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Les enfants présentant les symptômes du « poumon blanc » affluent dans les hôpitaux chinois – une nouvelle vague de Covid-19 suscite des inquiétudes

Les symptômes signalés et le manque de transparence du régime communiste laissent penser qu'une nouvelle vague de Covid-19 s'est déclarée en Chine.
octobre 25, 2023 8:55, Last Updated: octobre 25, 2023 8:55
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En Chine continentale, de nombreux enfants présentant de fortes fièvres, des toux et même des symptômes de « poumon blanc » ont envahi les hôpitaux et infecté d’autres membres de leur famille, selon les médias chinois et les messages diffusés sur les réseaux sociaux.

Au vu des symptômes signalés, du manque de transparence des autorités et de l’absence de liberté de la presse en Chine, les soupçons se portent sur une nouvelle épidémie de Covid-19.

Le média chinois en ligne Hongxing News, qui appartient au gouvernement de la ville de Chengdu, a rapporté que la zone de consultations externes pédiatriques du Hangzhou First Hospital était déjà pleine tôt le 17 octobre.

Le Dr Jiang Zemin, directeur du service de pédiatrie, a déclaré aux médias locaux qu’au cours des deux derniers mois, le volume des consultations externes en pédiatrie était d’environ 1000 par jour, mais qu’à partir du week-end dernier, le nombre de consultations externes avait atteint 1800 à 1900.

Les services étaient pleins, laissant de nombreux enfants en attente d’admission.

Le Dr Jiang Zemin a cité un cas en exemple : « Un enfant de 10 ans présentait des symptômes de toux répétée et de fièvre. Il a été admis à la clinique pédiatrique au 12e jour de sa maladie. L’examen a révélé de petites cavités noires dans les zones blanches des poumons et une nécrose partielle des poumons. Le patient a finalement été diagnostiqué comme souffrant d’une pneumonie à mycoplasme. »

Pékin connaît une période de forte incidence de la pneumonie à mycoplasme, qui devrait atteindre son apogée en novembre, selon le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, le 12 octobre.

« L’hôpital affiche complet et il y a beaucoup de patients, tous atteints de pneumonie à mycoplasme, principalement des enfants », a affirmé un médecin de l’hôpital pour enfants du Henan à Epoch Times le 20 octobre.

Il a ajouté que si un enfant développe une forte fièvre, il doit être amené immédiatement au département des urgences d’un hôpital pour passer un scanner, car de nombreux enfants ont maintenant développé des « poumons blancs » ou même une nécrose pulmonaire.

« Maintenant, beaucoup de gens ont des rhumes et des fièvres », a rapporté à Epoch Times M. Li, enseignant dans une école primaire de Shanghai. « Ma classe compte plus de 40 élèves, mais seulement une douzaine d’entre eux viennent à l’école. Plusieurs enfants de ma famille ont également de la fièvre et les adultes sont également infectés. Les enfants infectent les adultes, et des familles entières sont infectées ».

Des enfants attendent avec leurs parents dans un hôpital pour enfants en Chine pour être soignés, le 19 octobre 2023. (Capture d’écran via Epoch Times)

Vers 9 heures, heure locale, le 20 octobre, un médecin de l’hôpital pour enfants de Hunan a signalé à Epoch Times que l’hôpital était déjà plein et que tous les rendez-vous de la journée avaient été pris.

De nombreux enfants présentent les symptômes du « poumon blanc », a révélé le médecin.

« Il n’y a plus de lits à l’hôpital et les gens doivent faire la queue pour en obtenir. Il faut trois ou quatre jours pour être admis à l’hôpital », a-t-il ajouté.

Une pédiatre de Zhengzhou a avoué dans une vidéo publiée sur les médias sociaux chinois qu’elle avait traité plus de 100 patients – principalement des enfants, dont beaucoup avaient des « poumons blancs » – dans la clinique ambulatoire en une seule journée, le 16 octobre.

 » Non seulement les hôpitaux pour enfants, mais les hôpitaux en général sont tous pleins de monde, même dans les couloirs, selon Mme Zhou, enseignante dans un collège en Chine continentale. « L’essentiel, c’est que les autorités ne disent pas la vérité à la population et bloquent ces informations ».

Nouveaux noms pour le Covid-19

Après l’abandon soudain par le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir de sa politique draconienne de zéro Covid et de ses mesures de contrôle restrictives en décembre 2022, la Chine continentale a connu une épidémie massive de Covid-19, tuant d’innombrables personnes, y compris un grand nombre de personnes âgées qui avaient développé des « poumons blancs » avant leur décès.

Des patients sont soignés par des proches et du personnel médical sur des lits installés dans l’atrium d’un hôpital très fréquenté de Shanghai, le 13 janvier 2023. (Kevin Frayer/Getty Images)

Depuis lors, chaque fois que les hôpitaux sont surchargés de patients présentant des symptômes similaires à ceux du Covid-19, les autorités du PCC inventent un nouveau terme tel que « grippe », « noro », « pharyngite nationale » et maintenant « pneumonie à mycoplasme », pour expliquer les épidémies, les tests PCR obligatoires du Covid-19 ayant été annulés.

Cependant, de nombreux résidents chinois affirment que les nouveaux noms concernent des épidémies de Covid-19 en cours.

De nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent que les hôpitaux chinois sont bondés et que de nombreux parents amènent leurs enfants consulter des médecins dans des centres de traitement de la fièvre débordés.

Même tard dans la nuit, il y a encore de longues files d’attente dans les salles d’urgence. Les hôpitaux étant pleins, de nombreux patients ont reçu un traitement par intraveineuse dans les halls d’entrée des hôpitaux ou dans les couloirs.

Le docteur Yu, pédiatre en Chine continentale, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, déclarant : « Outre les enfants de plus de 5 ans, les bébés et les adultes sont également infectés, de sorte que l’épidémie de pneumonie de cette année est particulièrement grave. »

Covid-19 a été initialement appelé « pneumonie de Wuhan » en Chine, en raison de ses symptômes lorsqu’il s’est déclarée pour la première fois à Wuhan, dans la province du Hubei, à la fin de l’année 2019.

Vêtements de protection contre le Covid-19 portés par le personnel médical à l’hôpital de la Croix-Rouge de Wuhan, en Chine, le 25 janvier 2020. (Hector Retamal/AFP via Getty Images)

M. Li, enseignant en école primaire à Shanghai, pense que la « pneumonie à mycoplasme » qui se propage est le Covid-19, rebaptisé.

« La pneumonie Covid-19 n’infecte-t-elle pas également les personnes à un stade précoce ? Nous l’appelons maintenant un rhume parce qu’il n’y a aucun moyen de détecter s’il s’agit de Covid-19. Les symptômes ressemblent à ceux d’un rhume : nez qui coule, maux de tête, fièvre, maux de gorge », a-t-il expliqué.

Mme Zhou, enseignante dans un collège de Chine continentale, a également affirmé que tout le monde croit que la « pneumonie à mycoplasme » est un Covid-19.

Elle a indiqué que certains enfants de son école ayant développé des « poumons blancs » étaient traités avec l’antibiotique azithromycine. Ce médicament est désormais épuisé et est actuellement en rupture de stock.

Li Yun et Xiong Bin ont contribué à cet article.

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