L’administration Trump déploie plus de 1000 soldats supplémentaires pour aider à sécuriser la frontière sud, a annoncé le commandement nord des États-Unis dans un communiqué le 22 mai.
Ces troupes rejoignent plus de 10.000 militaires déjà déployés à la frontière dans le cadre de la Force opérationnelle interarmées – Frontière Sud, un effort conjoint des départements de la Défense (DoD) et de la Sécurité intérieure. Ce nouveau déploiement s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’administration Trump pour sécuriser la frontière sud.
Les troupes seront déployées « pour fournir des capacités renforcées en matière de soutien, d’ingénierie, de soins médicaux et d’opérations dans le cadre de l’approche continue du Département de la Défense visant à obtenir le contrôle opérationnel complet de la frontière sud », a déclaré le commandement nord des États-Unis.
Au total, 1115 soldats seront déployés.
Parmi ces militaires, 310 proviendront de deux compagnies de génie et participeront à la construction de « voies de mobilité, d’infrastructures de protection des forces et d’installations essentielles à la mission ». Également envoyés sur place, 125 soldats d’un quartier général de brigade du génie et 145 soldats d’un bataillon du génie assureront le commandement et le contrôle du génie et « exécuteront des missions de construction verticales et horizontales ».
Quelque 250 soldats supplémentaires proviendront d’un commandement expéditionnaire de soutien afin de « coordonner la logistique et de gérer les besoins de soutien dans toute la zone d’opérations », et 140 soldats supplémentaires d’une compagnie d’alimentation de campagne du quartier-maître apporteront leur soutien au personnel « opérant dans des environnements difficiles » en matière d’alimentation de campagne, terme militaire désignant la distribution de nourriture en dehors des cantines traditionnelles. De plus, 75 membres d’une compagnie de soutien médical de zone assureront la « protection sanitaire » du personnel.
En outre, 65 autres « renforts individuels interarmées » issus de l’armée de terre, de la marine, de l’armée de l’air et du corps des Marines seront affectés au quartier général de la force opérationnelle interarmées, et 5 aviateurs de la base aérienne de Tyndall, en Floride, impliqués dans la logistique, coordonneront la planification rapide de la logistique et du maintien en puissance pour répondre aux exigences de la mission.
Sécuriser la frontière
Le décret 14165, publié le premier jour de l’investiture du président Donald Trump, ordonne aux départements de la Défense et de la Sécurité intérieure de « prendre toutes les mesures appropriées et légales pour déployer suffisamment de personnel le long de la frontière sud des États-Unis afin d’assurer un contrôle opérationnel complet ». Le Commandement Nord des États-Unis est l’organe par lequel le DoD mène à bien cette mission.
« Plus de 10.000 militaires sont déployés / ont été déployés à la frontière sud pour renforcer les quelque 2500 militaires déjà déployés pour soutenir la mission de la frontière sud [des douanes et de la protection des frontières] », indique le Commandement Nord des États-Unis sur son site Web, notant que le nombre exact de soldats fluctuera en raison des rotations de personnel et des forces supplémentaires déployées partout.
Les membres du service n’aident pas à faire respecter la loi, mais se contentent de soutenir les efforts de détection et de surveillance et d’aider à la construction de barrières physiques.
Jusqu’à présent en 2025, les militaires déployés à la frontière ont mené des opérations de détection et de surveillance et ont contribué au développement des infrastructures logistiques et de transport, ce qui a aidé les douanes et la patrouille frontalière à mener à bien leurs activités d’application de la loi.
L’armée a joué un rôle essentiel dans le plan de sécurité frontalière de l’administration Trump. Le 11 avril, Donald Trump a publié un autre décret ordonnant aux départements de la Défense, de l’Intérieur, de l’Agriculture et de la Sécurité intérieure de prendre des mesures pour mettre à disposition des terres fédérales, notamment la réserve Roosevelt, large de 18 mètres, le long de la frontière sud-ouest, afin que l’armée puisse y construire un mur frontalier et y installer des infrastructures de détection et de surveillance.
D’après NTD News
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