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La Chine reste parmi les pays les plus impliqués dans la traite des êtres humains

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Un mirador d’un présumé centre de détention à Artux, dans la préfecture de Kizilsu, dans la région du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, le 19 juillet 2023.

Photo: Pedro Pardo/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Le régime communiste chinois continue d’exploiter son peuple à travers le travail forcé, ce qui lui vaut de figurer parmi les pires auteurs mondiaux de traite humaine, selon un rapport publié par le département d’État américain le 29 septembre.
Dans son évaluation annuelle des efforts internationaux de lutte contre l’esclavage moderne, le département d’État a maintenu la Chine communiste dans la catégorie la plus basse, le Tier 3 — une désignation qui pourrait entraîner des sanctions américaines.
Le régime chinois « ne respecte pas pleinement les normes minimales pour l’élimination de la traite et ne fait pas d’efforts significatifs en ce sens », stipule le chapitre consacré à la Chine dans le rapport.
Le rapport dénonce la « politique ou tendance » du Parti communiste chinois (PCC) à recourir massivement au travail forcé dans les secteurs sous contrôle de l’État, y compris la détention massive des Ouïghours et d’autres groupes ethniques ou religieux dans l’extrême ouest du Xinjiang.
Le document épingle également le recours croissant du PCC à la répression transnationale, afin de « contraindre au rapatriement et à l’internement » des minorités religieuses et ethniques au-delà des frontières du pays. Les tactiques employées incluent la surveillance, le harcèlement et les menaces à l’encontre des individus et de leurs familles. Selon le rapport, de telles pratiques aggravent leur vulnérabilité face au travail forcé généralisé imposé par le régime.
Depuis 2020, le département d’État américain dresse une liste des gouvernements qui présentent des « politiques ou tendances » de traite humaine, de travail forcé dans des secteurs liés à l’État, d’esclavage sexuel organisé dans des camps étatiques, ou de recrutement d’enfants soldats, conformément à un mandat du Congrès.
La Chine figure sur cette liste chaque année. Le rapport 2025 marque la sixième année consécutive où le département d’État qualifie le régime chinois de trafiquant d’êtres humains.
D’autres gouvernements cités dans le rapport comme cautionnant la traite humaine sont l’Afghanistan, la Biélorussie, la Birmanie, le Cambodge, Cuba, l’Érythrée, l’Iran, la Corée du Nord, la Russie, le Soudan, le Soudan du Sud et la Syrie.
Selon l’Organisation internationale du travail, près de 3,9 millions de personnes subiraient une exploitation par le travail forcé imposé par l’État en Chine et dans plusieurs autres pays, toujours selon les estimations citées dans le rapport.
Dans une préface écrite à l’édition la plus récente du rapport Trafficking in Persons, le Secrétaire d’État américain Marco Rubio affirme que cette étude vise à pousser les États à « prendre des mesures sérieuses » pour lutter contre le travail forcé et la traite à des fins sexuelles, tout en veillant à ce que « ceux qui n’agissent pas en subissent les conséquences ».
« La traite d’êtres humains est un crime abominable et dévastateur, qui enrichit aussi les organisations criminelles transnationales et des régimes immoraux, hostiles à l’Amérique », déclare Marco Rubio.
« L’administration Trump est déterminée à défendre les valeurs américaines, à protéger les travailleurs du pays et à défendre nos communautés. »

Le secrétaire d’État Marco Rubio s’exprime lors de l’événement « Building a Legacy : Remembering Charlie Kirk Memorial » au State Farm Stadium, à Glendale, en Arizona, le 21 septembre 2025. (Madalina Kilroy/Epoch Times)

Le représentant Chris Smith (Républicain – New Jersey), président de la commission exécutive du Congrès sur la Chine, salue le rapport pour avoir épinglé les pays qui ne mettent pas un terme à la traite humaine.
« Le travail forcé imposé par l’État en Chine, à Cuba et ailleurs, associé à l’explosion des centres d’escroquerie en Asie du Sud-Est, détruit des vies et des familles dans le monde entier, y compris ici aux États-Unis, où les trafiquants ont escroqué les Américains de plus de 12,5 milliards de dollars rien qu’en 2024 », a déclaré M. Smith dans un communiqué.
« La traite demeure un crime caché. Nous devons redoubler d’efforts, garantir une prise en charge coordonnée et éclairée par les survivants, et ne jamais laisser les trafiquants agir en toute impunité. »