Gard : il brave les mesures de confinement, sa mère frappe les policiers venus l’interpeller et leur crache dessus

Par Paul Tourège
30 mars 2020 13:02 Mis à jour: 30 mars 2020 13:02

Venus appréhender à son domicile un jeune homme soupçonné de défier ouvertement les mesures de confinement en vigueur, des policiers ont été violemment pris à partie par la mère du suspect.

Les faits ont eu lieu la semaine dernière à Beaucaire, une commune d’environ 16 000 habitants située à moins de trente kilomètres à l’est de Nîmes.

Le jeudi 26 mars, des policiers aperçoivent un jeune homme de 19 ans qui déambule dans les rues de la ville. Une situation qui se répétait manifestement depuis plusieurs jours.

Ils décident alors de le contrôler afin de vérifier qu’il dispose bien d’une attestation de déplacement dérogatoire dûment remplie dans le cadre des mesures de confinement édictées par le gouvernement pour enrayer la propagation du virus du PCC.

Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le «  virus du PCC  », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

Selon les journalistes de 20 minutes, le contrôle aurait rapidement dégénéré, le jeune homme n’hésitant pas à haranguer la foule, ce qui a obligé les forces de l’ordre à battre en retraite.

Le 27 mars, la police se présente au domicile du mis en cause afin de l’interpeller. Âgée d’une cinquantaine d’années, la mère du jeune homme décide de lui prêter main forte et s’en prend aux forces de l’ordre. Les fonctionnaires reçoivent des coups et des crachats.

« Des faits inacceptables »

La quinquagénaire a été placée en garde à vue pour outrages, rébellion et des violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique.

Mis en cause pour des violences en état de récidive, des réitérations d’infractions liées aux mesures de confinement ainsi que des outrages, des menaces et des actes d’intimidation envers des policiers, son fils a également été placé en garde à vue.

« Des faits inacceptables, surtout en cette période réglementée, avec un jeune qui se moque des restrictions et qui, ensuite, s’en prend violemment aux forces de l’ordre », a expliqué Patrick Boterro, vice-procureur de la République près le Tribunal de grande instance (TGI) de Nîmes, aux journalistes d’Objectif Gard.

La mère et son fils doivent être jugés le mardi 31 mars par le tribunal correctionnel de Nîmes dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.

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