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Immigration: «naïveté» et «déni» d’Emmanuel Macron face au défi migratoire, selon ses adversaires

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Emmanuel Macron (au c.) entouré de participants à un programme de formation pour les réfugiés, le 10 janvier 2017 à Berlin, en Allemagne.

Photo: Sean Gallup/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le président des Républicains Éric Ciotti a déploré la « naïveté » d’Emmanuel Macron qui, selon lui, « enterre toute volonté de mettre un terme à l’immigration de masse » dans la prochaine loi que le chef de l’État envisage de faire passer par le 49.3. Les Républicains plaident, eux, pour un référendum.
« Je regrette que le Président de la République balaie d’un revers de main notre proposition de loi constitutionnelle. Il faut rompre avec la naïveté et adopter des mesures efficaces afin d’enrayer cette submersion migratoire », a assuré le patron de LR sur Twitter, rebaptisé X. Emmanuel Macron a déclaré, dans un entretien publié mercredi dans Le Figaro, qu’il refusait d’« être bousculé » par la droite sur ce texte, dont l’examen a été repoussé à l’automne. Le chef de l’État a aussi affirmé qu’il utiliserait, en cas de difficultés pour le faire passer, « ce que la Constitution permet », une allusion directe à l’article 49.3.
Emmanuel Macron est dans le « déni »
Pour le député européen LR Brice Hortefeux, Emmanuel Macron est dans le « déni », « le refus d’admettre la réalité du défi migratoire ». Le chef de l’État « écarte la révision constitutionnelle », donc « effectivement on va vers la difficulté-là », a-t-il mis en garde sur franceinfo. Le président du RN Jordan Bardella a dénoncé, de son côté, « un projet de submersion migratoire (…) ouvertement assumé » par l’exécutif.
Emmanuel Macron a également vanté dans Le Figaro la mise en œuvre d’une « politique de peuplement », disant craindre l’émergence en France de sociétés vivant « dos à dos ». L’utilisation de ce terme « au sujet de la répartition des migrants dans nos campagnes est un tournant », a dénoncé le patron de Reconquêtes Éric Zemmour. « Malgré l’opposition d’une écrasante majorité de Français, il assume désormais une volonté de bouleverser notre équilibre », a-t-il accusé sur X.