Elite de basket: «Ce n’est qu’un au revoir» commente Victor Wembanyama

Par Epoch Times avec AFP
15 juin 2023 22:51 Mis à jour: 16 juin 2023 07:11

« Je me dis que ce n’est qu’un au revoir », a livré Victor Wembanyama, battu en finale du Championnat de France par Monaco jeudi, pour son dernier match avant la draft de la NBA jeudi prochain quand il sera très certainement recruté par San Antonio qui a hérité du choix N.1.

QUESTION: Quel sentiment prédomine après ce dernier match ?

REPONSE: « C’est frustrant parce qu’il y avait la place de gagner ce match. C’est ce qu’on s’est dit. On aurait pu gagner ce premier match à domicile et ce n’était plus pareil. (…) Mes rêves et mes objectifs, étaient de gagner le Championnat de France. Bien sûr, il y avait plein d’obstacles sur la route. Ils n’allaient pas nous laisser faire. Mais c’est quand même un honneur d’avoir pu regarder Monaco dans les yeux en finale sur deux des trois matches. C’est sans doute une équipe du top-30 mondial. C’est la crème de la crème. (…) On a eu des hauts et des bas et on a toujours su rebondir cette année. Je suis content de mon équipe et de tout ce qui s’est passé, c’est super. Je suis juste fier d’eux. »

Q: Avez-vous pensez que vous jouiez vos dernières minutes en France ?

R: « Mon esprit était concentré sur ces finales ces dernières semaines. Beaucoup de choses se passent, j’ai énormément de choses à planifier avec ma famille et mes agents. Tellement de choses traversent mon esprit mais je me sens juste chanceux. (…) Je ne me disais pas que c’était le dernier match car je voulais le gagner. Mais à la fin, franchement, c’était spécial. Je me dis qu’avec l’équipe de France, j’en jouerai d’autres en France. Surtout l’année prochaine (avec les JO, ndlr). Je me dis que ce n’est qu’un au revoir. (…) J’ai l’impression de clore une partie de ma vie. Je suis fait pour ça, je n’ai pas d’inquiétude. Même si c’est le début d’une nouvelle chose. (…) Je savais que j’irais en NBA mais je sais aussi qu’il y aura des épreuves. Seulement pour moi, elles servent seulement à montrer qu’on mérite la récompense à la fin. Chaque défaite est plus une leçon qu’un échec. Si j’ai perdu aujourd’hui, je sais que ça me servira dans cinq ou dix ans. »

Q: L’instant où vous serez choisi lors de la draft jeudi prochain, à quel point l’attendez-vous ?

R: « Ce moment où mon nom va être prononcé par Adam Silver (président de la NBA), c’est quelque chose que j’ai imaginé déjà et dont j’ai rêvé depuis longtemps. Ca va être un mélange d’émotions incroyables. Je n’ai pas l’habitude de stresser avant les matches ou les grands événements. Mais pour ce moment de bascule dans ma vie, j’aurai sûrement la boule au ventre. Je ne sais pas exactement comment je me sentirai mais c’est sûr que ce sera un moment extrêmement spécial. (…) Mon programme va être très chargé. Après la draft, je sais que j’ai des aller-retours à faire aux Etats Unis avant même la Summer League (la préparation d’avant-saison de NBA, ndlr). Il n’y a pas que du sportif, pour l’équipe de France (qui dsputera la Coupe du monde du 25 aout au 10 septembre, ndlr) j’en parlerai avec Vincent mais ma volonté est de toujours représenter la France. »

Propos recueillis en conférence de presse.

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