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Présidentielle 2027 : « Il y aura un candidat commun de la gauche et des écologistes », avance Olivier Faure

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Olivier Faure a été officiellement réélu samedi premier secrétaire du Parti socialiste.

Photo: BASTIEN OHIER/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Le patron du PS, Olivier Faure, a assuré samedi qu’« il y aura un candidat commun de la gauche et des écologistes » pour la présidentielle de 2027, en affirmant que sa désignation par une primaire était l’« une des possibilités », dans un entretien à La Tribune dimanche.
Alors qu’il avait déjà prôné une candidature commune allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin, M. Faure note que ce dernier « a émis l’idée d’une primaire : ‘C’est une des possibilités’ », a-t-il considéré.
« Nous devons parvenir à un processus de désignation commun », ajoute le député de Seine-et-Marne, selon qui « cela doit passer préalablement par une plateforme programmatique commune ».
Raphaël Glucksmann ne participera pas à une primaire
À propos de M. Glucksmann, qui a pour sa part indiqué ne pas souhaiter participer à une primaire, Olivier Faure estime que « personne ne peut dire : ‘Je décide d’avancer sans chercher à rassembler la gauche et les écologistes’ ».

Raphaël Glucksmann. (BERTRAND GUAY/POOL/AFP via Getty Images)

« Le sujet, ce n’est pas de prendre des risques personnels, c’est de faire prendre des risques à ce pays et aux millions de Françaises et Français directement menacés par l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir », observe-t-il.
Olivier Faure réélu à la tête du Parti socialiste
Olivier Faure a été réélu sur le fil à la tête du Parti socialiste, vendredi, en recueillant 50,9 % des suffrages des militants exprimés.
Interrogé sur la volonté de son adversaire, Nicolas Mayer-Rossignol (49,1 %), de présenter une candidature sociale-démocrate à la présidentielle de 2027, le Premier secrétaire reconduit estime que « cette question a été tranchée » et se trouve « désormais derrière nous : les congrès servent à ça ».
« Personne ne peut prendre la responsabilité de se retrouver avec quatre ou cinq candidats de gauche sur la ligne de départ », met-il encore en garde.