Les ex-collaborateurs de la députée (LREM) Laetitia Avia vont porter plainte pour « harcèlement moral » et abus de pouvoir

Par Epoch Times avec AFP
18 mai 2020 08:42 Mis à jour: 18 mai 2020 20:36

La députée est accusée de moqueries sur le physique, d’humiliations, harcèlements et abus de pouvoir sur ses collaborateurs.

D’anciens collaborateurs de Laetitia Avia, qui ont dénoncé dans Mediapart des humiliations à répétition dans leur travail, préparent une plainte pour « harcèlement moral » contre la députée LREM, a annoncé lundi leur avocate dans un communiqué.

Me Maud Sobel, du barreau de Paris, a en effet annoncé ce lundi 18 mai qu’elle était chargée de représenter les cinq plaignants, qui vont porter plainte pour « harcèlement moral ».

Accusée d’humiliations, harcèlements et abus de pouvoir sur ses collaborateurs

Avocate et militante de la première heure de LREM, Laetitia Avia est à l’origine de la loi contre les contenus haineux sur Internet adoptée le 13 mai. Mais les témoignages anonymisés de cinq de ses ex-assistants parlementaires recueillis par Mediapart ont semé le trouble sur d’éventuelles contradictions entre le discours public de l’élue contre les discriminations et ses pratiques au travail.

Dans l’article, la députée est accusée de moqueries sur le physique, la tenue vestimentaire de militantes ou d’une élue et d’humiliations, harcèlements et abus de pouvoir sur ses collaborateurs. Sont également évoqués des propos jugés sexistes, racistes ou homophobes dans ses échanges avec son équipe.

La députée a annoncé qu’elle allait porter plainte en diffamation contre le journaliste de Mediapart, parlant « d’accusations mensongères » et de « manipulation ».

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Aucune convocation côté LREM

Au début du confinement, le même journaliste avait, dans un article publié par Libération, accusé la députée d’avoir « remué ciel et terre pour faire revenir dans la capitale une de ses collaboratrices, malade et en vacances ».

La présidence de l’Assemblée nationale et celle du groupe LREM ont été avisées de l’affaire. La cellule anti-harcèlement lancée en février a également été saisie ainsi que la déontologue.

La députée doit prendre la parole ce lundi soir devant le bureau exécutif de LREM, dont elle est membre, « mais il n’y a pas de convocation ou d’audition inscrite à l’ordre du jour » liées à cette affaire, a appris l’agence France Presse (AFP) auprès du mouvement.

 

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