Le machiavélique régime chinois va s’effondrer : une artiste polonaise peint des enfants persécutés en Chine

« Le maléfique PCC s'effondrera pour avoir torturé à mort des millions de personnes innocentes »

Par Epoch Times
21 janvier 2022 23:33 Mis à jour: 25 janvier 2022 10:57

Barbara Schafer est une artiste polonaise ayant grandi dans la Pologne communiste des années 1950 et 1960. En apprenant qu’en Chine, à l’heure actuelle, des familles – y compris des enfants – sont persécutés pour leurs croyances, elle était choquée, mais non surprise.

Le fait d’avoir elle‑même vécu l’oppression en tant qu’enfant pendant l’ère post‑stalinienne en Pologne donne du poids à l’une de ses peintures, dans laquelle elle dépeint la souffrance « souvent négligée » des enfants dont les parents ont été persécutés par le Parti communiste chinois (PCC).

 « Les enfants sont une cible facile après que leurs parents sont enlevés », déclare l’artiste pour Epoch Times. Elle vit désormais en Australie. « Les enfants chinois sont persécutés en raison de leur foi. Beaucoup sont interdit d’aller à l’école, punis pour avoir été à l’église ou pour avoir participé à des activités religieuses en dehors de l’école, forcés de réciter des slogans anti‑religion et pro‑athéisme, et contraints de signer des documents où ils renoncent à leur foi. »

Mme Schafer, aujourd’hui âgée de 68 ans, n’avait que 12 ans lorsque son père, qui était souffleur de verre, est mort, en 1965, sous régime le communiste en Pologne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a survécu au camp de concentration. Toutefois, sa mauvaise santé, au cours des années suivantes, a eu raison de lui.

« D’innombrables Polonais sont morts dans les goulags soviétiques et morts de faim », rappelle Mme Schafer. « Dans le même temps, des trains doublement chargés partaient 24 heures par jour en direction de l’Union soviétique, dépouillant à la Pologne tout ce qu’ils désiraient. »

Barbara Schafer aux côtés de sa peinture à l’huile « Gratitude » exposée lors du concours international de portraits de NTD, en 2019, à New York. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)

Grandir en Pologne communiste

Barbara Schafer est née à Skawina, près de Cracovie, en 1953, huit ans seulement après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une époque qu’elle qualifie d’« autre page sombre de notre histoire ». Selon elle, « le peuple polonais n’oubliera jamais » le jour où les alliés ont cédé la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est au régime soviétique, lors de la conférence de Yalta en février 1945.

« Les traîtres et les membres du Parti vivaient dans une richesse et une opulence extrêmes », déclare‑t‑elle. « Quant au reste du peuple, certains étaient encore heureux car la guerre était terminée. Ils partageaient leurs joies et noyaient leurs peines dans la vodka. »

Pour le peuple polonais, le bonheur de la fin de la guerre est rapidement éclipsé par la vie sous le nouveau gouvernement communiste. Mme Schafer grandit en apprenant en quoi consiste la souffrance d’être opprimé.

Barbara Schafer, enfant, avec ses parents en Pologne. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)

« De nombreux membres de ma famille ont été persécutés par le régime communiste impitoyable et tyrannique », déclare Mme Schafer, qui, depuis 1987, vit à Melbourne. Dix ans auparavant (en 1977), elle a émigré de Pologne en Nouvelle‑Zélande avec son mari, un ingénieur aéronautique. Elle avait alors 24 ans.

Enfant, elle rédige une lettre à un journal et à la radio. Croyant que les médias polonais travaillent au service de la population, elle exprime ses inquiétudes. De lourdes conséquences ont suivi. « Ma mère a été punie pour cela », dit‑elle.

Il n’y a pas de liberté d’information, a‑t‑elle alors compris. « Chaque lettre que nous recevions de l’Ouest était ouverte [par les autorités] et certaines informations étaient rayées à l’encre noire. »

Dès son plus jeune âge, Mme Schafer montait la garde à la fenêtre lorsque son père écoutait Radio Free Europe ou Voice of America. Elle devait lui dire qui passait, car écouter ces informations était passible d’une peine de prison.

« On ne pouvait pas faire confiance à certaines personnes », dit‑elle.

« À mesure que le communisme s’infiltrait dans tous les aspects de notre société, les gens devenaient de plus en plus démoralisés, arrogants, paresseux et égocentriques. Les magasins se sont graduellement vidés. La corruption et les pots‑de‑vin sont devenus légion, et les cartes de rationnement pour la nourriture ont été introduites. »

Au sujet de l’endoctrinement communiste dans les écoles, Barbara Schafer, aujourd’hui mère et grand‑mère, affirme que les enfants polonais savaient tous que certains enseignants « mentaient pour garder leur travail », mais qu’en vérité, ils préféraient de loin leurs traditions.

