Examen des traitements ambulatoires contre le Covid-19

Par Joseph Mercola
5 janvier 2022 00:13 Mis à jour: 5 janvier 2022 00:19

Le Dr Pierre Kory est un des chefs de file du mouvement en faveur d’un traitement précoce du Covid-19 aux États-Unis. Spécialiste des soins intensifs, il est triplement diplômé en médecine interne, soins intensifs et médecine pulmonaire. Il est également membre de la Frontline Covid-19 Critical Care Alliance, FLCCC (l’Alliance de première ligne en soins intensifs contre le Covid-19, ndt.), une des premières organisations à publier des traitements contre le Covid-19 en ligne.

Le Dr Kory a passé la majeure partie de sa carrière au Beth Israel Medical Center à Manhattan, dans l’État de New York, où il a dirigé l’unité des soins intensifs. Il a également dirigé un cabinet de consultation externe très fréquenté. Il y a environ six ans, il a été recruté par le centre médical de l’université du Wisconsin à Milwaukee où il a dirigé l’unité des soins intensifs. « Lorsque le Covid-19 a frappé, j’occupais un poste d’autorité », dit-il. « J’ai démissionné, en raison de la façon dont ils géraient la pandémie. »

Une opposition véhémente aux options de traitement

Le centre médical de l’université du Wisconsin, comme la plupart des hôpitaux des États-Unis, a insisté pour ne fournir qu’un soutien psychologique. Dans ces circonstances, le Dr Kory a refusé de demeurer à un poste de direction. Pour la première fois dans l’histoire de la médecine moderne, on disait aux patients de rester chez eux tout simplement et de souffrir à la maison, jusqu’à ce que leur état se dégrade à un point tel qu’ils frôlent la mort. Puis, on leur disait de se rendre à l’hôpital où ils étaient placés sous un ventilateur, un traitement potentiellement mortel.

« Je savais qu’il existait toute une série de traitements que nous pouvions mettre à profit. [Et pourtant] nous n’utilisions rien », dit-il. On a même dit aux médecins de ne pas avoir recours aux anticoagulants, même pour les nombreux patients dont la coagulation sanguine était « hors norme ». « On faisait [parfois] une prise de sang et nous pouvions voir le sang coaguler très rapidement dans les tubes », se souvient-il.

Aujourd’hui, la maladie semble avoir considérablement évolué. Par exemple, nous ne voyons plus les taux élevés de coagulation du sang, une bonne nouvelle.

Toutefois, étrangement, dès le début de la pandémie, « on nous disait littéralement qu’il fallait [être dans un cadre] d’essais contrôlés randomisés pour pouvoir faire quoi que ce soit », affirme le Dr Kory. Encore à ce jour, les autorités sanitaires refusent de reconnaître tout protocole de traitement, en dehors du médicament Remdesivir et des vaccins contre le Covid-19.

« Des gens mouraient, et toutes mes propositions étaient rejetées. Mes supérieurs se présentaient [à mes réunions cliniques] et me demandaient de me retirer, parce que je proposais de faire ceci, de faire cela et autre chose. Et ils ne voulaient rien faire. »

Et donc j’ai dit : « J’arrête ! J’ai démissionné à la mi-avril 2020. Je suis ensuite allé à New York pendant cinq semaines et j’ai dirigé mon ancienne unité de soins intensifs à New York. »

L’importance des stéroïdes dans le traitement du Covid-19

En mai 2020, le Dr Kory a témoigné devant le Sénat américain. Il a souligné combien il était important d’utiliser des stéroïdes pendant la phase hospitalière due à une infection au Covid-19. À cette époque, il travaillait encore pour l’Université du Wisconsin. Il n’avait pas encore démissionné, et [ses supérieurs] « étaient livides que je parle en public, que je donne mon opinion ».

C’est étonnant, car pour un expert, « vous êtes responsable de partager vos connaissances et votre expertise », souligne le Dr Kory. « Pourtant, ils étaient très mécontents que je le fasse. »

Sept semaines plus tard, la publication des résultats de l’essai britannique intitulé « RECOVERY » ont donné raison au Dr Kory, montrant les effets bénéfiques des corticostéroïdes. Depuis lors, les stéroïdes font partie des soins standards dans la phase hospitalière.

