Le ministre de la Santé tente de rassurer les hôpitaux touchés par des fermetures temporaires

Par Epoch Times avec AFP
1 août 2023 10:13 Mis à jour: 1 août 2023 10:14

Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a tenté lundi de rassurer sur les fermetures temporaires de services hospitaliers faute d’effectifs, affirmant notamment qu’il ne se « satisfaisait pas » de cette situation.

« On ne peut se satisfaire, dans notre pays, d’avoir des endroits où les urgences restent portes closes la nuit, il n’est pas possible d’en faire durablement une solution », a-t-il indiqué dans une interview au Monde lundi.

« Quand il y a des fermetures ‘‘perlées’’ de maternité, ça ne veut pas dire qu’en fait on veut fermer cette maternité », a-t-il également dit lundi lors d’une visite au personnel de l’hôpital de Sarlat (Dordogne), un département particulièrement touché par les fermetures temporaires et les mesures de régulation – imposant d’appeler le 15 avant de se présenter aux urgences.

« On a eu souvent l’impression qu’on garrotait telle ou telle structure hospitalière pour dire ensuite ‘‘elle ne marche plus’’, mais ce n’est pas cela », a-t-il ajouté, dans un discours enregistré et partagé à la presse par le ministère de la Santé. « Il faut encaisser le coup et ensuite petit à petit on remonte », a-t-il dit. M. Rousseau a notamment indiqué que la maternité de Sarlat devrait être rouverte pour les accouchements le 7 août, après avoir retrouvé des effectifs suffisants.

Dans la lignée de son prédécesseur

Beaucoup d’hôpitaux ont été obligés cet été de mettre en place un filtrage par le 15 de l’accès à leurs services d’urgences, voire de fermer temporairement des services, faute d’effectifs. Certains médecins intérimaires ont décidé de ne plus venir travailler, en raison du plafonnement de leur indemnité à 1390 euros la garde de 24 heures, décidé par le prédécesseur d’Aurélien Rousseau, François Braun.

Le nouveau ministre a pleinement validé la décision de son prédécesseur, qui était « indispensable », a-t-il indiqué. Et il a précisé qu’il annoncerait « dans quelques semaines la pérennisation d’un certain nombre de mesures » de revalorisation des gardes de nuit et de week-end, pour rendre le statut de médecin hospitalier plus attractif. Au printemps, M. Braun avait engagé à ce sujet des discussions avec les syndicats de médecins hospitaliers, mais elles sont bloquées depuis la mi-mai, dans l’attente d’arbitrages par Matignon et Bercy.

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