Landes : ils passent plus d’une heure entourés de 80 cétacés au large de Cap-Breton

Par Léonard Plantain
16 avril 2021 05:06 Mis à jour: 9 mai 2021 06:21

Samedi 10 avril, au large de Cap-Breton, pas moins de 80 globicéphales sont passés autour du bateau des membres de l’association Itsas Arima. Un moment exceptionnel pour ce groupe de biologistes, qui a eu le privilège d’observer de très près ces gros cétacés noirs pendant plus d’une heure.

Aurore Toulot, présidente de l’association Itsas Arima (une association qui étudie les dauphins et les baleines de la côte basque et landaise), n’en revient toujours pas : « C’était presque un océan de globicéphales autour de notre petit bateau. »

En effet, samedi dernier au large de Capbreton, moteur du bateau de l’association coupé, une dizaine de globicéphales a commencé à arriver, puis une vingtaine, et jusqu’à 80 cétacés présents autour d’eux.

Une situation jamais vue pour les membres de l’équipage, peu habitués à voir autant de « globis », le nom désignant ces cétacés de la famille des delphinidés (dauphins océaniques) avec une tête de forme globuleuse comme son nom l’indique, a rapporté France Bleu.

Long de 5 à 8 mètres et pesant de 2 à 3 tonnes, le globicéphale noir est également un animal marin sociable. Vivant en groupe, souvent composé de plusieurs dizaines d’individus, les globicéphales se laissent souvent flotter à la surface, ce qui favorise ainsi l’observation. Présents dans le golfe de Gascogne à partir du printemps, ils remontent d’Espagne et se nourrissent de calmars ou de seiches.

Pour Aurore Toulot : « C’était un instant magique, le temps était suspendu, personne ne parlait et on profitait de ce moment exceptionnel », se remémore-t-elle. À noter que si l’observation de globicéphales est habituelle en cette période, leur nombre, la durée et l’interaction entre les membres de l’équipage et les cétacés sont pour le coup inhabituels.

« Ce qui est vraiment exceptionnel, c’est l’interaction que nous avons eue avec eux. Ils sont restés autour du bateau à nous regarder, on se regardait mutuellement […] et au bout d’un moment, on ne savait plus qui observait qui », a raconté Aurore Toulot. « Ils vocalisaient, ils parlaient entre eux. Ils avaient l’air aussi intéressés que nous », a-t-elle ajouté.

« Les vocalises de globicéphales sont vraiment très chantantes, ça fait vraiment des bruits comme des chants d’oiseaux. Ce sont des bruits dans les hautes fréquences, assez aigus […] alors on s’est tus, on a ouvert grand nos oreilles et on a écouté ces sons qui nous transpercent le corps et l’âme », a conclu Aurore Toulot.

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