Les stéroïdes réduisent efficacement l’inflammation en général. Ils semblent particulièrement utiles en cas d’infection avancée par le Covid-19. Un de mes amis proches était atteint d’une forme très grave de Covid-19. Son état a continué à s’aggraver malgré le fait qu’il suive toutes mes recommandations.

Il connaissait le Dr Peter McCullough. Il lui a donc envoyé un SMS et on lui a dit d’ajouter de la prednisone et de l’aspirine à son traitement actuel. Dès qu’il a pris la prednisone, il a commencé à aller mieux.

Comme l’explique le Dr Kory, il s’agit d’une expérience courante. Toutefois, il est important de noter que les preuves montrent que, lorsqu’ils sont utilisés de manière trop hâtive, pendant une infection légère, les corticostéroïdes font plus de mal que de bien. Or, dès que le patient entre dans la phase modérée de la maladie, qu’un dysfonctionnement pulmonaire ou qu’un besoin d’oxygène est constaté, les corticoïdes jouent un rôle clé et permettent de sauver des vies.

Les stéroïdes doivent être utilisés au bon moment

L’infection par le SRAS-CoV-2 déclenche une cascade très complexe d’inflammations. Plus précisément, explique le Dr Kory, la forme de Covid-19 grave est un syndrome d’activation des macrophages. Puisqu’un sous-type de macrophages, soit les macrophages « hyperinflammatoires », finissent par causer des dommages aux organes, il faut utiliser des médicaments qui suppriment leur activité ou les repolarisent en macrophages « hypoinflammatoires ».

La clé est d’utiliser les stéroïdes au bon moment – ni trop tôt ni trop tard, soit le « principe de Boucles d’or ». À ce sujet, il n’y a pas de règle absolue, car chaque patient est différent. Toutefois, en règle générale, il ne faut PAS les utiliser avant ou à moins de constater une aggravation significative des symptômes, au point de rendre la respiration plus difficile.

Le protocole de traitement « hors hôpital » préconisé par le Dr Kory inclut le corticostéroïde « prednisone » au jour 7, 8 ou 9, si la situation continue à se dégrader. Il est important de NE PAS prendre ce stéroïde au début de la maladie, car il aggraverait l’infection en augmentant la réplication virale.

La dose suggérée est de 1 milligramme de prednisone ou de méthylprednisolone par kilogramme de poids corporel. Lorsqu’il utilise la méthylprednisolone (Medrol®) (que le Dr Kory préfère, en partie parce que les concentrations dans les tissus pulmonaires sont plus élevées que celles de la prednisone), il la divise en deux doses quotidiennes. Le Dr Kory ne recommande pas l’utilisation de la dexaméthasone, car elle ne fonctionne pas aussi bien pour les maladies pulmonaires. Pourtant, la plupart des médecins américains utilisent la dexaméthasone s’ils ont recours à des stéroïdes.

La dose peut être augmentée en fonction de la gravité et de la trajectoire de l’infection. « Je vais probablement doubler ou tripler la [dose] jusqu’à ce que je parvienne à stabiliser le patient », explique-t-il.

« Une fois qu’ils n’ont plus besoin d’oxygène, je diminue progressivement [le stéroïde] sur une semaine à 10 jours, parfois moins. Cela dépend de la durée de l’oxygénation. Si le patient a été sous oxygène pendant une courte période, je fais une diminution rapide. S’il a été sous oxygène pendant une longue période, je fais une diminution plus lente. Mais je ne réduis pas complètement la dose tant qu’il est sous oxygène. »

Quand utiliser les anticoagulants ?

Comme nous l’avons mentionné précédemment, si les premiers cas de Covid-19 ont souvent entraîné une coagulation sanguine grave, cette caractéristique de l’infection semble aujourd’hui être moins commune. Et lorsqu’il y a coagulation, elle est généralement beaucoup plus légère que ce que nous avons précédemment pu observer. Il demeure que les anticoagulants peuvent être essentiels dans ces cas.

