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La journaliste Zineb El Rhazoui à nouveau menacée de mort pour ses analyses récentes sur les dangers de l’islamisme

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La journaliste Zineb El-Rhazoui lors de l'émission politique "Vous avez la parole", le 17 octobre 2019, sur France 2

Photo: JACQUES DEMARTHON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Zineb El Rhazoui, chroniqueuse et ancienne plume de Charlie Hebdo est aujourd’hui la femme la plus protégée de France. À cause de ses récentes interventions sur l’islamisme, la journaliste est la cible d’un véritable déchaînement de haine sur les réseaux sociaux.
« Depuis 2012, 263 personnes ont été tuées dans des attentats islamistes en France. Ce que les islamistes appellent l’islamophobie a fait 0 mort. […] Le mot victime a un sens » a déclaré Zineb El Rhazoui lors de l’émission politique « Vous avez la parole », le 17 octobre 2019, sur France 2, face au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Cela tombe sous le bon sens.

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Suite à l’attentat terroriste de la Préfecture de Paris du 3 octobre, la journaliste a continué de vouloir apporter son analyse dans les médias sur les dangers de l’islamisme. Cela lui a valu une nouvelle salve d’injures et de menaces de morts sur les réseaux sociaux.

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Elle proposait notamment d’interdire l’organisation des Frères musulmans en France, qui fait la promotion d’un islam politique et civilisateur en France.

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L’auteure de « Détruire le fascisme islamique » aux Éditions Ring déclarait sur BFM qu’« il est grand temps de faire le lien entre le terrorisme et la chaine idéologique qui le produit ». 
Des menaces de mort en décembre 2018
Ses propos sur l’islam lui avaient déjà valu, fin 2018, une vague de menaces de mort sur les réseaux sociaux. Des centaines de tweets injurieux, diffamatoires, menaçants, étaient tombés sur elle, amenant la journaliste à porter plainte. Alors que plusieurs enquêtes préliminaires avaient été ouvertes en France, Twitter avait répondu favorablement aux autorités et avait transmis l’identité de plusieurs personnes qui utilisaient les réseaux sociaux de manière anonyme.
Tania K., 18 ans, et Sami B., 19 ans, deux étudiants habitant le nord de la capitale parisienne, avaient été interpellés et placés en garde à vue. « Je la vois dans la rue, je la rafale », avait tweeté la première au sujet de Zineb El Rhazoui. « Putain, j’ai envie de lui mettre 46 boulets dans son crâne », s’était exprimé le second.
À la veille de l’audience en juillet 2018, Me Thibault de Montbrial, l’avocat de Zineb El Rhazoui, prévenait : « Ma cliente ne laissera rien passer des multiples menaces qu’elle reçoit. Plusieurs plaintes ont été déposées et ce procès est certainement, hélas, le premier d’une série à venir. Mais Zineb El Rhazoui fera face, comme elle l’a toujours fait. » Dans une interview au Point, la jeune journaliste s’alarmait en avril des menaces de mort reçues, et du fait que « Facebook ou Twitter rechignent à faire le ménage ». « L’impunité mène à la banalisation, puis à la normalisation », disait-elle.