Le père de la fillette embrassée de force au Trocadéro demande que «la justice soit faite, espérant que ce sera le cas»

Par Emmanuelle Bourdy
3 janvier 2024 11:22 Mis à jour: 3 janvier 2024 12:09

L’Afghan qui avait embrassé de force une fillette de 7 ans dans la nuit du 30 au 31 décembre dernier au niveau des jardins du Trocadéro (16e arrondissement de Paris), a été jugé en comparution immédiate. La nuit des faits, le père de famille avait réussi à maîtriser l’homme avant que la police ne l’interpelle.

Mohammed, le père de la fillette agressée sexuellement dans la nuit de samedi à dimanche, a raconté les faits au micro de CNews. N’ayant pas voulu faire justice lui-même, il a demandé à ce que celle-ci fasse son travail.

« J’ai pas voulu faire ma justice moi-même »

Le père de la jeune victime a raconté à nos confrères comment l’agression s’était déroulée, alors qu’il faisait une balade en famille afin d’admirer les illuminations de Noël. Il a expliqué que l’individu est arrivé par surprise, s’est saisi de l’enfant, l’a serrée contre lui et l’a embrassée de force sur la bouche.

Le père de famille s’est jeté sur l’homme. Le tirant par sa capuche, il l’a plaqué au sol et a demandé à sa femme de contacter la police. Lorsque les agents sont arrivés, ils ont procédé à l’interpellation de cet individu, qui était fortement alcoolisé, avant de le placer en garde à vue.

« J’ai tenu quand même mon sang froid, parce qu’il s’agit de ma fille, j’ai pas voulu faire ma justice moi-même, à un moment donné j’ai réfléchi », a précisé le père de famille sur CNews, ajoutant : « J’ai préféré que la justice soit faite, espérant que ce sera le cas. »

« Au lieu de faire des beaux discours à la télé, qu’ils agissent »

« Si maintenant, on ne peut plus aller en sécurité se promener, en famille, dans une ville qui est Paris […] ça commence à devenir très grave », a également déploré le papa de la fillette. Pointant les politiques, il a lancé : « Au lieu de faire des beaux discours à la télé, qu’ils agissent. On veut des actes, on veut de la fermeté, et ces gens-là n’ont rien à faire chez nous. Qu’ils soient dégagés du territoire, c’est tout ce que je veux ! »

Lui et sa femme n’aspirent qu’à « la tranquillité » car celle-ci n’a « pas de prix », a-t-il avancé, avant de rapporter les propos de sa fille. L’enfant craint que son agresseur soit libéré et qu’il fasse du mal à d’autres personnes.

« Je vis un cauchemar aussi »

L’agresseur en question, qui est originaire d’Afghanistan, est âgé de 25 ans et non pas de 35 ans comme précédemment indiqué. Il a été jugé en comparution immédiate dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 janvier, à Paris. BFMTV nous apprend qu’il a été condamné à 30 mois de prison dont 18 mois ferme, avec mandat de dépôt, alors que le parquet avait requis 2 ans et demi de prison ferme.

Par ailleurs, il devra verser 1000 euros de dommages-intérêts pour le préjudice moral de la victime. Enfin, lorsqu’il sera libéré de prison, il devra se soumettre à une obligation de soins par rapport à son addiction à l’alcool.

BFMTV précise encore que l’agresseur a déclaré à la barre ne pas se souvenir de son acte. « Je suis bouleversé par ce que la petite fille a vécu, mais je vis un cauchemar aussi », a-t-il mentionné.

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