Hérault : des policiers tombent dans un guet-apens sur le chantier de la nouvelle école Samuel-Paty à Béziers

Par Emmanuelle Bourdy
30 octobre 2021 21:25 Mis à jour: 30 octobre 2021 21:34

Mardi 26 octobre au soir dans la cité de la Devèze à Béziers (Hérault), des policiers sont tombés dans un guet-apens. Armés, des individus encagoulés ont incendié des engins de chantier se trouvant sur le site de la future école Samuel-Paty. Les sapeurs-pompiers ont également été pris pour cible.

Une vingtaine d’individus encagoulés et armés s’en sont pris à la brigade anticriminalité (Bac) de Béziers qui avait reçu un appel parvenu au 17, rapporte le Métropolitain. Les faits se sont produits entre 22 h 30 et 23 h 30 dans la cité de la Devèze, les forces de l’ordre ayant été alertées en raison de containers incendiés. Il s’agissait en réalité d’un guet-apens, en réaction à une opération de police menée en fin d’après-midi dans ce quartier, au cours de laquelle des individus avaient été verbalisés.

Les soldats du feu également pris pour cible

Lorsque les policiers sont arrivés, les individus ont lancé des projectiles impactant leur véhicule. Pour se protéger, le policier au volant d’une Peugeot 308 a dû percuter les containers en flammes afin de pouvoir quitter les lieux, indique Actu 17. Ensuite les jeunes émeutiers ont incendié des engins de chantier se trouvant sur le site de la future école Samuel-Paty.

Pour que les sapeurs-pompiers du Sdis 34 puissent intervenir et afin de les sécuriser, des renforts de police ont été demandés. Mais les soldats du feu ont également été pris pour cible. Ils ont toutefois réussi à maîtriser les flammes.

« Des sanctions exemplaires pour les auteurs de ces faits »

Une enquête est en cours. Le commissaire de police de Béziers, Éric Hermenier, a expliqué à Midi libre n’avoir aucune piste pour le moment. Le syndicat Alliance Police Nationale de l’Hérault a, pour sa part, demandé « des sanctions exemplaires pour les auteurs de ces faits ». Il a en outre félicité les policiers, « qui sont intervenus au péril de leur vie », tout en leur assurant son « soutien total ».

Le maire de la ville, Robert Ménard, a condamné ces actes. « C’est tout simplement inadmissible, insupportable, inacceptable », a-t-il déclaré à Actu 17.

 


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