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Le gouverneur de l’Utah accuse la Chine et la Russie de propager de la désinformation autour du meurtre de Charlie Kirk

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Le gouverneur de l’Utah Spencer Cox (au centre) et le directeur du FBI Kash Patel (à dr.) lors d'une conférence de presse à Orem (Utah), le 11 septembre 2025, au lendemain de la fusillade ayant coûté la vie à l’activiste et influenceur politique Charlie Kirk.

Photo: Patrick T. Fallon/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le gouverneur de l’Utah, Spencer Cox, a accusé des bots chinois et russes de produire et diffuser de fausses informations sur internet destinées à « encourager la violence », dans le sillage de l’assassinat de Charlie Kirk.

Charlie Kirk, commentateur politique influent et figure conservatrice, a été abattu le 10 septembre, alors qu’il intervenait sur scène lors d’un événement organisé à l’université de la vallée de l’Utah. Il avait 31 ans.

Lors d’une conférence de presse tenue le 11 septembre, M. Cox a affirmé que les autorités américaines se sont penchés sur « une énorme quantité de désinformation ».

« Ce que nous constatons, c’est que nos adversaires veulent de la violence », a-t-il déclaré. « Nous avons des bots venus de Russie, de Chine, du monde entier, qui tentent d’instiller de la désinformation et d’encourager la violence. »

Le gouverneur républicain n’a pas donné davantage de détails sur les éléments recueillis par les autorités, mais il a exhorté la population à ignorer ces contenus.

Ses propos interviennent dans un contexte de préoccupations croissantes à propos des campagnes de désinformation et de propagande menées à l’étranger par le Parti communiste chinois (PCC).

En juin, la société américaine OpenAI avait indiqué avoir pris des mesures contre plusieurs comptes ChatGPT liés à une opération d’influence d’origine chinoise.

Des acteurs malveillants auraient utilisé ses modèles d’intelligence artificielle générative pour créer de fausses photos de profil imitant des personnes – notamment des vétérans américains critiques envers l’administration Trump – et produire du contenu politique diffusé sur divers réseaux sociaux, dont X (ex-Twitter) et Bluesky. Les chercheurs estiment que l’opération visait à exploiter les divisions politiques aux États-Unis.

Baptisée « Uncle Spam », cette opération fait partie des dix cas identifiés par OpenAI d’utilisation frauduleuse de son chatbot. L’entreprise affirme avoir bloqué l’ensemble des comptes concernés.

Par ailleurs, un rapport publié en août par la société d’analyses en ligne Graphika a mis en lumière l’existence de faux sites internet se présentant comme des médias légitimes, mais utilisant des outils d’IA pour relayer du contenu.

Le document a identifié onze domaines et seize comptes de réseaux sociaux associés, diffusant uniquement des articles en anglais de China Global Television Network (CGTN), branche internationale de la télévision d’État chinoise CCTV.

Cette chaîne, qui promeut principalement un discours favorable à Pékin et hostile à l’Occident, utilise aussi l’intelligence artificielle pour générer logos et textes adaptés à différents publics, y compris les jeunes en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe, selon Graphika.

Lors de sa conférence de presse, M. Cox a encouragé les citoyens à « couper les flux » et à passer davantage de temps avec leurs proches.
« Pour ceux qui passent énormément de temps sur les réseaux sociaux, je crois que Charlie l’avait dit très clairement : quand les choses vont mal, il faut poser les téléphones et passer du temps avec nos familles », a-t-il souligné.

« Nous avons désespérément besoin de guérison », a-t-il conclu.