Dissolution de l’Assemblée nationale: « ni souhaitable, ni possible à ce stade », selon Renaissance

Par Epoch Times avec AFP
8 novembre 2022 16:00 Mis à jour: 8 novembre 2022 18:09

Le parti Renaissance a assuré mardi « être prêt » en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, où le gouvernement ne dispose que d’une majorité relative, mais assuré qu’elle n’était « ni souhaitable ni possible à ce stade ».

« Nous avons dit que nous étions prêts en cas de dissolution, mais elle n’est ni souhaitable, ni possible à ce stade tant les débats finalement avancent correctement au Parlement », a affirmé le porte-parole de la formation présidentielle, Loïc Signor, lors d’un point presse, après des informations du JDD relatant les préparatifs de Renaissance à cet égard.

La Première ministre Élisabeth Borne, qui a participé pour la première fois lundi à un bureau exécutif de Renaissance, a « appelé à sortir des caricatures qui consisteraient à faire croire que la majorité parlementaire est enlisée dans une guerre de tranchées. Ce n’est pas le cas. Des textes passent notamment au Sénat, on l’a vu avec les énergies renouvelables, ou la Lopmi (loi sur la Sécurité intérieure, NDLR) », a relaté M. Signor.

« Cela valide même la méthode de la Première ministre » basée sur le dialogue et le compromis, a souligné le porte-parole.

À Matignon, on indique que la Première ministre a rappelé devant le bureau exécutif, auxquels participaient plusieurs ministres dont Gérald Darmanin (Intérieur) et Olivier Dussopt (Travail), que l’usage du 49.3, qui permet l’adoption d’un texte sans vote sauf motion de censure, et a été utilisé pour les textes budgétaires, devait « être l’ultime étape après des débats, et pas leur démarrage », soulignant que sa méthode avait « fonctionné » sur les textes concernant l’assurance chômage ou le pouvoir d’achat.

Elle a rappelé « son attachement au dépassement politique, et à sa méthode » et « souligné le rôle important des partis de la majorité qui (…) sont des moteurs de notre unité ».

Mme Borne a par ailleurs « estimé qu’il fallait se saisir du sujet du dividende salarié », qui fera l’objet d’une convention de Renaissance en 2023, « car il s’agit d’exigences politiques presque éthiques (…) de répondre à ce sujet du partage des richesses dans l’entreprise », a encore rapporté M. Signor.

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