« Ce que je fais avec la coagulation, c’est que je suis généralement le D-dimère à l’admission. Le D-dimère est un marqueur des lésions endothéliales et de la coagulation. Chez les patients dont le D-dimère est normal, je me contente d’administrer des doses prophylactiques de routine. S’il est modérément élevé, j’administre des [doses] modérées. Et s’il est sévèrement élevé, j’administre des anticoagulants à pleine dose », explique le Dr Kory.

Il utilise généralement un anticoagulant appelé Lovenox®. Les patients reçoivent également de l’aspirine à pleine dose, sauf en cas de contre-indication. Je pense que les enzymes fibrolytiques, tels que la lumbrokinase et la nattokinase, qui aident à dégrader la fibrine, pourraient être une meilleure option que l’aspirine. Le N-acétyl-cystéine (NAC) pourrait également être une autre option. Toutefois, le Dr Kory n’est pas convaincu :

« Nous avons utilisé le NAC dans différents [traitements] de maladie au fil des ans. C’est un traitement standard pour les surdoses d’acétaminophène. Toutefois, ce ne l’est pas pour la fibrose pulmonaire. En médecine pulmonaire, ce dont je suis un expert, nous avons étudié le NAC pendant des décennies. Aucune de ces études n’a abouti. En ce qui concerne la septicémie, les résultats ne sont pas vraiment concluants. »

« Donc, pour les maladies graves, nous pensons qu’il s’agit d’un médicament efficace et d’un bon antioxydant. Je pense qu’il a des [effets] anticoagulants. Toutefois, notre opinion est qu’il est généralement faible. Donc, pour la phase hospitalière, nous pensons qu’il est trop faible. »

La vitamine C

Un autre composé important est la vitamine C par voie intraveineuse. Si certains hôpitaux universitaires peuvent en proposer, la plupart n’en ont pas, mais pourraient s’en procurer auprès d’un autre hôpital à proximité. Il est important de noter que, pour être efficace, la vitamine C doit être administrée dans les six premières heures de l’admission à l’unité de soins intensifs. Il pourrait en être de même pour les infections dues au Covid-19.

Cela est particulièrement vrai pour les doses relativement faibles recommandées par le protocole « Math+ » de l’alliance FLCCC pour le traitement hospitalier du Covid-19, à savoir 1 500 mg ou 1,5 gramme. De nombreux médecins de médecine naturelle ambulatoires utilisent 25 à 50 grammes de vitamine C par voie intraveineuse. Toutefois, la plupart des hôpitaux n’autorisent pas une dose aussi élevée, même s’il est probable que des doses plus élevées soient efficaces si la fenêtre de traitement précoce (soit les six premières heures) a été manquée. Donc, pour des raisons logistiques et pragmatiques, le protocole Math+ préconise des doses relativement faibles.

Une suggestion serait d’appeler l’hôpital où vous iriez si vous aviez à être admis pour une infection au Covid-19 et de demander s’ils ont de la vitamine C par voie intraveineuse. S’ils n’en n’ont pas, vous pourriez demander à votre médecin d’en commander pour vous et de l’apporter à l’hôpital, si vous ou un membre de votre famille deviez y être admis pour une infection au Covid-19 ou une septicémie. Bien sûr, le médecin doit accepter de l’utiliser. Certains ne veulent pas.

« Vous auriez dû voir la résistance que j’ai rencontrée. À un moment donné, j’étais directeur de la principale unité de soins intensifs de l’Université du Wisconsin. Les données étaient si écrasantes que j’ai dit : ‘Hé, les gars, ne pouvons-nous pas simplement établir un protocole où nous donnons de la vitamine C par voie intraveineuse à tous les patients admis ? Quel est l’inconvénient ?’ »

« Tout le monde a commencé à évoquer d’éventuels calculs rénaux et de toutes sortes d’absurdités. Or tant de données montrent que cela ne se produit pas dans les maladies aiguës, ou dans les formulations par voie intraveineuse. (…) J’ai l’impression de vivre dans une bande dessinée. Chaque fois que je [propose un traitement] à quelqu’un, cette personne ne croit tout simplement pas que cela puisse fonctionner. Parce qu'[elle croit que] si ça marchait, elle le ferait déjà. C’est bizarre. »

Le protocole de l’Alliance FLCCC

Il ne fait aucun doute que des protocoles tels que celui élaboré par l’Alliance FLCCC et les organisations mentionnées ci-dessous auraient pu sauver de nombreuses vies, s’ils avaient été mis en œuvre à grande échelle. Pourtant, malgré le succès des traitements proposés, de nombreux hôpitaux n’y ont toujours pas recours à ce jour.

