoute-t-il.

Les policiers appelés à « ne plus faire de contrôles d’identité »

 

Les syndicats déplorent également que le chef de l’État ait évoqué le terme de « violences policières »,  qu’il y a « des policiers qui sont violents », et « qu’il faut sanctionner », a-t-il déclaré. Emmanuel Macron a promis le lancement en janvier d’une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l’État, le Défenseur des droits et des associations.

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