Les enfants non vaccinés sont «notre seul espoir» pour générer une immunité collective, déclare un vaccinologue

Nora Burlingame, 3 ans, est assise sur les genoux de sa mère, Dina Burlingame, et reçoit un encouragement de l'infirmière Luann Majeed après avoir reçu sa première dose du vaccin Pfizer Covid-19 au UW Medical Center-Roosevelt à Seattle, Wash. le 21 juin 2022.
Photo: David Ryder/Getty Images
Selon le Dr Vanden Bossche, avec 30 ans d’expérience dans l’industrie des vaccins, ce sont principalement les enfants et les adultes non vaccinés qui peuvent générer une immunité collective.
« Les enfants sont notre seul espoir pour générer une immunité collective », explique le Dr Vanden Bossche à Epoch Times. « L’immunité collective signifie que, grâce à leur immunité naturelle, ils peuvent tuer le virus, ils peuvent y mettre fin. »
C’est uniquement l’immunité collective qui « pourra, au niveau de la population, réduire considérablement la présence infectieuse et dompter la pandémie pour qu’elle passe à une phase endémique », ajoute‑t‑il, car les « vaccins ne peuvent pas le faire. Au contraire, les vaccins entraînent la reproduction de variants infectieux de plus en plus nombreux, renforçant la pression qu’exerce le virus sur la population ».
Il y a immunité collective lorsque le pourcentage de la population devenant immunisé contre une maladie, soit par une infection antérieure soit par la vaccination, est suffisant pour arrêter ou ralentir sa propagation.
Pourtant, dans le passé, les vaccins n’ont jamais contribué de manière significative à mettre fin aux pandémies de grippe. Lors de chaque pandémie, la progression du virus suivait son cours avant de devenir endémique.
En mars 1918, la pandémie de grippe espagnole, causée par le virus H1N1, a débuté et s’est terminée à l’été 1919 sans qu’il n’y ait eu recours aux vaccins. La pandémie de grippe asiatique (H2N2) de 1957 s’est terminée en 1958 avec un recours limité au vaccin contre la grippe. Les pandémies du virus H3N2 (pdf) de 1968 et du virus H1N1 de 2009, avaient déjà atteint leur apogée au moment où les vaccins étaient rendus disponibles, de sorte que la demande de vaccins a diminué.

Selon le Dr Vanden Bossche, au cours d’une pandémie, alors que la pression infectieuse est élevée, la vaccination de masse ne peut pas prévenir l’infection, car elle conduit à l’ « échappement immunitaire » (quand un variant résiste au vaccin).
Le regretté lauréat du prix Nobel et virologue Luc Montagnier était également contre la vaccination de l’ensemble de la population en cours de pandémie. En mai 2021, il a qualifié le programme de vaccination de masse d’« énorme erreur scientifique ». Il a déclaré que « les livres d’histoire montreront que la vaccination crée les variants ».
Or, selon les partisans de la vaccination, les vaccins ne créent pas plus de variants. Ils avancent que le virus a muté plusieurs fois avant que les vaccins aient été rendus disponibles en décembre 2020, et que les avantages des vaccins surpassent les risques.
Toutefois, le Dr Vanden Bossche n’est pas du même avis. Selon lui, les vaccins Covid‑19 sont à l’origine du processus d’apparition naturelle des variants du SRAS‑CoV‑2.
Protéger le système immunitaire inné
Selon le Dr Vanden Bossche, la principale raison pour laquelle les enfants ne doivent pas recevoir le vaccin Covid‑19 est de protéger leur système immunitaire inné. Ce dernier est la première ligne de défense de l’organisme contre les agents pathogènes étrangers.
Les enfants ont beaucoup d’anticorps innés dans le corps, explique le Dr Vanden Bossche dans une vidéo mise en ligne en juillet 2022, cette situation « ne dure qu’un certain temps pendant l’enfance ».
« Ces anticorps innés ont une fonction incroyablement importante car ils vont aider l’enfant à donner un coup de fouet à son propre système immunitaire », ajoute‑t‑il, précisant que ces anticorps pourraient être en mesure de neutraliser le SRAS‑CoV‑2 et de nombreux autres virus rencontrés.
Une étude portant sur 65 participants pédiatriques (âgés de moins de 23 ans) et 60 patients adultes infectés par le Covid‑19 dans la ville de New York a révélé que les enfants avaient une réponse innée plus forte que le groupe adulte et que leur système immunitaire présentait une concentration plus élevée de plusieurs composés innés. Cela permet de comprendre pourquoi les enfants, pour la plupart, s’en sortent mieux lorsqu’ils sont atteints du Covid‑19.
En outre, par la liaison des anticorps innés aux virus, le système immunitaire inné apprend à reconnaître ces virus s’ils pénètrent à nouveau dans l’organisme.
Dans une étude publiée en 2009 dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, des scientifiques ont cherché à savoir si les cellules immunitaires innées pouvaient conserver « la mémoire d’une activation antérieure, une fonction jusqu’à présent attribuée uniquement aux cellules immunitaires adaptatives spécifiques d’un antigène ». Pour ce faire, ils ont étudié les cellules tueuses naturelles (lymphocytes NK pour Natural Killer).
Ils ont découvert que les cellules immunitaires innées pouvaient reconnaître la mémoire de leur activation précédente et ainsi « répondre plus facilement et plus efficacement à l’appel d’activation suivant », selon le Dr Wayne M. Yokoyama, professeur de médecine, de pathologie et d’immunologie à la faculté de médecine de l’université de Washington et principal auteur de l’étude.
Le Dr Vanden Bossche a également ajouté qu’en « se liant aux virus, ces anticorps innés empêcheront le système immunitaire de les confondre avec ses propres composants ». Cela signifie que le système immunitaire inné est également entraîné à différencier le soi de l’extérieur, afin de ne pas attaquer les cellules saines de l’organisme, ce qui entraînerait une maladie auto‑immune.
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