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Glyphosate : les résultats d’une nouvelle étude française pas avant 2021

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Photo: d'illustration : creativecommons

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Les résultats d’une nouvelle étude française sur la dangerosité ou non du glyphosate, annoncée il y a quelques mois, ne seront pas disponibles avant 2021, a annoncé vendredi le gouvernement. 
Le glyphosate, ce désherbant « à large spectre », a été classé comme « cancérogène probable » en mars 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Un verdict battu en brèche huit mois plus tard par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui estimait « improbable » qu’il présente un danger cancérogène pour l’homme, et l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) qui est allée dans le même sens en 2017.
Saisie par les ministres en charge de l’Écologie, de la Santé et de l’Agriculture, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) leur a remis début juillet un avis relatif à un cahier des charges d’une étude sur le potentiel caractère cancérogène du glyphosate.
Mais des scientifiques et ONG ont dénoncé une évaluation « biaisée » car basée sur des rapports fournis par les industriels.

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À la suite de cet avis, l’Anses « lance un appel à candidature à l’attention des équipes de recherche publique, nationales et internationales pour réaliser cette étude ». D’un coût de 1,2 million d’euros, elle sera financée par des crédits du plan Ecophyto.
« Les résultats seront disponibles sous 18 mois et viendront compléter le dossier de réexamen de l’autorisation de la substance par les États membres de l’Union européenne en 2022 », indiquent les ministères concernés dans un communiqué.
Le gouvernement indique par ailleurs dans son communiqué mobiliser l’Anses « pour qu’elle procède, avec l’appui de l’INRA, au retrait des autorisations de mise sur le marché français des produits contenant du glyphosate, dès lors que des alternatives existent pour chacun des usages couverts par l’autorisation de la mise sur le marché ».
« Cette démarche permet, sur le fondement des travaux de la communauté scientifique, de mettre en œuvre l’engagement présidentiel de sortie du glyphosate », selon le texte.