Ce n’est que la peur : quand nos pensées nous retiennent

Ces derniers temps, j’ai parlé avec plusieurs personnes happées par une inquiétude persistante – une pensée qui les serre, les stresse, et qu’elles ne cessent de retourner dans tous les sens.

Peut-être sont-elles préoccupées par une situation stressante ou par le fait qu’elles ne réussissent pas assez bien dans la vie. Elles se laissent envahir par les ruminations et le stress, et finissent par tourner en rond.

Je leur dis alors : ce n’est que la peur.

Cette peur qui nous pousse à trop penser, à nous inquiéter, à ressasser, à tourner en rond. La peur de ne pas être à la hauteur, d’échouer, de décevoir, d’être jugé, de sembler ridicule… La peur, tout simplement.

Il ne s’agit pas de minimiser ce sentiment ni de le balayer – la peur est naturelle, profondément humaine. Elle accompagne tout ce qui compte vraiment, tout ce qui demande du courage.

Cependant, cette peur ne doit pas nous empêcher d’avancer. C’est pourquoi je dis que ce n’est « qu’une peur ». Elle n’a d’importance que si nous lui en donnons.

Lorsque nous prenons conscience de notre peur, nous pouvons également voir les histoires qu’elle nous raconte : je ne suis pas assez performant, je devrais peut-être faire comme les autres, les gens vont peut-être me juger, je devrais peut-être abandonner.

Nous pouvons choisir de ne pas prendre ces histoires trop au sérieux. Après tout, ce ne sont que des peurs.

Prendre conscience de la peur et des histoires qui se cachent derrière m’aide à apaiser ma peur.

La peur nous pousse également à agir face à une situation effrayante, mais souvent, il n’y a pas grand-chose à faire. Je peux essayer d’agir, mais je risque plutôt de m’en prendre à quelqu’un d’autre ou de me perdre dans mes pensées. Aucune de ces deux réactions n’est utile.

1 – Je commence par remarquer la peur et les pensées excessives.