Finistère – Verbalisés, des bistrotiers sont fâchés: «On fait des efforts et on est mis en demeure»

Par Nathalie Dieul
11 juin 2020 20:18 Mis à jour: 11 juin 2020 20:18

À Douarnenez, dans le Finistère, les bars ont reçu la visite des gendarmes le week-end dernier. Ceux-ci ont distribué des avertissements alors que les patrons essaient de respecter autant que possible le protocole sanitaire en vigueur.

« Avec cet avertissement, au moindre écart, je risque la fermeture administrative », s’inquiète Monia Le Bihan auprès de nos collègues de France 3.

La patronne raconte le passage des gendarmes vendredi 5 juin : « Ils sont arrivés vers minuit, se sont mis à l’entrée et m’ont dit que rien n’était en règle. »

Elle a pourtant mis en place les mesures sanitaires préconisées, du gel hydroalcoolique à l’espacement des tables. « Que les règles soient claires et que l’on nous dise ce que l’on a le droit de faire ou pas ! » s’insurge-t-elle.

Fâché, le patron du bar Chez Jeanine, Cor Hameleels, raconte de son côté que des gens « qui se connaissaient et sont restés pour parler » se trouvaient debout devant le restaurant, sur la voie publique, lors du passage des gendarmes.

« On essaie de respecter ce protocole sanitaire de 23 pages le plus possible, on fait le gendarme nous-mêmes car les gens viennent sans masque et on leur rappelle que c’est obligatoire », explique-t-il. « On fait des efforts et on est mis en demeure. »

Face à cette situation, une rencontre a été organisée à la mairie pour réunir bistrotiers, policiers municipaux et gendarmes. Une campagne d’affichage est en cours afin de rappeler aux clients les règles à respecter.

« On a aussi décidé de se concerter entre nous pour fermer plus tôt si on sent que ça part en vrille. On va s’épauler, et si l’un de nous décide de fermer parce qu’il y a trop de monde devant son café, on fera tous pareil », ajoute Cécile Couloch, la patronne des Filets bleus.

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.