Diffamation d’Olivier Dartigolles envers Génération Identitaire : la cour d’appel d’Aix-en-Provence considère que c’est une faute civile

Par Emmanuelle Bourdy
8 mars 2022 09:23 Mis à jour: 8 mars 2022 19:29

L’ancien porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, avait été relaxé le 12 février 2021 par le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes), après avoir été assigné en diffamation par le groupe Génération Identitaire. L’affaire a été jugée en appel au tribunal d’Aix-en-Provence.

L’élu communiste de Pau, Olivier Dartigolles, était accusé de diffamation publique à l’égard de Génération Identitaire. Sur le plateau de CNews, en 2018, il avait relié le groupe identitaire à une série de dégradations et tags racistes et anti-migrants à Pau et son agglomération, notamment à Billère et Lons.

Dans un premier temps relaxé par le tribunal de Grasse

Olivier Dartigolles avait été jugé le 12 janvier 2021 par le tribunal de Grasse, qui avait rendu public son délibéré le 12 février 2021. L’élu communiste s’était alors félicité de sa relaxe.

« Je viens d’être informé de la décision du tribunal suite à la procédure en diffamation publique engagée contre moi par Génération Identitaire suite à mon expression lors d’un débat sur CNews. Je suis relaxé. Une belle victoire judiciaire. Mais aussi politique et morale », avait écrit Olivier Dartigolles sur Twitter ce 12 février 2021.

Condamné par la cour d’appel d’Aix-en-Provence en appel, mais au civil

Cependant, il vient d’être condamné par la cour d’appel d’Aix-en-Provence en appel, mais au civil. L’ex-porte-parole du Parti communiste français a précisé sur Facebook : « L’affaire jugée par la Cour d’Appel était exclusivement civile. Ma relaxe par le Tribunal correctionnel de Grasse et l’absence d’appel du Parquet a mis un terme définitif à la poursuite pénale. »

Il a ensuite souligné sur le réseau social que la cour d’appel d’Aix-en-Provence « n’a pas retenu la nullité de la plainte de Génération Identitaire », contrairement aux premiers juges du tribunal correctionnel de Grasse. Il a ajouté que la cour « a considéré que [ses] propos tenus sur le plateau de CNews constituaient une faute civile entraînant un droit à réparation du préjudice subi par cette association ».

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