Phoques décapités : Sea Sheperd offre 10 000 euros à celui qui permettra d’identifier le coupable

28 avril 2019 10:49 Mis à jour: 30 avril 2019 12:34

Une enquête a été ouverte après la découverte en février et mars, dans la région de Concarneau (Finistère), de deux phoques décapités, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie maritime de la ville.

« Une enquête est en cours sur ces faits, et un appel à témoins à été lancé », a indiqué à l’AFP un gendarme de permanence, précisant que le parquet de Quimper avait été saisi.

Le maréchal des logis-chef Gautier Paris, chargé de l’enquête, a rapporté au Télégramme qu’une tête de phoque avait été retrouvée « mi-février attachée à un cordage, au bout de la digue qui est proche de la capitainerie du port de Concarneau ». 

« La décapitation a été réalisée de la même manière, avec un objet tranchant », relate le gendarme au Télégramme, précisant que les enquêteurs s’orientent plutôt vers le « monde de la mer, pêcheurs ou plaisanciers ».

Selon cette même source, « une promeneuse a découvert un corps de phoque le 10 mars », corps correspondant à la tête, « en état de putréfaction au fond de l’anse du Cabellou à Concarneau », poursuit-il. Puis le 18 mars, un nouveau corps sans tête est retrouvé, cette fois sur la plage des Dunes, sur la commune voisine de Trégunc, voisine de Concarneau.

L’ONG Sea Shepherd a annoncé sur Twitter son intention « d’offrir 10 000 euros de récompense pour toute information qui permettra aux gendarmes d’identifier le(s), les coupable(s) ».

Toute personne disposant d’informations peut en faire part aux enquêteurs de la gendarmerie de Concarneau au : 02 98 50 77 35 ou bien envoyer un email à l’adresse suivante : bgmarp601.concarneau@gendarmerie.defense.gouv.fr.

D. S avec AFP

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