États-Unis : chômage bas et forte augmentation des salaires

9 septembre 2018 13:07 Mis à jour: 9 septembre 2018 20:14

Le salaire horaire moyen des citoyens américains a atteint $27.16 au mois d’août, 10 cents au dessus des mois précédents et 3% au-dessus de sa valeur en août 2017, d’après les données publiées le 7 septembres par le BLS, bureau des statistiques sur l’emploi.

« D’après nous, l’information la plus importante de ce rapport est la forte augmentations du salaire moyen, qui dépasse les attentes », commente la banque Goldman Sachs.

Ces chiffres sont les plus hauts depuis 2009.

Plus de  201 000 emplois ont été créés sur le mois d’août, plus que les 190 000 attendus. La croissance des mois de juin et juillet (248 000 et 157 000) a été revue à la baisse de 50 000 après obtention de données révisées par le BLS.

« Le #JobsReport d’aujourd’hui est une nouvelle bonne nouvelle pour #AmericanWorker [travailleurs américains], » a commenté le Secrétaire au Commerce Wilbur Ross dans un tweet du 7 septembre. « Grâce aux mesures de croissance de @POTUS [Président Trump], les entreprises américaines embauchent et les salaires continuent d’augmenter. »

Le taux de chômage est resté à 3.9 % au mois d’août, une situation de plein emploi. Depuis les années 1960, les États-Unis n’ont connu que 10 mois avec un chômage inférieur à 4%. Cinq d’entre eux pendant les années 2000, un peu avant la bulle boursière d’interne. Les quatre autres depuis le mois d’avril 2018.

Le taux de chômage des six derniers mois est de 3,93%, le plus bas depuis mars 1970. Pour les populations afro-américaines et hispaniques, les taux sont également au plus bas (6.3 % et 4.7 % , respectivement).

« Nous faisons mieux pour l’emploi et l’économie que tout qui a été fait jusque-là », commente le Président Trump dans un tweet du 8 septembre. « Mais le plus important est que notre pays a un POTENTIEL INCROYABLE POUR LE FUTUR. Nous ne faisons que commencer! »

Les statistiques sur l’emploi ne prennent pas en compte ceux qui n’ont pas cherché de travail durant le mois précédent. Le BLS fournit également des chiffres pour ceux qui cherchent un emploi depuis 12 mois et pour ceux qui travaillent à temps partiel et cherchent un emploi à temps plein. En incluant ces derniers, le taux de chômage était à 7.4 % en Juillet – son plus bas depuis avril 2001.

La politique économique de Donald Trump prend le crédit de cette accélération de la croissance économique avec ses baisses de taxes et son assouplissement des règles, en particulier environnementales. Il a aussi fortement incité les entreprises à investir localement plutôt qu’à l’étranger.

La croissance du PIB américain s’est accélérée pour atteindre 4.1 % durant le second trimestre sur la base d’une forte dépense des entreprises et des consommateurs, ainsi qu’un accroissement des exportations.

L’économie américaine semble globalement peu affectée par l’augmentation des taxes douanières américaines, dont le but est d’après le gouvernement américain de rétablir un équilibre dans les relations commerciales avec les autres pays.

Stabilisation des prix du pétrole

L’augmentation des salaires est équilibrée par la hausse des prix sur les produits de grande consommation. Deux indicateurs de l’inflation, le Consumer Price Index et le Personal Consumption Expenditures, affichent des taux annuels de 2.9 et 2.3 % au mois de juillet, alimentés par l’augmentation du cours du pétrole sur la même période.

Le cours du pétrole et de ses dérivés fluctue du fait des ajustement de production par les pays possesseurs des grandes réserves, qui font face à des instabilités politiques et militaires et à des désastres naturels. Les fluctuations résultantes du cours sont amplifiées par les spéculateurs qui exploitent cette situation pour générer des gains boursiers.

Le Président Donald Trump a vertement critiquer l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEC) , l’accusant de faire artificiellement monter les prix en fixant des quotas de production. Dans un tweet du 4 juillet, il a rappelé à l’OPEC que les Etats-Unis disposent de confortables marges d’action au sein de leur organisation.

« Le monopole de l’OPEC doit se souvenir que les prix de l’essence augmentent et qu’ils font peu pour aider. Il ne fait que tirer les prix vers le haut alors que les États-Unis défendent beaucoup de ses membres pour peu de $, » tweete-t-il. « Il faut que ce soit une route à double-sens. BAISSEZ LES PRIX MAINTENANT! »

La dénonciation par M. Trump de l’accord sur le nucléaire iranien, le 8 mai, a également inquiété les marchés puisque les sanctions associées bloquent l’importation de pétrole iranien. L’administration Trump a cependant dit qu’elle souhaite travailler avec les pays pour changer de fournisseur de pétrole avant l’entrée en vigueur des sanctions, le 4 novembre prochain, une date qui pourrait être repoussée pour les pays en ayant besoin.

Le cours du pétrole s’est stabilisé pendant les 6 dernières semaines.

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