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L’armée israélienne commence de nouveaux largages d’aide humanitaire à Gaza

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Des soldats israéliens passent devant des colis d'aide humanitaire en attente d'être récupérés du côté gazaoui du point de passage de Kerem Shalom, le 24 juillet 2025.

Photo: Amir Levy/Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

L’armée israélienne a annoncé le 26 juillet de nouvelles mesures visant à étendre l’aide humanitaire dans la bande de Gaza en proie à des conflits, dans un contexte de craintes d’une famine croissante.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont annoncé qu’à partir de samedi soir, elles reprendraient les largages aériens de fournitures humanitaires sur le territoire, dans l’espoir d’élargir les canaux de distribution de l’aide.
« Conformément aux directives de l’échelon politique et suite à une évaluation de la situation réalisée ce soir, l’armée israélienne a commencé une série d’actions visant à améliorer la réponse humanitaire dans la bande de Gaza et à réfuter la fausse affirmation d’une famine délibérée dans la bande de Gaza », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué de presse samedi.
En début de semaine, plus de 100 organisations humanitaires internationales, dont Médecins sans frontières et Oxfam, ont signé une déclaration exprimant leur inquiétude face à la famine croissante à Gaza et au risque que les demandeurs d’aide soient abattus alors qu’ils se pressent sur les rares sites de distribution d’aide en état de fonctionnement dans le territoire. Les organisations humanitaires ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de tous les points de passage terrestres vers la bande de Gaza pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers le territoire.
L’armée israélienne a indiqué qu’un premier largage aérien consisterait en sept palettes contenant de la farine, du sucre et des conserves, qui seront ensuite distribuées par des organisations internationales.
Outre les nouveaux largages aériens, l’armée israélienne a annoncé la création de couloirs dédiés pour les convois d’aide humanitaire des Nations Unies, qui pourraient acheminer par voie terrestre de la nourriture et des médicaments à Gaza. L’armée israélienne a indiqué avoir collaboré avec les autorités israéliennes et la compagnie d’électricité israélienne pour alimenter en électricité une usine de dessalement à Gaza, capable de fournir environ 20.000 mètres cubes d’eau par jour, soit suffisamment pour alimenter environ 900.000 des quelque 2 millions d’habitants de Gaza.
Elle a déclaré qu’elle prenait également des mesures pour faciliter la distribution de centaines de camions d’aide qui se sont accumulés mais n’ont pas encore atteint la population de la bande de Gaza.
Ces derniers jours, les responsables militaires israéliens ont rejeté les critiques de l’ONU sur les conditions humanitaires dans le territoire et ont accusé l’ONU et d’autres organisations internationales de ne pas collecter et distribuer l’aide elles-mêmes.
Le 25 juillet, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a publié une déclaration affirmant que plusieurs facteurs entravent l’acheminement de l’aide, notamment les refus et les retards dans la coordination avec l’armée israélienne pour faciliter les mouvements des convois d’aide à Gaza. Le Bureau a déclaré qu’un cessez-le-feu ou de brèves pauses dans les combats pourraient lui permettre d’intensifier ses efforts de distribution d’aide.
« L’armée israélienne est prête à mettre en œuvre des pauses humanitaires dans les zones densément peuplées », a-t-elle déclaré samedi.
Alors que l’armée israélienne a annoncé diverses mesures supplémentaires pour améliorer les flux d’aide humanitaire à Gaza, elle a déclaré qu’il n’y avait pas de famine dans le territoire et a ajouté que de telles affirmations étaient le produit d’une « fausse campagne promue par le Hamas ».