Le directeur du FBI, Kash Patel, confirme la concordance de l’ADN dans l’assassinat de Charlie Kirk et révèle les détails du message

Cette photo, publiée par le bureau du gouverneur de l'Utah le 12 septembre 2025, montre Tyler Robinson. (Crédit Photo Bureau du gouverneur de l'Utah)
Des éléments d’ADN correspondant à celui du présumé assassin de Charlie Kirk ont été retrouvés sur les lieux du crime, a déclaré lundi le directeur du FBI, Kash Patel.
Tyler Robinson, le suspect arrêté pour l’assassinat, le 10 septembre, de l’influenceur chrétien conservateur à l’université d’Utah Valley, a également laissé une note indiquant qu’il avait eu l’occasion de tuer Kirk, a déclaré M. Patel.
Lors d’une interview accordée à Fox News le 15 septembre, M. Patel a indiqué : « Je peux confirmer aujourd’hui que les traces d’ADN retrouvées sur la serviette enveloppant l’arme à feu et sur le tournevis correspondent positivement au suspect détenu. »
M. Patel a également mentionné des rapports faisant état d’un message laissé par M. Robinson, selon lesquels ce dernier avait écrit qu’il avait « l’occasion d’éliminer Kirk » et qu’il avait noté : « Je vais la saisir. » Ce message a été rédigé avant la fusillade du 10 septembre, a-t-il précisé.
M. Patel a indiqué qu’il s’agissait à la fois d’une « note » et d’un « échange de messages », ajoutant qu’ils avaient été « détruits » mais que les enquêteurs avaient pu les récupérer. Selon M. Patel, d’autres éléments dans cette affaire seraient « choquants », sans fournir davantage de détails.
Évoquant un possible mobile idéologique, M. Patel a précisé que la famille de M. Robinson affirmait que celui-ci « adhérait à une idéologie de gauche », rejoignant ainsi les déclarations du gouverneur de l’Utah, Spencer Cox, lors de plusieurs interviews dominicales sur les opinions du suspect.
M. Cox a confirmé que M. Robinson entretenait une « relation amoureuse » avec une personne transgenre, également colocataire du suspect. Cette personne collabore avec les autorités fédérales, contrairement à M. Robinson, selon M. Cox.
« Des amis ont confirmé que ce jeune homme fréquentait les recoins sombres d’internet, la culture Reddit et d’autres espaces obscurs du web dans lesquels il s’isolait », a expliqué le gouverneur.
Il a ajouté que son « colocataire était un partenaire romantique, un homme en transition vers le sexe féminin ».
« Je peux dire que ce partenaire a fait preuve d’une grande coopération et n’avait absolument aucune idée de ce qui se préparait », a souligné M. Cox.
Cette semaine, M. Cox a aussi affirmé que le suspect avait gravé sur des balles saisies par les autorités des messages antifascistes. Les dossiers judiciaires et M. Cox indiquent que l’une des douilles contenait le message : « Eh, fasciste ! Attrape ça ! »
Cette mise à jour intervient alors que le bureau du shérif du comté d’Utah a confirmé dimanche à Epoch Times que M. Robinson avait été placé sous surveillance spéciale en détention, ajoutant qu’aucun élément ne laissait supposer une volonté suicidaire.
Charlie Kirk a fondé Turning Point USA en 2012 pour mobiliser davantage de jeunes évangéliques conservateurs en politique et les rendre influents. Il fut également un proche du président Donald Trump. Des veillées ont eu lieu dans tout le pays, notamment dimanche soir au Kennedy Center à Washington.
M. Kirk, âgé de 31 ans et père de deux enfants, s’était fait connaître notamment grâce à ses tournées de conférences dans les universités. Il a été abattu mercredi alors qu’il répondait à une question à l’université d’Orem, dans l’Utah.
Parmi les intervenants au Kennedy Center figuraient Karoline Leavitt, attachée de presse de la Maison-Blanche, Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national, deux membres de la Chambre des représentants dont les souvenirs de Charlie Kirk ont été brièvement interrompus par leurs larmes, Robert F. Kennedy Jr., secrétaire à la Santé, Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, et Stephen Miller, conseiller à la Maison-Blanche.
« J’ai eu un jour une conversation avec Charlie. Nous parlions du danger que nous courions tous les deux en nous attaquant à des intérêts bien établis, et il m’a demandé si j’avais peur de mourir. Je lui ai répondu : ‘Il y a des choses bien pires que la mort’ », a confié M. Kennedy.
Avec la disparition de Charlie Kirk, M. Kennedy a ajouté : « C’est notre responsabilité désormais de remporter cette bataille pour notre pays. »
Avec L’Associated Press

Jack Phillips est journaliste à The Epoch Times, basé à New York.
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