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Miss Provence 2025 porte plainteVictime de menaces et harcèlement en ligne, l’ex-Miss Provence 2025 Julie Zitouni va porter plainte pour diffamation et cyberharcèlement
Julie Zitouni, récemment destituée de son titre de Miss Provence 2025 après la diffusion d’une vidéo polémique, a décidé de porter l’affaire devant la justice. Elle vise le blogueur Aqababe pour diffamation et dénonce une campagne de harcèlement en ligne à son encontre.

Julie Zitouni, Miss Provence 2025 destituée.
Photo: compte Instagram Julie Zitouni
Nouveau rebondissement dans l’affaire Miss France : Julie Zitouni a décidé de porter plainte pour diffamation et cyberharcèlement. La candidate destituée entend agir contre le blogueur Aqababe, auteur de la vidéo à l’origine de la polémique, ainsi que contre X, pour cibler les auteurs anonymes des messages haineux la visant, a indiqué son avocat Me Xavier Pizarro, selon les informations d’un communiqué remis à La Provence.
Destitution de Miss Provence et Miss Aquitaine après la polémique
Depuis la cérémonie Miss France 2026, qui a sacré Hinaupoko Devèze, le scandale ne cesse de s’amplifier. La Marseillaise, tout comme sa camarade Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine 2025, a été déchue de son titre régional après la diffusion d’un extrait vidéo sur les réseaux sociaux. Dans cette séquence, Miss Provence déclarait : « Il n’y a que des grosses [juron] », après que Miss Aquitaine s’est exclamée : « Je veux pas faire ma rageuse hein mais… C’est quoi ce top 12 s’il vous plaît ? Allô la terre ! »
Face à l’ampleur de la polémique, les comités Miss France concernés ont confirmé la destitution des deux candidates. Peu avant, Julie Zitouni avait présenté ses excuses sur Instagram, justifiant des « propos maladroits » ne reflétant absolument pas ce qu’elle pensait des candidates. De son côté, Aïnhoa Lahitete avait reconnu sur le même réseau social : « Sous le coup de l’émotion et du déroulement de la cérémonie, je n’ai pas mesuré la gravité de ce qui se passait. »
Plaintes contre le blogueur Aqababe et les auteurs anonymes
La situation a pris une dimension judiciaire après le signalement par Me Pizarro, qui a évoqué « de nombreux actes de harcèlement en ligne d’une particulière violence » à l’encontre de Miss Provence et « des propos manifestement diffamatoires et attentatoires à son honneur ». L’avocat a ajouté dans ce communiqué que Julie Zitouni « usera de toutes les voies de droit nécessaires pour mettre un terme à ces agissements et réparer les préjudices causés ».
Une première action judiciaire sera engagée en citation directe contre le blogueur Aqababe, après ses publications sur les réseaux sociaux affirmant que « Miss Provence n’a pas été retenue dans le top 12 de Miss France, après avoir été surprise dans sa chambre en train de fumer des joints », ce que Julie Zitouni dément formellement. Parallèlement, une plainte contre X sera déposée afin d’identifier les auteurs anonymes des insultes, menaces et appels au viol dirigés contre elle.
Des propos grossophobes à l’origine de l’affaire ?
Ce dimanche dans une interview, Julie Zitouni a qualifié ses propos de « blague de mauvais goût » et a évoqué une véritable « cabale » à son encontre sur les réseaux sociaux. Elle a confirmé avoir reçu « des dizaines de milliers de messages haineux » et souhaite désormais répondre par la voie judiciaire.
De son côté, Clément Garin, ancien chroniqueur de TPMP, a publié ce lundi un tweet pour expliquer ce qu’il présente comme les raisons des insultes des deux Miss. D’après une source ayant assisté à Miss France 2026, Aïnhoa Lahitete et Julie Zitouni auraient réagi au comportement problématique de certaines candidates.
« Elles étaient dégoutées, comme beaucoup d’ailleurs, de voir des Miss grossophobes dans le top 12 », a écrit Clément Garin sur X, précisant que les deux Miss évincées avaient défendu une candidate victime de grossophobie et dénoncé le « comportement toxique » de celles qui avaient proféré ces propos grossophobes à son encontre. « Ça n’excuse pas leurs insultes, mais cela les explique », a-t-il conclu. Toutefois, les deux Miss destituées n’ont ni confirmé ni infirmé les informations de celui qui se présente aujourd’hui comme « enquêteur média ».

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