« Notre protocole est en constante évolution », note le Dr Kory. « Nous ne disons pas qu’il s’agit de la seule façon de traiter [le Covid-19]. C’est le traitement que nous avons retenu. Nous nous réservons le droit de supprimer ou de modifier les doses, ou de substituer un nouveau médicament. »

« Nous voulons suivre les données, les expériences acquises et les connaissances liées à cette maladie. C’est la première chose à faire. Deuxièmement, tous nos protocoles sont des protocoles de thérapie combinée. »

« Et d’ailleurs, cela fait peur aux médecins. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent savoir. Comment savez-vous que [la formule est adéquate] ? Il existe des essais réalisés pour chaque composant individuel qui montrent leur efficacité. Nous pensons que les composants sont synergiques. Toutefois, nous ne ferons jamais d’essai pour tester chacun des composants séparément de nos protocoles. »

« Cependant, il existe un certain nombre d’autres protocoles. L’Association des médecins et chirurgiens américains (Association of American Physicians and Surgeons, AAPS) a un protocole. Le Conseil mondial de la santé (World Council for Health) propose un certain nombre d’options. Donc, de nombreux médecins pourraient mettre l’accent, ou pas, sur un médicament [ou un autre] de notre protocole. Nous ne prétendons pas que notre [protocole] est la seule option [de traitement]. Toutefois, nous y avons beaucoup réfléchi. »

« La plupart des médicaments que nous utilisons sont d’usage courant et réaffectés, ils ne sont pas nouveaux. Ils sont très connus depuis des décennies. Leurs profils de sécurité sont bien connus. Ils ont tendance à être généralement peu coûteux et leurs mécanismes sont bien connus. L’ivermectine est un médicament central dans tous nos protocoles, allant de la prévention, au traitement précoce, à l’hospitalisation ainsi que pour traiter le syndrome de la Covid-19 de longue durée. Elle est utilisée pour de nombreuses raisons. »

Pourquoi l’ivermectine ?

Selon le Dr Kory, l’ivermectine est un puissant antiviral. « Depuis 10 ans maintenant, cela est démontré en laboratoire pour un certain nombre de virus », dit-il. « Il a été montré qu’elle interrompt la réplication [des virus] Zika, de la dengue, du Nil occidental et même du VIH. Les études cliniques sont tout simplement stupéfiantes. » Il poursuit :

« J’aimerais prendre une minute pour dire que, pour ceux qui qualifient l’ivermectine de médicament controversé, j’aimerais simplement rappeler qu’il n’est absolument pas controversé. »

« Il s’agit d’un médicament qu’on enterre du fait de la corruption, [au sens où], du fait de corruption, on nie son efficacité. Il y a des autorités très puissantes qui ne veulent pas que l’efficacité de ce médicament soit connue parce que, si elle est connue, [l’usage de l’ivermectine] deviendra la norme en matière de soins. Cela anéantira le marché d’un certain nombre de nouveaux produits pharmaceutiques. »

« Si on réfléchit aux mesures prises à l’encontre de l’ivermectine, on comprendre tout de suite que [ce médicament] constitue une menace pour quelque chose de grand et de puissant. Parce que, bon Dieu, ce médicament est sous attaque [alors qu’il a été utilisé dans] 64 essais contrôlés, qui ont presque tous montré des effets bénéfiques, dont beaucoup sont importants. »

« Pourtant, ils déforment [la réalité de ces essais] pour faire croire que [ce médicament] est controversé. C’est absurde. Nous savons que cela fonctionne. Nous le savons grâce à des études in vitro, des études in vivo réalisées sur des animaux et des séries de cas. »

L’une des premières séries de cas, qui a eu cours en République dominicaine, a été publiée en juin 2020. Les médecins ont traité consécutivement 3 300 patients atteints du Covid-19, aux urgences, avec de l’ivermectine. Parmi ces patients, seuls 16 ont été hospitalisés et un seul est décédé. Ce résultat est assez impressionnant, compte tenu du fait qu’il s’agissait de personnes gravement malades.

