Des membres du Congrès américain ont demandé l’ouverture d’une enquête concernant des allégations de liens entre des groupes d’extrême gauche et le Parti communiste chinois (PCC). Les émeutiers ont pris les opérations des services de l’immigration et des douanes (ICE) pour cible, et des manifestations se sont développées dans d’autres villes en opposition aux mesures d’expulsion des immigrés clandestins.
Escalade de la violence
Plus tôt ce mois-ci, les manifestations anti-ICE à Los Angeles ont dégénéré en émeutes lorsque des manifestants violents se sont affrontés aux agents de l’ICE et à d’autres forces de l’ordre, ce qui a conduit Donald Trump à déployer la Garde nationale et les Marines dans les rues de la ville.
Le 14 juin, le LAPD (Los Angeles Police Department) a de nouveau émis des ordres de dispersion à Los Angeles après que les manifestations anti-Trump ont dégénéré en violences, des pierres et des briques ayant été lancées sur les forces de l’ordre. À Portland, dans l’Oregon, le bureau de police a déclaré une émeute après des affrontements entre manifestants et agents fédéraux devant un bâtiment de l’ICE. Plusieurs policiers auraient été blessés.
Le FBI a également arrêté et inculpé des individus, dont un homme qui aurait distribué des protections conçues pour se protéger des « éclaboussures de produits chimiques et des débris volants ».
Des photos des émeutes anti-ICE à Los Angeles montrent des émeutiers arborant de nombreux drapeaux étrangers ainsi que des drapeaux communistes. Lors d’une des émeutes, on pouvait voir flotter le drapeau communiste de l’Union soviétique.
Influence présumée du PCC
Vendredi, les Républicains de la Chambre des représentants ont lancé une enquête sur Neville Roy Singham, un homme d’affaires américain vivant en Chine qui financerait des groupes de protestation aux États-Unis, notamment ceux impliqués dans des organisations d’extrême gauche pro-Hamas et les émeutes anti-ICE à Los Angeles.
Dans une lettre adressée à M. Singham, le Comité de surveillance de la Chambre a allégué qu’il finançait le Parti pour le socialisme et la libération (PSL), une organisation politique marxiste qui présente des candidats à la présidence depuis 2008.
Dans une lettre distincte adressée à la procureure générale Pam Bondi, le comité a accusé le groupe d’être impliqué dans les émeutes de Los Angeles et a demandé au DOJ (Département de la Justice des États-Unis) d’enquêter sur les liens du groupe « pour des violations potentielles du FARA (Foreign Agents Registration Act) ou des incitations à la violence ».
Le PSL est également affilié au People’s Forum, une association à but non lucratif basée à New York, connue pour promouvoir l’activisme de la gauche radicale et accueillir des penseurs marxistes. En 2021, le People’s Forum a décrit M. Singham comme un « camarade marxiste qui a vendu son entreprise et fait don de la majeure partie de sa fortune à des associations en rapport avec l’extrême-gauche».
M. Singham est accusé de « travailler en étroite collaboration avec la machine médiatique du gouvernement chinois».
M. Singham et le Parti pour le socialisme et la libération n’ont pas répondu à une précédente demande de commentaires.
Américains d’origine asiatique pour une Amérique progressiste
Le 13 juin, le Daily Caller a publié un article sur un groupe appelé Américains d’origine asiatique pour une Amérique progressiste (AAPA). Sa présidente, Elaine Peng, est également membre exécutif de l’Association des Sino-Américains (UCA), une association à but non lucratif basée à Washington D.C. qui a reçu un financement du gouvernement américain.
Mme Peng a régulièrement invoqué le « racisme » pour justifier ses manifestations contre le contrôle de l’immigration et la politique publique américaine. Ses campagnes ont été fréquemment relayées par le China Daily, un quotidien anglophone appartenant au Département central de la propagande du PCC.
Selon le Daily Caller, six membres du conseil d’administration de l’UCA occupaient auparavant des postes au sein du Département du travail du Front uni du PCC, qui cherche à influencer les politiciens du monde entier. Le journal indique également avoir découvert que deux membres du conseil consultatif honoraire fondateur de l’UCA sont ouvertement des membres du PCC ayant servi dans les services de renseignement de l’Armée populaire de libération du PCC et du ministère de la Sécurité d’État.
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