Le fils d’Elizabeth Taylor se souvient de l’intervention de sa famille face à la consommation d’alcool et de drogues de l’actrice

Elizabeth Taylor arrive à Beverly Hills (Californie) le 10 novembre 2007 pour la promotion de son entreprise House of Taylor Jewelry Inc.
Photo: Frazer Harrison/Getty Images
L’actrice hollywoodienne Elizabeth Taylor était l’une des stars les plus populaires des années 1950 et 1960 avec des films tels que Cat on a Hot Tin Roof (La Chatte sur un toit brûlant) et Cléopâtre. Mais sa vie a pris un tournant en 1982, lorsque de graves problèmes personnels sont apparus.
Alors qu’elle approchait de la fin de son mariage avec John Warner, l’ancien sénateur de Virginie, Elizabeth Taylor était également confrontée à une grave dépendance à la drogue et à l’alcool. Les proches de l’actrice ont évoqué ses difficultés dans le dernier épisode du documentaire de la BBC Elizabeth Taylor : Rebel Superstar, qui retrace la vie et l’héritage de l’icône anglo-américaine.
« Elle souffrait de maux physiques, en particulier de problèmes de dos, pour lesquels l’utilisation d’analgésiques était un recours légitime », a confié son fils Christopher Wilding. « Quand elle était petite, nous avions tous ces médicaments miracles et il suffisait de prendre une pilule. C’était son approche : mieux vivre grâce à la science. »
Cependant, les proches de l’actrice savaient qu’elle « abusait de l’alcool et des médicaments contre la douleur, y compris des médicaments injectables ».
« Nous lui en parlions, mais les choses en sont arrivées à un point où il a été décidé qu’une intervention serait nécessaire », a-t-il expliqué. « Nous voulions simplement qu’elle reçoive de l’aide. Des membres de sa famille proche ont pris l’avion et ce n’était pas facile. »
« Nous étions tous pétrifiés. C’était une femme formidable », ajoute-t-il.
À la surprise de M. Wilding, la vedette de Cléopâtre a accepté de se faire aider, mais seulement si elle pouvait attendre le lendemain matin pour partir en cure de désintoxication. Elle a séjourné à la clinique Betty Ford, où elle « a dû faire beaucoup de choses qu’elle n’avait jamais eu à faire dans sa vie d’adulte ».
« Elle a dû partager une chambre avec une étrangère. Tout le monde se voyait assigner des tâches domestiques », a noté M. Wilding. Sa mère a également suivi une thérapie et a réfléchi à son passé.
L’héritage d’Elizabeth Taylor
Elizabeth Taylor est née à Londres le 27 février 1932 de parents américains. Bénéficiant de la double nationalité anglo-américaine, Elizabeth Taylor et sa famille s’installent à Los Angeles, où elle fait ses débuts d’actrice à l’âge de 10 ans, dans un petit rôle dans There’s One Born Every Minute (1942). Après avoir signé avec les studios MGM, elle obtient son premier rôle principal à l’âge de 12 ans, lorsqu’elle incarne Velvet Brown, une fanatique de chevaux, dans National Velvet.
L’actrice est passée à des rôles plus matures à l’âge de 18 ans, ses premiers succès étant Father of the Bride (1950), où elle apparaissait aux côtés de Spencer Tracy, et A Place in the Sun (1951). Au milieu des années 1950, elle obtient des rôles plus complexes, notamment celui de l’actrice principale dans Giant (1956) et Raintree County (1957), ce dernier lui valant sa première nomination aux Oscars.
Elizabeth Taylor a atteint le sommet de sa carrière vers la fin des années 1950 et dans les années 1960 avec ses rôles principaux de Margaret, « Maggie the Cat » dans Cat on a Hot Tin Roof en 1958, Catherine Holly dans Suddenly, Last Summer en 1959, qui lui a valu son premier Golden Globe, Gloria Wandrous dans Butterfield 8 en 1960, qui lui a valu son premier Oscar, et son rôle le plus connu, celui de Cléopâtre VII dans Cléopâtre en 1963.
Elizabeth Taylor a fait sa dernière apparition au cinéma dans The Flinstones (La Famille Pierrafeu) en 1994, où elle a joué le rôle secondaire de Pearl Slaghoople. Elle a également créé une collection de parfums et une marque de bijoux à la fin de sa vie.
En 2011, Elizabeth Taylor est décédée d’une insuffisance cardiaque congestive à l’âge de 79 ans. Elle laisse derrière elle ses quatre enfants : Michael Wilding Jr, Christopher Wilding, Liza Todd et Maria McKenown, cette dernière ayant été adoptée par Elizabeth Taylor et son ex-mari Richard Burton.

Haika Mrema est journaliste indépendante spécialisée dans le divertissement pour The Epoch Times. Rédactrice expérimentée, elle a couvert le divertissement et l'enseignement supérieur pour des plateformes telles que Campus Reform et Media Research Center. Elle est titulaire d'un B.B.A. de l'université Baylor, où elle s'est spécialisée dans le marketing.
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