Il est important de noter qu’il existe une relation dose-réponse [entre le médicament] et la charge virale. Il a été démontré que le variant Delta produit des charges virales 250 fois plus élevées que le variant Alpha. Lorsque le variant Delta est devenu prédominant, des « défaillances » avec le protocole de prévention du Covid-19 ont commencé à se produire.

« Je suis l’un d’entre eux. J’ai eu le Covid alors que je prenais [l’ivermectine] toutes les semaines », relate le Dr Kory. « Maintenant, on préconise de prendre ce médicament deux fois par semaine. Est-ce la bonne dose ? Nous n’en sommes pas sûrs. Mais nous voyons beaucoup moins de [cas] maintenant avec une dose plus élevée. La dose pourrait-elle être [encore] plus élevée ? Peut-être. Mais, mais nous savons que cela fonctionne comme traitement préventif. »

Des doses plus élevées d’ivermectine sont également utilisées pour traiter une infection au variant Delta. Dans les stades plus avancés de la maladie, le médicament est utile grâce à ses propriétés anti-inflammatoires. Contrairement à de nombreux autres médicaments, l’ivermectine est bénéfique à tous les stades de l’infection.

Un taux de vitamine D adéquat est crucial

Parmi les autres composants utilisés dans les protocoles prophylactique et curatif du Covid-19 de l’Alliance FLCCC figurent des composés ayant des propriétés antivirales ou anti-inflammatoires, ou une combinaison des deux. Il s’agit par exemple de la mélatonine, de la quercétine, du zinc, ainsi que d’anticoagulants tel que l’aspirine.

Idéalement, nous devrions tous nous assurer d’avoir un taux de vitamine D adéquat avant d’avoir besoin d’être traité contre le Covid. Si vous ne le connaissez pas, faites vérifiez votre taux sanguin de vitamine D. S’il est inférieur à 40 ng/mL, commencez à prendre un supplément oral. N’attendez pas d’être malade. Selon la littérature médicale, à l’échelle de la population, un taux sanguin adéquat de vitamine D, soit à un niveau supérieur à 40 ng/mL, aurait pu réduire la morbidité et la mortalité liées au Covid d’environ 80 %.

« Cela ne fait aucun doute », dit le Dr Kory. « En fait, une étude a été publiée, reposant sur une énorme base de données de patients. [Les chercheurs] ont examiné les patients qui ont testé leurs niveaux de vitamine D avant de tomber malade. Ils ont estimé – et ils n’ont pas fait de modélisation statistique fantaisiste de régression logistique – qu’à 50 ng/mL, la mortalité était nulle. »

« Le gouvernement fédéral sait que la carence en vitamine D (…) est omniprésente dans les maisons de retraite [et chez les minorités] (…) Le fait que nous n’ayons pas de protocole pour la vitamine D au niveau national est donc criminel. Littéralement, c’est criminel. »

Dans son protocole de traitement hospitalier, l’Alliance FLCCC recommande d’utiliser le calcitriol, à raison de 0,5 microgramme le premier jour et de 0,25 mcg par jour, par la suite, pendant six jours. Le calcitriol est la forme active de la vitamine D généralement produite par les reins.

La nécessité d’administrer du calcitriol au cours de l’hospitalisation relève du fait que la prise régulière de vitamine D par voie orale ne suffit pas dans les situations aiguës, car des semaines sont nécessaires pour que la vitamine D soit métabolisée en sa forme active. Le calcitriol est la forme active de la vitamine D. Il commence donc à agir immédiatement. Toutefois, la vitamine D peut également être administrée, car des taux sanguins adéquats seront finalement atteints et le calcitriol pourra être arrêté.

Pourquoi les hommes s’en sortent moins bien que les femmes ?

