Israël expulse Greta Thunberg, ainsi que 170 autres activistes de la flottille pour Gaza

La militante suédoise pour le climat Greta Thunberg pose avec un drapeau palestinien alors qu'une flottille transportant de l'aide humanitaire et des militants s'apprête à partir pour Gaza, à Barcelone, le 30 août 2025.
Photo: LLUIS GENE/AFP via Getty Images
Israël a expulsé 171 passagers de la Global Sumud Flotilla — dont l’activiste climatique suédoise Greta Thunberg — vers la Grèce et la Slovaquie, a déclaré le ministère des Affaires étrangères le 6 octobre.
Le ministère a indiqué que les expulsés étaient des citoyens de Grèce, d’Italie, de France, du Royaume-Uni et des États-Unis, entre autres pays.
Alors que les organisateurs du convoi — composé d’activistes européens, d’élus et de travailleurs humanitaires — affirmaient mener une « mission civile pacifique » pour acheminer de l’aide à Gaza, le ministère a décrit la flottille comme une provocation et assuré que certains organisateurs avaient des liens avec des groupes terroristes, dont le Hamas.
Israël a répété qu’il n’autoriserait pas la flottille à briser le blocus naval de Gaza ni des activistes à pénétrer dans une zone de combat active. Tous les navires du convoi ont été interceptés la semaine dernière.
Le ministère a diffusé des images de Greta Thunberg et d’autres passagers de la flottille à l’aéroport avant leur expulsion. Le ministère a rejeté les affirmations concernant le traitement réservé à Greta Thunberg et aux autres détenus, les qualifiant de « mensonges éhontés ».
« Tous les droits légaux des participants à cette opération de communication ont été et continueront d’être pleinement respectés. Les mensonges qu’ils propagent font partie de leur campagne de désinformation planifiée », a affirmé le ministère.
« Le seul incident violent est venu d’un provocateur Hamas-Sumud qui a mordu une infirmière de la prison de Ketsiyot. »
Ces déclarations font suite aux allégations de l’avocate Lubna Tuma, qui représente des activistes détenus issus de la Global Sumud Flotilla, selon lesquelles ils auraient été maltraités et privés de droits humains fondamentaux.
Le ministère a indiqué dimanche que Greta Thunberg et d’autres détenus avaient refusé d’accélérer leur expulsion et avaient insisté pour prolonger leur séjour en détention.
« Greta n’a pas davantage formulé de plainte auprès des autorités israéliennes au sujet de ces accusations absurdes et infondées — parce qu’elles ne se sont jamais produites », a ajouté le ministère.
Expulsions sur fond de pourparlers de paix
Israël a annoncé de nouvelles expulsions ces derniers jours, dont 137 activistes envoyés en Turquie le 4 octobre et 29 autres acheminés par avion en Espagne le 5 octobre. Certains gouvernements étrangers, a-t-il précisé, ont manifesté des réticences à accepter des vols d’expulsion.
Ces dernières expulsions interviennent alors que des délégations israélienne, du Hamas, américaine et qatarie se préparent à se réunir en Égypte ce 6 octobre pour discuter d’un plan de paix américain proposé pour Gaza.
La guerre à Gaza a éclaté après qu’un commando mené par le Hamas a lancé une attaque d’envergure contre Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1200 civils et emmenant quelque 250 otages vers Gaza.
Le nombre de morts à Gaza, selon le ministère de la Santé de Gaza contrôlé par le Hamas, a dépassé 66.000 à ce jour. Ce bilan ne distingue pas les combattants des civils. Epoch Times n’est pas en mesure de vérifier ce chiffre.

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