C’est la foi déterminée du peuple polonais qui leur a donné de l’espoir, déclare‑t‑elle.

« Ce que les Soviétiques ne pouvaient pas faire en Pologne, c’était de détruire la foi en Dieu du peuple polonais qui leur permettait de continuer à vivre », affirme‑t‑elle. « Le gouvernement savait que la destruction des églises les conduirait à leur perte. Malheureusement, ils avaient aussi des espions parmi le clergé. »

Selon elle, beaucoup de bons prêtres ont été persécutés et tués pour s’être opposés au communisme.

En 1960, les Soviétiques ont construit une énorme raffinerie d’acier (« l’aciérie Lénine »), ainsi qu’une fonderie d’aluminium, dans la banlieue de Cracovie. Cependant, les cheminées des usines n’avaient pas de filtres, et l’architecture de ces constructions industrielles contrastaient fortement avec le cachet historique de la ville, selon Mme Schafer.

« Cracovie, ma ville bien‑aimée, la ville des rois polonais et de la culture, était en train de se dégrader. Les détails architecturaux complexes ont été détruits, ainsi que la santé des gens », déclare Mme Schafer, qui a travaillé dans le domaine de la restauration et la conservation de bâtiments historiques.

La « mer de la souffrance » en Chine communiste

La Pologne s’est libérée du régime communiste à la suite du renversement et la chute de l’Union soviétique en 1989. Mme Schafer pense que le régime communiste chinois connaîtra le même sort.

« Tout comme la persécution des chrétiens sous l’Empire romain, le maléfique PCC s’effondrera pour avoir torturé à mort des millions de personnes innocentes », déclare‑t‑elle.

Les enfants victimes de la persécution en Chine sont ce qui préoccupe le plus l’artiste, qui a étudié les beaux‑arts pendant sept ans en Pologne. Elle a d’ailleurs peint à l’huile la toile « Mer de souffrance » en hommage aux enfants de parents qui pratiquent le Falun Gong et qui ont été persécutés. Plusieurs sont morts ou sont devenus orphelins à la suite de cette persécution qui dure maintenant depuis 22 ans.

« Mer de souffrance » de Barbara Schafer. Huile sur toile ; 120 cm par 120 cm. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)

« Beaucoup sont devenus orphelins ou ont perdu des membres bien‑aimés de leur famille. Un bel arc‑en‑ciel emmène certains d’entre eux au paradis », explique Mme Schafer. Sur son tableau, les enfants sont assis sur des fleurs de lotus blanches, représentant « la pureté et l’innocence », qui s’étendent à l’horizon.

Chaque enfant représenté dans le tableau a réellement vraiment vécu la persécution.

L’un d’eux est un petit garçon de 8 mois, Meng Hao, persécuté à mort avec sa mère, pratiquante du Falun Gong, le 7 novembre 2000. Selon le médecin légiste, les os du cou et des articulations de la mère étaient brisés, son crâne était enfoncé et une aiguille était plantée dans sa taille. Il y avait deux taches noires et bleues sur la tête de son petit garçon et il y avait du sang dans son nez. Il y avait deux profondes ecchymoses autour de ses petites chevilles, probablement dues au fait qu’il avait été menotté par les pieds et suspendu la tête en bas.

Sur le tableau, on voit le bébé Meng Hao serrer une fleur de lotus fermée, représentant sa mère décédée. Sur lui, plonge un arc‑en‑ciel, qui l’emmène au paradis.

Une autre enfant, Huang Ying, n’avait que trois mois, lorsqu’on l’a séparée de force de sa mère. Elle ne l’a plus jamais revue. Cette dernière a été persécutée à mort le 5 décembre 2002. Sa fille n’avait que 18 mois. À l’époque, le père de Huang, également pratiquant du Falun Gong, était détenu dans un camp de travail. Il n’a même pas été informé du décès de son épouse. Huang Ying a ensuite été élevée par ses grands‑parents, qui n’avaient pas les moyens de l’envoyer à l’école.

« Les enfants souffrent en silence », déclare Barbara Schafer. « Souvent, ils naissent dans un monde de souffrance, ils l’acceptent, car ils ne connaissent rien d’autre. Toutefois, au fond d’eux‑mêmes, les dommages sont terribles. »

Détail de la peinture à l’huile « Mer de la souffrance » : (à gauche) Un bébé garçon de 8 mois, Meng Hao, qui a été persécuté à mort avec sa mère ; (à droite) Une fille, Huang Ying, qui a perdu sa mère dans la persécution. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)

« La lumière de Bouddha brille à Hong Kong »

Dans une autre peinture à l’huile, intitulée « La lumière de Bouddha brille à Hong Kong », Barbara Schafer dépeint une scène réelle. Celle d’un père et de ses deux filles qui se sont récemment rendus à Hong Kong depuis l’Australie pour inspirer et redonner espoir aux gens.

