La merveilleuse action des superfruits locaux - comment renforcer votre système immunitaire
Les cynorrhodons, l’argousier et l’airelle rouge sont de véritables bombes vitaminées pour le système immunitaire. Mais que peuvent-ils réellement apporter, et comment nous aident-ils à traverser la saison froide ? Ces fruits sauvages locaux, par leurs couleurs éclatantes, ne se contentent pas d’illuminer l’automne. Leur teinte rouge et orangée révèle une concentration exceptionnelle en vitamines et en composés phytochimiques. Cela fait de ces superfruits des alliés précieux pendant la période hivernale pour renforcer les défenses naturelles et prévenir rhumes et états grippaux.
Les cynorrhodons, l’argousier et l’airelle rouge sont de véritables bombes vitaminées pour le système immunitaire. Mais que peuvent-ils réellement apporter, et comment nous aident-ils à traverser la saison froide ?
Ces fruits sauvages locaux, par leurs couleurs éclatantes, ne se contentent pas d’illuminer l’automne. Leur teinte rouge et orangée révèle une concentration exceptionnelle en vitamines et en composés phytochimiques. Cela fait de ces superfruits des alliés précieux pendant la période hivernale pour renforcer les défenses naturelles et prévenir rhumes et états grippaux.
Le cynorrhodon (églantier) : un concentré de vitamine C
Le cynorrhodon (Rosa canina), faux fruit de l’églantier sauvage, est surtout réputé pour sa teneur élevée en vitamine C. Cent grammes de ces petits fruits rouges atteignent environ 1 250 mg de vitamine C, ce qui en fait la source la plus riche parmi les fruits locaux. À titre de comparaison, l’orange n’en contient qu’environ 45 mg pour 100 g.
La vitamine C protège nos cellules immunitaires des dommages causés par les radicaux libres et participe à la production des globules blancs chargés de neutraliser les agents pathogènes. Elle est par ailleurs rapidement mobilisée par l’organisme en cas de fièvre ou d’inflammation afin d’évacuer les cellules mortes — un signe supplémentaire de l’importance d’un apport suffisant, non seulement en prévention, mais aussi pendant une infection. En prophylaxie, il est conseillé de consommer au minimum 100 à 200 mg de vitamine C par jour via l’alimentation et d’augmenter la posologie en cas d’infection déclarée.
Le cynorrhodon contient également d’autres vitamines (B, provitamine A), des minéraux, des acides organiques, des tanins, des polyphénols, des flavonoïdes et des galactolipides. Une étude attribue aux galactolipides un effet anti-inflammatoire dans l’arthrite, confirmant l’usage traditionnel du cynorrhodon contre les rhumatismes et la goutte dès le Moyen Âge.
L’infusion de cynorrhodon est idéale en prévention durant la saison des refroidissements et comme soutien en cas de fièvre. Le thé conserve une teneur élevée en vitamines plusieurs heures après préparation. La poudre obtenue à partir du fruit entier, consommée à raison de cinq grammes par jour, réduit les inflammations articulaires et améliore la mobilité.
Le thé et la poudre de cynorrhodon se trouvent en pharmacie ou en magasin bio, ou peuvent être préparés maison : cueillir les fruits avant les premières gelées, les couper en deux puis les faire sécher sur un tissu en coton dans un endroit chaud, sans dépasser 40 °C. Conserver ensuite hermétiquement ou moudre en poudre fine.
(Photo : Nastyaofly/Shutterstock)
L’argousier : le « citron du Nord »
L’argousier (Hippophae rhamnoides) est un arbuste épineux de petite à moyenne taille, appartenant à la famille des Éléagnacées.
Ses baies or-orange portent bien leur surnom de « citron du Nord » : 100 g de baies contiennent environ 450 mg de vitamine C. En consommer sept suffit à couvrir l’apport journalier d’un adulte, dépassant ainsi largement le citron. Plusieurs analyses montrent également la présence, rare chez les végétaux, de vitamine B12, ainsi que du bêta-carotène, de bonnes quantités de vitamines E et K, et des minéraux comme le calcium, le magnésium, le cuivre et le manganèse, sans oublier les acides organiques, les tanins et les flavonoïdes.
Les composants de l’argousier renforcent les défenses naturelles pendant la période grippale et confèrent aux baies une forte activité antioxydante. Elles présentent également des propriétés antibactériennes, antivirales et des effets potentiellement anticancéreux. Elles protègent le cœur et peuvent contribuer à prévenir l’athérosclérose.
Traditionnellement, les baies et le jus d’argousier sont utilisés en cas de troubles de la concentration, saignements des gencives, fatigue, états grippaux, problèmes cutanés, faiblesse cardiaque ou carences vitaminiques. Deux à trois cuillères à soupe de jus, réparties dans la journée, peuvent prévenir un rhume et accélérer la guérison d’un épisode grippal.
(philipp-deus-unsplash)
L’airelle rouge : la vitamine des Alpes
L’airelle rouge (Vaccinium vitis-idaea), connue pour accompagner les plats de gibier, pousse sur un arbrisseau nain à feuilles persistantes dans les régions fraîches et pauvres en nutriments, principalement en montagne.
Dans la médecine populaire alpine, le jus de ces baies rouges est réputé pour faire baisser la fièvre chez les enfants et est utilisé en soutien lors de grippe, bronchite ou toux. Les airelles rouges sont également un remède traditionnel reconnu contre les infections urinaires et les cystites.
Leurs bienfaits pour la santé s’expliquent par leur richesse en vitamines et minéraux : elles contiennent des vitamines C, B et E, qui stimulent le métabolisme et renforcent le système immunitaire, ainsi que des minéraux essentiels comme le fer, le zinc, le cuivre, le potassium, le calcium et le magnésium. Elles sont également riches en composés phytochimiques tels que l’arbutine, les tanins et les flavonoïdes.
Les airelles rouges font partie des superfruits les plus riches en antioxydants. Les antioxydants protègent les cellules contre les radicaux libres, qui peuvent endommager les tissus, déclencher des inflammations et des maladies chroniques. Consommées fraîches ou séchées, elles conservent leur teneur maximale en nutriments. Leur goût acidulé les rend souvent plus agréables lorsqu’elles sont transformées en compote, jus ou sauce.
Ces trois superfruits locaux ne sont qu’un exemple des trésors que la nature met à notre disposition : ils renforcent le système immunitaire pendant l’hiver et apportent de nombreux autres bienfaits pour la santé.