Tel que mentionné précédemment, le protocole de l’Alliance FLCCC inclut également un certain nombre de nutraceutiques, tels que la quercétine et le zinc. Un autre médicament semble prometteur, la fluvoxamine, un antidépresseur. Le Dr Kory déclare :

« Les recherches continuent de s’affiner. Même sur le plan clinique, certains de mes collègues ont incorporé l’ivermectine à la fluvoxamine et ont constaté beaucoup moins d’échecs de traitement. Je le classe comme très efficace, mais il ne guérit pas tout le monde. Le traitement a occasionnellement échoué et [mes collègues] ont dit qu’en utilisant ce combo, [le Covid-19] disparaissait vraiment. »

« Pour les personnes plus âgées ou dont la maladie est à un stade plus avancé, pour celles qui présentent plus de comorbidités, les patients obèses et les diabétiques, j’ai tendance à utiliser tout ce que je peux. J’essaie d’utiliser autant d’éléments que possible dans le protocole. Donc dans ces cas, j’ajoute la fluvoxamine. »

« Ce qui change la donne maintenant, ce sont les antiandrogènes. Nous utilisons la spironolactone, qui est un diurétique épargneur de potassium, à des doses supérieures à 100 mg par jour. Elle possède de puissantes propriétés antiandrogènes. Il en va de même pour le dutastéride, un inhibiteur de la 5-alpha-réductase, qui supprime également la testostérone. »

« Les androgènes semblent jouer un rôle clé dans le développement de cette maladie, non seulement en termes de réplication virale, mais aussi en favorisant potentiellement l’inflammation. (…) Les essais à ce sujet sont vraiment, vraiment révélateurs (…) donc, nous avons un aspect antiandrogène. Je l’ai utilisé sur certains de mes patients plus âgés ou à un stade plus avancé de la maladie. Je vais l’ajouter rapidement. »

Des recommandations pour traiter le Covid-19 à domicile

S’il peut être difficile de trouver un médecin qui accepte de traiter le Covid-19 avec le protocole de l’Alliance FLCCC, beaucoup de ceux qui le font ont recours à la télémédecine.

Vous pouvez trouver une liste de médecins qui peuvent prescrire de l’ivermectine et d’autres médicaments sur le site Web du FLCCC. Vous y trouverez également des documents téléchargeables en français et en d’autres langues, tels que :

Les trois protocoles suivants connaissent également un grand succès.

Cela fait beaucoup d’informations à examiner, surtout si vous êtes fatigué et atteint du Covid ou si un membre de votre famille en souffre. J’ai donc passé en revue tous les protocoles et je pense que celui de l’Alliance FLCCC est le plus facile à suivre et le plus efficace. Je l’ai publié ci-dessous.

Cependant, j’ai modifié certains dosages et ajouté quelques recommandations supplémentaires qu’ils n’ont pas encore incluses, telles que les suivantes :

  • Nébulisez du peroxyde d’hydrogène 5 ml de peroxyde à 0,1 % dissous dans du sérum physiologique à 0,9 % toutes les heures ou toutes les deux heures. Il est préférable d’utiliser un nébuliseur qui se branche sur le mur, car ils sont plus efficaces que ceux qui fonctionnent sur piles.
  • Ozone intraveineux administré par un médecin formé à l’ozone.
  • NAC 500 mg deux fois par jour.
  • Assurez-vous que le miel est du miel brut, et non le miel couramment trouvé en épicerie. Le miel brut peut être obtenu en ligne ou dans un magasin d’aliments naturels.
  • Enzymes fibrinolytiques comme la lumbrokinase, la serrapeptidase ou la nattokinase, deux à quatre comprimés, deux à trois fois par jour, à jeun (une heure avant ou deux heures après un repas). Cela aidera à décomposer les microcaillots éventuels.
  • Diminution de la dose de zinc de 100 mg à 50 mg de zinc élémentaire, mais seulement pendant trois jours, puis diminution à 15 mg de zinc élémentaire.
  • Augmenter la quercétine de 250 mg à 500 mg.
  • Changer la vitamine C pour du liposomal C, 1000 à 2000 mg, quatre à six fois par jour.

Sources et références


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