« Après le retour [de Hong Kong] à la Chine, beaucoup vivent un cauchemar », affirme Mme Schafer, faisant référence à la rétrocession de Hong Kong au PCC en 1997 et à la lutte des citoyens pour conserver leur indépendance vis‑à‑vis du régime communiste ces dernières années.

Au moment de la scène peinte dans le tableau – le père et ses filles distribuant aux passants des prospectus sur le Falun Gong et sa persécution en Chine – le PCC tentait d’étendre la campagne de persécution de cette pratique à Hong Kong, par le biais de divers groupes de façade.

La « bienveillance, le calme et la sincérité » du jeune père australien et le « bon cœur et la patience » de ses filles, qui tiennent les prospectus au‑dessus de leur tête, sont manifestes. Ils ont rejoint à Hong Kong des centaines d’autres pratiquants du Falun Gong du monde entier qui s’y étaient rendus pour aider à informer le public de la situation réelle de la persécution de cette pratique. Il s’agissait, entre autres, d’un effort pour contrer la tentative croissante du PCC d’interdire cette pratique spirituelle dans la région.

À l’arrière‑plan du tableau, l’artiste a peint un grand groupe de Hongkongais tenant des parapluies, symbolisant le « Mouvement des parapluies » des étudiants de 2014. Les manifestants portaient l’accessoire pour se protéger des gaz poivrés et lacrymogènes de la police.

Au coin supérieur du tableau l’on peut voir la grande statue de Bouddha en bronze située sur l’île de Lantau à Hong Kong. Elle rayonne une lumière divine sur la scène. Les mots inscrits sur la bannière bleue sont « authenticité‑bienveillance‑tolérance », les principes fondamentaux du Falun Gong, explique Mme Schafer, elle‑même adepte de cette pratique ancestrale de méditation.

« La lumière de Bouddha brille à Hong Kong » par Barbara Schafer. Huile sur toile ; 90 cm sur 60 cm. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)

« Pureté et nature bienveillante » des enfants

Barbara Schafer, qui croit que « la paix et les bonnes valeurs prévaudront », espère que ses peintures susciteront la curiosité de certains spectateurs. Elle dit que même si pendant un moment ils s’interrogent sur le sens de la vie, son travail n’est pas vain.

« Je crois fermement que la seule issue pour l’humanité est que les gens corrigent leurs propres erreurs et deviennent plus gentils et bienveillants les uns envers les autres », déclare‑t‑elle.

Mme Schafer aime particulièrement dépeindre la « pureté et la nature bienveillante » des enfants de différents pays. « Ils ont tant de choses en commun avant de grandir et d’être influencés par leur société », s’exclame‑t‑elle.

Quelques‑uns de ses portraits ont été présentés lors de diverses expositions. Il s’agit notamment de la toile « Gratitude », où l’on aperçoit deux jeunes sœurs pratiquantes de Falun Gong vêtues d’habits traditionnels coréens, présentée lors du 5e concours international de portraits, organisé par NTD, à New York, en 2019. Les portraits d’enfants vêtus d’habits traditionnels polonais, ont également été présentés lors d’une exposition d’art de la communauté polonaise, intitulée « Racines », à Melbourne, en Australie, en 2018.

Visionnez ci‑dessous les portraits d’enfants de Barbara Schafer :

« Gratitude » de Barbara Schafer. Huile sur toile ; 116 cm par 84 cm. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Barbara Schafer et ses peintures au pastel d’enfants polonais en costume traditionnel, lors d’une exposition d’art polonais intitulée « Racines » à Melbourne, en Australie, en 2018. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Fille polonaise en costume traditionnel, par Barbara Schafer. Pastel. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Garçon polonais en costume traditionnel, par Barbara Schafer. Pastel. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Fille japonaise en costume traditionnel, par Barbara Schafer. Pastel. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Garçon aborigène australien, par Barbara Schafer. Pastel. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Fille d’Europe du Sud en costume traditionnel, par Barbara Schafer. Pastel. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Garçon chinois en costume traditionnel, par Barbara Schafer. Pastel. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)
Fille africaine en costume traditionnel, par Barbara Schafer. Pastel. (Avec l’aimable autorisation de Barbara Schafer)

Rejoignez-nous sur Telegram pour des informations libres et non censurées :
t.me/Epochtimesfrance

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.