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Île de Ré : un petit âne tout juste né atrocement dépecé

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Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 3 Min.

Dimanche 16 mai, l’éleveur des « ânes en culotte » sur l’Île de Ré a fait une macabre découverte dans les douves de la citadelle de Saint-Martin-de-Ré. En effet, il a retrouvé le cadavre dépecé d’un ânon né dans la nuit. Une enquête judiciaire est en cours.
Régis Léau, qui élève depuis 20 ans des baudets du Poitou au pied de la citadelle de Saint-Martin-de-Ré, est écœuré : « Il faut vraiment être malade, désaxé, fou furieux pour avoir autant de lâcheté envers un petit animal qui n’a que quelques heures », a-t-il dénoncé auprès de France Bleu, après la découverte du cadavre mutilé d’un ânon dans les douves, ce dimanche matin.
Selon Régis, « la tête était séparée du corps, l’abdomen n’était plus là, et il n’y avait pas non plus de sang. Comme si on l’avait aspiré avant. C’est une main habile qui a fait ça, l’animal était vraiment désossé », a-t-il déploré.

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Une découverte d’autant plus triste que l’ânon n’a vécu que quelques instants, puisque selon Régis, il serait né entre 6 et 8 heures dimanche matin. « Il y avait le premier petit caca après la tétée », a-t-il constaté. Le jeune âne a donc tété, et a aussi sans doute fait quelques pas : « Il n’y avait plus sous ses sabots la sorte de gélatine présente à la naissance », a précisé Régis.
« C’est un petit peu troublant qu’un animal soit dépecé et qu’il n’y ait pas de traces de sang », s’est-il interrogé, en repensant aux informations qui ont circulé ces derniers mois sur les réseaux sociaux concernant les mutilations d’équidés. Quoiqu’il en soit, étant encore trop tôt selon la Gendarmerie de Charente-Maritime pour privilégier une hypothèse, l’enquête judiciaire qui a été ouverte se poursuit.

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À la suite de l’incident, le maire de Saint-Martin, et le président de la Communauté de Communes, sont venus l’assurer de leur soutien et lui ont indiqué que sa demande de permis de construire pour une asinerie était en bonne voie. Régis pourra donc bientôt mettre ses bêtes à l’abri. En attendant, il espère ne plus retrouver de cadavre dépecé et a lancé un appel à la prudence sur les réseaux sociaux.